tag:blogger.com,1999:blog-42601057165316025942024-03-14T03:19:35.122+01:00[ SERIES TV, MUSIQUE, CULTURE ] Le Monde de Benny (Saison 7), Still UnbrokenSite de critiques de séries télévisées et de l'actualité de la télé américaine. Musique, cinéma et littérature sont aussi à l'honneur.Bennyhttp://www.blogger.com/profile/15071439891536511244noreply@blogger.comBlogger439125tag:blogger.com,1999:blog-4260105716531602594.post-28866462660897201232017-12-31T10:08:00.001+01:002018-01-01T13:37:49.085+01:00Ce que j'ai fait en 2017<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgbqCQk9ozzzIoDKdQKWIZh6GKyojK63AUsoyjINxLEYGwo5D_J-cqEFPyDIWQAecjhzop8u1URkEwxUfvvzVF_JdIKDxZZXekbn8DFuFnlYLqsoSW0hj10kk4ZxpuYEUvfVwtGx9lVAtmT/s1600/Bilan-designstyle-candy-m.png" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="200" data-original-width="704" height="112" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgbqCQk9ozzzIoDKdQKWIZh6GKyojK63AUsoyjINxLEYGwo5D_J-cqEFPyDIWQAecjhzop8u1URkEwxUfvvzVF_JdIKDxZZXekbn8DFuFnlYLqsoSW0hj10kk4ZxpuYEUvfVwtGx9lVAtmT/s400/Bilan-designstyle-candy-m.png" width="400" /></a></div>
J'avais besoin de faire le point. J'avais envie de poser ces lignes pour voir où j'en suis. Alors je me suis dit que j'allais le faire ici. Parce que 2017 aura été une année d'une intensité rare, que je suis un peu sur les genoux et que je ne sais pas encore comment je vais m'approprier 2018, par quel bout.<br />
<br />
Et donc, en 2017 :<br />
<br />
1. J'ai travaillé dans une grande rédaction numérique et j'ai aimé ça<br />
2. J'ai fêté l'anniversaire de mes deux parents, avec eux, le jour J<br />
3. Je me suis rapproché de mon filleul<br />
4. J'ai davantage vu deux de mes meilleurs potes<br />
5. J'ai tissé de nouveaux liens avec mon premier amour<br />
6. Je me suis considérablement rapproché d'un couple d'amis<br />
7. J'ai vu une consoeur prendre un peu plus confiance et j'étais aux premières loges<br />
8. Je suis reparti en vadrouille pendant l'été<br />
9. J'ai rencontré une nouvelle co-auteure<br />
10. J'ai réalisé de nouveaux bonus DVD (et c'était pas simple)<br />
11. J'ai croisé pas mal de nouvelles têtes (notamment en continuant à animer des ateliers)<br />
12. Je me suis trop souvent cassé la figure<br />
13. Je me suis entaillé le nez<br />
14. Je n'ai pas fait assez de reportages cool (il faudra rectifier)<br />
15. J'étais avec mon père avant un rendez-vous chez le cardiologue et je crois qu'il avait peur de ce moment. J'étais content d'être là<br />
16. Je me suis efforcé d'être présent pour mes proches<br />
17. J'ai laissé derrière moi une pige que je gérai depuis trois ans et demi<br />
18. J'ai quitté le bureau d'une association dont j'ai participé au lancement<br />
19. J'ai fait mon premier festival de La Rochelle<br />
20. J'ai pas mal cravaché: la semaine du 9 au 16 avril aura sans doute été la plus dingue<br />
21. J'ai rencontré et interviewé Antonio Fargas<br />
22. J'ai interviewé par téléphone David Simon et George Pelecanos (je me suis trouvé nul, faudrait recommencer)<br />
23. J'ai découvert qu'on pouvait s'attacher à - aimer sincèrement- une petite fille sans jamais l'avoir rencontrée, rien qu'en écoutant sa maman en parler<br />
24. J'ai co-écrit deux épisodes de série télé, diffusés dans quelques jours<br />
25. J'ai co-écrit deux autres épisodes de série télé (enfin, surtout un), tournés dans quelques semaines<br />
26. J'ai tenté de rejoindre une autre équipe d'auteurs, et je me suis planté<br />
27. J'ai rejoint un atelier pour développer deux concepts (et ne sais pas ce que ça va donner)<br />
28. J'ai lu plein de trucs intéressants et j'en ai débattu avec des personnes stimulantes (surtout une)<br />
29. J'ai découvert, et écouté le plus attentivement possible, une femme à la personnalité incroyable.<br />
30. J'ai été choisi pour un développer un projet peut-être impossible à réaliser (et c'est pour ça que j'y crois comme un fou)<br />
31. J'ai fêté mon anniversaire avec des gens qui comptent (et le leur ai fait savoir)<br />
32. J'ai encore savouré la magie de Noël avec mes parents (ça m'émeut toujours autant)<br />
33. J'ai vu une amie proche devenir la maman d'un petit garçon<br />
34. J'ai vu un scénariste que je respecte obtenir un début de reconnaissance qu'il mérite<br />
35. Je me suis intéressé à la parentalité et à la maternité comme jamais<br />
36. J'ai vu un ami proche connaître une année difficile et s'efforcer de rester debout (balèse)<br />
37. J'ai vu une amie décider d'avoir un enfant toute seule (et ça me touche)<br />
38. J'ai réalisé un rêve (écrire pour une série télé), quelque chose qui me tient depuis 1996 et le visionnage de l'épisode The Leap Home de Code Quantum<br />
39. J'ai aimé quelqu'un. Comme ça ne m'était jamais arrivé. Avec passion, avec tendresse et avec attention (en tout cas, je crois) (et sinon, ça en fait, du monde...).<br />
40. Je me suis éloigné de cette personne. Et comme le dit un personnage de série dans un épisode à venir (et sur lequel je n'ai pas bossé): "C'est dur, de laisser partir quelqu'un qu'on aime". C'est peut-être la chose la plus dure au monde.<br />
<br />
Quelle putain d'année, tout de même.<br />
<br />
Bien à vous,<br />
Benny<br />
<br />Bennyhttp://www.blogger.com/profile/15071439891536511244noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4260105716531602594.post-66492980124107243772017-07-09T21:56:00.003+02:002017-07-09T22:28:19.810+02:00L'InstantMusique #16 : "Hoochie Coochie" (Band of Skulls)<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiVnzkdSu-7aiBKny2nK7AmV_UtilppO6XBJwN9BWAUYXqgZdJo6VAWP7bf7qyl5QXwhgWkfbEBcc0p3asY5TihQAsB7_FjQREEXOKd72MzRhekg0ANUfN4TD9RPZkMFzdvFwymb82YywbD/s1600/Hoochie_Coochie.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="720" data-original-width="1280" height="225" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiVnzkdSu-7aiBKny2nK7AmV_UtilppO6XBJwN9BWAUYXqgZdJo6VAWP7bf7qyl5QXwhgWkfbEBcc0p3asY5TihQAsB7_FjQREEXOKd72MzRhekg0ANUfN4TD9RPZkMFzdvFwymb82YywbD/s400/Hoochie_Coochie.jpg" width="400" /></a></div>
Remettre en route ce blog, c'est aussi reprendre des rubriques pour partager des découvertes. Ce dimanche, c'est le clip <i>Hoochie Coochie</i> des <a href="http://lemondedebenny.blogspot.fr/2012/02/lalbum-de-fevrier-sweet-sour-band-of.html" target="_blank">Band of Skulls</a>.<br />
<br />
Extrait de l'album <i>Hymalayan</i> sorti en 2014 (oui, l'avantage des pauses sur-prolongées, c'est que je peux aussi sortir du placard des découvertes plus vraiment neuves...), cette vidéo est l'oeuvre d'Änders Rostad, réalisateur installé aux Etats-Unis et qui a aussi signé (entre autres) un clip de Nicole Scherzinger.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/YwUIdCIOJrg/0.jpg" frameborder="0" height="399" src="https://www.youtube.com/embed/YwUIdCIOJrg?feature=player_embedded" width="480"></iframe></div>
<br />
<br />
Pourquoi j'aime cette vidéo? Parce que son concept, tout simple, n'en demeure pas moins très efficace et remarquablement exploité. Je pense parfois à écrire une histoire qui reprend cette idée, comme l'épisode <i><a href="http://lemondedebenny.blogspot.fr/2009/08/les-tops-et-les-flops-durgences.html" target="_blank">Hindsight</a></i>, dans la saison 9 d'<i>Urgences</i>.<br />
<br />
Je ne sais pas si je le ferai un jour, mais typiquement, ce genre de créations est une agréable piqûre de rappel pour s'y mettre pour de bon, peut-être.<br />
<br />
Bien à vous,<br />
BennyBennyhttp://www.blogger.com/profile/15071439891536511244noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4260105716531602594.post-11618119334103666532017-07-07T00:07:00.003+02:002017-07-07T00:19:19.094+02:00Les semaines de mon sac à dos<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjJTRbuTtTz7Q2pEav-OkTw2YAm8yrejEo6Lvg5kBwP8OSWflEHTWnqNpnssgMYzl-PVcV4vcJyEUyitrrIL8ivUYD2hSxWrABrHzlGRxENB9gMC2qGYVvLfT-ikJB2hKcXO6UEMX6_m3HD/s1600/Lafuma.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="394" data-original-width="289" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjJTRbuTtTz7Q2pEav-OkTw2YAm8yrejEo6Lvg5kBwP8OSWflEHTWnqNpnssgMYzl-PVcV4vcJyEUyitrrIL8ivUYD2hSxWrABrHzlGRxENB9gMC2qGYVvLfT-ikJB2hKcXO6UEMX6_m3HD/s400/Lafuma.jpg" width="292" /></a></div>
Ce n'est pas parce que le temps s'emploie à jouer avec votre planning que vous devez abandonner toute envie de planifier. C'est ce que je me suis dit cette semaine au moment d'envisager l'été qui débute.<br />
<br />
Si je pense que je peux très officiellement m'asseoir sur l'idée de prendre de vraies vacances, avec un repos qui s'inscrit dans la durée, j'ai décidé cependant d'avancer. En me fixant différents objectifs pour les mois à venir.<br />
<br />
Au programme, ces prochaines semaines, donc:<br />
<br />
<b>Un bref retour à BennyCity, du 24 au 28 juillet. </b>Pour l'anniversaire de ma mère, le petit tour chez le médecin de mon père, mais avant de repartir travailler tout le week-end dans la Grande Méchante Ville.<br />
<br />
<b>Trois jours à Brest, du 1er au 3 août. </b>Pourquoi? Pourquoi pas. Ca fait sept ans que j'ai pas pris mon sac, mes pompes et ma playlist longue comme le bras pour marcher, découvrir et réfléchir (et moins parler. Si, si: ça m'arrive). Cette année, on va remettre ça.<br />
<br />
<b>Un 2e retour à BennyCity, après le 20 août. </b>Pour assister à un mariage et à l'anniversaire de mon père.<br />
<br />
<b>Un court séjour en Drôme provençale, début septembre. </b>Pour redécouvrir un joli coin visité il y a dix ans pour un reportage à la BennyCorp... et se faire une petite résidence d'écriture. Tout ça, dans une petite maison située au coeur d'un village de 300 habitants.<br />
<br />
Enfin, cerise sur le gâteau, <b>je pense très sérieusement me rendre à Montréal, début octobre.</b> Parce que j'ai très envie de découvrir cette ville... et que je peux le faire, a priori.<br />
<br />
Franchement, comme programme, on a vu pire. Et puis c'est bien, parfois, d'esquisser des perspectives.<br />
<br />
Bien à vous,<br />
BennyBennyhttp://www.blogger.com/profile/15071439891536511244noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4260105716531602594.post-28546556501441880312017-07-03T22:08:00.002+02:002017-07-04T09:39:49.161+02:00"Faut bien s'y faire..."<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEja4boHyF5VKUM0S68C-mWHkYnZ_kGAwGk0ZEZKyB6bIDAFQ_SvcPk5P-R43RHSk5YFEP4BqxGOXtMJqBPksmdAml7Krd2xPLJ7K0YkWznt-YDYBE2XXE-cTjZ8N5yZ5ZdzaqJZYdwSFjkj/s1600/Deutz.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="480" data-original-width="640" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEja4boHyF5VKUM0S68C-mWHkYnZ_kGAwGk0ZEZKyB6bIDAFQ_SvcPk5P-R43RHSk5YFEP4BqxGOXtMJqBPksmdAml7Krd2xPLJ7K0YkWznt-YDYBE2XXE-cTjZ8N5yZ5ZdzaqJZYdwSFjkj/s400/Deutz.jpg" width="400" /></a></div>
Ce mois-ci, mon père va passer un scanner pour son coeur. Suivi depuis maintenant une douzaine d'années par un cardiologue, le spécialiste veut contrôler quelque chose au niveau de son aorte. A priori, pas de quoi s'alarmer puisqu'il ne doit pas revoir le médecin en question avant la fin juillet.<br />
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<br /></div>
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Mais comme me l'a dit une personne qui compte, vous pouvez tout à fait aborder une question sensible d'un point de vue rationnel <i>et</i> nourrir une angoisse. Je crois que c'est mon cas.</div>
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<br /></div>
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L'année 2016/2017, dont j'ignore encore quand elle s'achèvera, a été une des plus intenses de ma vie d'adulte. Peut-être la plus intense. Notamment sur le plan professionnel parce que j'ai eu (et j'ai encore) de nombreux défis à relever. Et peu de vacances pour souffler.</div>
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<br /></div>
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Peu de vacances, ça veut dire être loin de BennyCity. Être loin de mes amis et de mes parents. Et le temps file tellement vite que résonne en moins l'echo inquiet d'un regret à venir. Celui de ne pas avoir profité assez de Papa et de Maman. Une peur qui, je crois, habite tous les enfants.</div>
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<br /></div>
<h3>
Comme un aveu, dans un souffle</h3>
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<br /></div>
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Ce sentiment n'a pas faibli ces derniers jours, bien au contraire. Je pense que mes parents aussi oscillent entre le rationnel et l'émotionnel. Même mon père, ce fameux <a href="http://lemondedebenny.blogspot.fr/2009/11/mon-pere-cet-homme-en-slip-dont-je-suis.html" target="_blank">héros en slip dont je suis fier</a>.</div>
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<br /></div>
<div>
La semaine dernière, au téléphone, je lui ai demandé comment il vivait la perspective de cet examen. Autant je sais ma mère capable d'exprimer ses angoisses, autant mon père m'a toujours semblé entravé, pénalisé, à ce niveau.</div>
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<br /></div>
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A ma question, il a répondu "Oh, faut bien s'y faire...". Une pure remarque de ce fils de la Terre, <a href="http://lemondedebenny.blogspot.fr/2009/11/ni-pleurs-ni-regrets.html" target="_blank">aussi pudique que sa mère</a>. J'y ai pourtant perçu un soupçon d'interrogation. Etait-ce un ricochet des miennes ou l'expression pudique d'une peur voilée? Je n'en sais rien. Mais à l'autre bout de la ligne, j'étais ému.</div>
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Bien à vous,</div>
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Benny</div>
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<br /></div>
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PS: <i>J'ignore si (ou combien de temps) ça durera, mais ça fait du bien d'écrire à nouveau de ce côté-ci du net. Spécifiquement pour cerner </i><i>avec des mots </i><i>des moments comme ceux-là. </i></div>
Bennyhttp://www.blogger.com/profile/15071439891536511244noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4260105716531602594.post-27144796239797399302017-07-01T08:16:00.003+02:002017-07-01T08:16:58.961+02:00Boucler la boucle<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgWabj95h4ojqHDlywDIgDDJcP0I9VBvA_uOZIyJdGJjPPZSr7y_FS5p8hxSqiMdYxXU6nEFFGLHtAEhqn6tY60K0Bp151z_GTh4bnx0geQ-HBghRrSP6MOx9EAVjPhvqTnd4xTK1bYDloJ/s1600/comeback3.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="562" data-original-width="1000" height="223" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgWabj95h4ojqHDlywDIgDDJcP0I9VBvA_uOZIyJdGJjPPZSr7y_FS5p8hxSqiMdYxXU6nEFFGLHtAEhqn6tY60K0Bp151z_GTh4bnx0geQ-HBghRrSP6MOx9EAVjPhvqTnd4xTK1bYDloJ/s400/comeback3.jpg" width="400" /></a></div>
Ce blog devait raconter, regrouper, abriter <b>mes pensées de trentenaire.</b> Depuis quelques années, je l'ai laissé de côté. Pas toujours parce que je n'avais plus rien à dire mais parce que je manquais de temps, parfois d'envie.<br />
<br />
A d'autres moments, <b>j'ai aussi eu envie de replonger.</b> En 2015, en quittant le Daily Mars par exemple. Et puis pErDUSA m'a fait une proposition impossible à refuser: ma culture et mon goût des séries doit beaucoup à ce site, donc c'est une vraie fierté d'être avec cette équipe.<br />
<br />
En ce début de nouveau semestre, <b>je me dis pourtant "Et pourquoi pas?".</b> Toujours à un rythme irrégulier. Toujours pour parler de ce qui me tient à coeur et traverse mes pensées.<br />
<br />
La trentaine est toujours d'actualité. Pour quelques mois encore. Alors autant boucler la boucle. Ou essayer.<br />
<br />
Content de revenir à la maison.<br />
<br />
Bien à vous,<br />
Benny<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
Bennyhttp://www.blogger.com/profile/15071439891536511244noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4260105716531602594.post-31290767489275713192013-01-04T13:00:00.000+01:002013-01-04T13:00:06.555+01:00Non, c'est pas fini : "Six", c'est reparti<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg6cvHGOLMMVNkrK1B4Zrlh4YoM2dDUImDYeYrKhToVFIG0OECdjCyBKv6J6JQNJmF1HdUuWox_EQUtqkuLikSiPXuGAmZUXuDEOsQkb-KX9pzbKRkDXMfNPvjnYgHzoMiQF6-QoqvGI76m/s1600/Anvil.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="265" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg6cvHGOLMMVNkrK1B4Zrlh4YoM2dDUImDYeYrKhToVFIG0OECdjCyBKv6J6JQNJmF1HdUuWox_EQUtqkuLikSiPXuGAmZUXuDEOsQkb-KX9pzbKRkDXMfNPvjnYgHzoMiQF6-QoqvGI76m/s400/Anvil.jpg" width="400" /></a></div>
<b>Nouvelle année. Nouvelle volonté de redémarrer. L'histoire du BennyBlog est ainsi faite.</b> Avec des périodes où l'auteur de ses lignes parvient à appliquer à lui-même une rigueur digne d'un athlète Est-Allemand pendant un 100 mètres dames (comme de janvier à septembre en 2012). Mais aussi avec des périodes de creux abyssaux (comme entre octobre de l'année dernière et aujourd'hui).<br />
<br />
Je crois que vous commencez à vous y habituer. Pour le meilleur comme pour le pire. Quand j'y repense, je me dis que j'ai bien fait, dans mon tout premier billet, de mettre que la publication des posts serait "irrégulomadaire"...<br />
<br />
Cette fois-ci, un peu comme les autres fois, c'est le manque de temps qui m'a empêché de revenir ici plus souvent. A cause du boulot. Et du nouveau projet pour lequel j'essaie de m'investir avec sérieux : <a href="http://www.dailymars.net/" target="_blank">le Daily Mars.</a><br />
<br />
Mais <b>je reste, plus que jamais, attaché au Monde de Benny. Pas seulement parce que ça fait cinq ans que je l'ai créé, mais parce que c'est mon espace de liberté. </b>Et que je suis déterminé à le conserver.<br />
<br />
Nous revoilà donc parti. Toujours pour parler musique, ciné et séries. Vie de trentenaire aussi. Je ne vais pas vous promettre de grands soirs, ni même à manger ou à boire (un comble, je sais). Mais je compte bien revenir un peu de temps en temps par ici. Pas forcément trois fois par semaine comme à la grande époque, mais avec l'envie de ne pas lâcher.<br />
<br />
<b>Bienvenue, donc, dans cette saison 6 baptisée "The Anvil Year".</b> Une année où il y aura peut-être des moments de creux (encore), des passages peut-être pas franchement plus sexy qu'un concert devant une barrique à bière et son beau-frère mais avec l'envie d'avancer. Encore et toujours. Et de tester, de vivre des tas de choses.<br />
<br />
Vous embarquez avec moi ?<br />
<br />
Bonne année à tous.<br />
<br />
Bien à vous,<br />
BennyBennyhttp://www.blogger.com/profile/15071439891536511244noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-4260105716531602594.post-83314371097768824032012-10-14T17:30:00.000+02:002012-10-14T17:31:12.287+02:00Le film du mois d'octobre : "Ted"<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://www.lyricis.fr/wp-content/uploads/2012/08/TED-Affiche-France.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="640" src="http://www.lyricis.fr/wp-content/uploads/2012/08/TED-Affiche-France.jpg" width="471" /></a></div>
Pour mon 34e anniversaire, mercredi, je suis allé faire un petit tour dans une salle obscure.<br />
Pour voir un film dont le camarade <a href="http://www.johnplissken.com/romcomaupoil/" target="_blank">John Plissken</a> avait dit, il y a quelques semaines, le plus grand bien.<br />
<br />
Son titre : <i>Ted,</i> un long-métrage avec Mark Wahlberg, Mila Kunis et Giovanni Ribisi (entre autres).<br />
<br />
<b>L'histoire tient tout du conte pour très grands enfants.</b> Elle débute d'ailleurs avec un gamin, la veille de Noël. En 1985, le petit John Bennett est un gosse solitaire. Aucun gamin de son âge ne veut être ami avec lui, même ceux qui se font tabasser (c'est vous dire s'il est seul).<br />
<br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><b>Un ours en peluche, un ours en trop ?</b></span><br />
<br />
Le matin de Noël, il reçoit de la part de ses parents un ours en peluche au sujet duquel il fait le voeu qu'il prenne vie. Pour que ce dernier devienne son meilleur ami. Ce qui survient le lendemain matin. L'ourson, baptisé Ted, devient vite une star à la maison... et aussi au-delà, puisque ce qui n'est plus vraiment un jouet aime prendre l'air.<br />
<br />
<b>Star de télé puis has been, Ted vit aujourd'hui avec John.</b> Qui lui même a une petite amie, Lorie (Kunis, toujours aussi gracieuse dans les films parfois bien gras). Et si tous les trois font une fine équipe, l'heure est venue pour le couple de prendre un virage important.<br />
<br />
Tous les deux sont ensemble depuis quatre ans : l'heure n'est-elle pas venue pour eux de prendre un engagement l'un vis à vis de l'autre ? Si tel est le cas, celui qui est en peluche pourrait bien être celui qui est en trop...<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://images.midilibre.fr/images/2012/10/10/ted-un-film-delirant-de-seth-mafarlane_458413_510x255.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" src="http://images.midilibre.fr/images/2012/10/10/ted-un-film-delirant-de-seth-mafarlane_458413_510x255.jpg" /></a></div>
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><b>Des gags... </b></span><b style="font-family: Verdana, sans-serif;">et surtout </b><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><b>des mots sur l'immaturité</b></span><br />
<br />
Sorti tout droit de l'imagination du créateur des séries animées <i>Family Guy</i> et <i>American Dad ! <b>Ted </b></i><b>a rencontré un succès aussi énorme qu'inattendu aux Etats-Unis et ailleurs</b> (près de 400 millions de dollars de recettes mondiales). Si ses débuts dans les salles françaises sont plutôt discrets, le film m'a fait l'effet d'un objet assez étonnant.<br />
<br />
Etant moi-même un grand enfant, il y avait là beaucoup de choses pour me plaire : de l'humour plutôt lourd (avec les gags qui vont avec), des scènes sorties de nulle part et plein d'idées qui donnent le sourire.<br />
<br />
Pourtant, s'il n'y avait eu que cela, je pense que je n'aurais pas vraiment accroché. Même si l'idée de départ (donner une vie à une peluche, et la faire grandir elle aussi... au moins dans ses aspirations) est remarquablement exploitée.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://www.critique-film.fr/wp-content/uploads/2012/05/Ted-Mark-Wahlberg-banni%C3%A8re1.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="229" src="http://www.critique-film.fr/wp-content/uploads/2012/05/Ted-Mark-Wahlberg-banni%C3%A8re1.jpg" width="400" /></a></div>
Non, le fait est que <b>ce qui m'a le plus séduit chez <i>Ted,</i> c'est son discours sur l'immaturité.</b> Et surtout sur ce qu'implique le fait de grandir.<br />
<br />
En alternant gags bien gras et petites saynètes et réflexions sur le temps qui passe - à ce titre, toute l'animation du personnage de l'ours en peluche est assez fantastique - le film se paie en effet le luxe royal de développer<b> une comédie qui porte sur son sujet un regard plus souvent sensible et sensé que l'on ne pourrait croire. </b><br />
<br />
<b><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">L'heure de (se) faire le conte</span></b><br />
<br />
Et c'est bien ça qui fait tout l'intérêt du projet. Parce que <b>par certains moments, <i>Ted</i> touche vraiment au coeur.</b> Ce qui rend le long-métrage franchement malin.<br />
<br />
Comme il s'agit d'un conte, le cheminement des héros respecte une logique bien établie (peut-être un poil trop pour moi, parce que cela escamote les instants les plus intenses, je trouve...) mais cela n'enlève rien au fait que c'est une belle et agréable surprise.<br />
<br />
<object height="360" width="640"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/_x9AgrDT3Ow?version=3&hl=fr_FR"></param>
<param name="allowFullScreen" value="true"></param>
<param name="allowscriptaccess" value="always"></param>
<embed src="http://www.youtube.com/v/_x9AgrDT3Ow?version=3&hl=fr_FR" type="application/x-shockwave-flash" width="640" height="360" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true"></embed></object>
<br />
<br />
Aussi, si, comme moi, vous êtes un grand gamin, vous savez ce qu'il vous reste à faire.<br />
<br />
Bien à vous,<br />
BennyBennyhttp://www.blogger.com/profile/15071439891536511244noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4260105716531602594.post-50851102454526533312012-10-10T17:29:00.004+02:002012-10-10T17:30:46.656+02:00L'album d'octobre (disque A) : "The 2nd Law" (Muse)<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEida_GBgXSLCTXP_N9E6zzNkovnypxuSXN0m89Xi2r5DNOfBduX-3p6D1V21tSNPCCZicIUdtHqWaokvBKp4_F5oW4sVZKn258NMAdMJuwkPv6FNDkh2WvLwdwi1oO8HCS1ZnkvkMoJ6ALZ/s1600/Muse_2nd_Law.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEida_GBgXSLCTXP_N9E6zzNkovnypxuSXN0m89Xi2r5DNOfBduX-3p6D1V21tSNPCCZicIUdtHqWaokvBKp4_F5oW4sVZKn258NMAdMJuwkPv6FNDkh2WvLwdwi1oO8HCS1ZnkvkMoJ6ALZ/s400/Muse_2nd_Law.jpg" width="400" /></a></div>
Franchement, une année où je ne disparais pas à plusieurs reprises des (web)écrans radar pendant quelques semaines, ce n'est pas concevable.<br />
<br />
Alors tant pis pour les Mayas, tant pis si c'est la dernière fois, mais surtout désolé, amis lecteurs, je n'étais pas trop dispo ces derniers temps pour vous donner de quoi lire par ici.<br />
<br />
Dans l'épisode précédent, il était question de musique.<b> Pour relancer la machine, j'ai donc décidé de rebrancher le mange-disque,</b> pour parler des aventures musicales de Matthew Bellamy et ses petits camarades.<br />
<br />
<b><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Un après </span></b><br />
<b><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><i>The Resistance</i> attendu...</span></b><br />
<br />
<b>Sixième album de Muse, <i>The 2nd Law </i>arrive dans les bacs trois ans après <i>The Resistance</i>...</b> et j'avoue que je l'attendais avec une certaine curiosité. Pas parce que je suis un mordu absolu du groupe (je respecte beaucoup son travail mais ce n'est pas ma référence ultime) mais parce que <b>le tournant "popeux" pris avec <i>The Resistance</i> ne m'avait vraiment pas emballé.</b><br />
<br />
Du coup, je me suis très vite demandé si le groupe que j'aimais bien allait devenir super fadasse. A en croire certains critiques, la réponse est "oui" si l'on écoute ce nouvel album.<br />
<br />
Sauf que je ne suis pas d'accord.<br />
<br />
Personnellement, j'ai bien plus d'atomes crochus avec <i><a href="http://www.deezer.com/fr/album/5965734" target="_blank">The 2nd Law</a> </i>qu'avec <i>The Resistance</i> : <b>les combinaisons mélodiques, qui donnent souvent un vrai volume aux compositions, marchent agréablement. En tout cas, pour les premières pistes de l'album.</b> En ce qui me concerne, j'y ai précisément retrouvé ce qui m'avait manqué la dernière fois. Et qui faisait l'intérêt de <i>Black Holes and Revelations</i> ou d'<i>Absolution.</i><br />
<i><br /></i><object height="360" width="640"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/VXPoJAyeF8k?version=3&hl=fr_FR"></param>
<param name="allowFullScreen" value="true"></param>
<param name="allowscriptaccess" value="always"></param>
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<i><br /></i>
<br />
<br />
A un moment, je pensais même carrément à <i>Origin of Symmetry.</i> Mais je l'ai réécouté hier soir tout en travaillant et il faut bien se rendre à l'évidence : on ne va tout de même pas trop s'emballer...<br />
<br />
Reste donc <b>un album plutôt bien fichu,</b> qui ne renvoie pas forcément à toute la fulgurance qui caractérise le répertoire du groupe du jour, mais <b>qui mérite mieux que des mimiques mièvres ou du dédain.</b><br />
<br />
Bien à vous,<br />
BennyBennyhttp://www.blogger.com/profile/15071439891536511244noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-4260105716531602594.post-25548118327974827702012-09-20T20:54:00.000+02:002012-09-20T21:13:42.590+02:00L'album de septembre : "Head Down" (Rival Sons) <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgiBgU60MXKUjuklKCwXsal_ZEkQ14nqvBMdAndeb-lBavHKhNZV43x-zvzO43e6azd0UuSYrexxK1vQEUsX2EoXlqyGvc0uEFK1HNnpHp9U3QNIfst3SUqAzZLyC-m0ohd-2P84b2gKLcV/s1600/rivalsons_headdown.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgiBgU60MXKUjuklKCwXsal_ZEkQ14nqvBMdAndeb-lBavHKhNZV43x-zvzO43e6azd0UuSYrexxK1vQEUsX2EoXlqyGvc0uEFK1HNnpHp9U3QNIfst3SUqAzZLyC-m0ohd-2P84b2gKLcV/s320/rivalsons_headdown.jpg" width="320" /></a>Amis des guitares qui jouent la carte du rock mâtiné d'un esprit blues, voilà de quoi ravir vos petites oreilles en quête de nouveaux riffs.<br />
<br />
Cette dernière semaine estivale est effectivement marquée par le retour des excellents Rival Sons, auxquels ce blog avait déjà rendu hommage <a href="http://lemondedebenny.blogspot.fr/2012/06/linstantmusique-13-pressure-and-time.html" target="_blank">en juin dernier.</a><br />
<div>
<br /></div>
<div>
Après <i>Before The Fire</i> et <i>Pressure and Time, </i>le groupe californien conduit par le très bon Jay Buchanan revient avec <b>13 titres porte bonheur et un goût intact pour les mélodies soignées et pleines d'énergie.</b><br />
<br />
Si certains regretteront peut-être que les Rival Sons ne s'affranchissent toujours pas vraiment de leurs illustres références, les autres apprécieront <i>Head Down </i>pour ce qu'il est :<b> un pur album rock, cohérent et sans vraie faiblesse.</b></div>
<div>
<br /></div>
<div>
Est-ce qu'il manque un titre absolu, capable de mettre tout le monde d'accord (Un peu comme <i>Sacred Tongue </i>ou<i> Torture,</i> jolies créations du passé) ? C'est possible. Mais alors il faut aussi reconnaître que <b>cette nouvelle virée rock/blues/psyché est aussi une des plus chouettes entendues cette année.</b> Parce que Buchanan a une voix puissante et que l'on ne s'ennuie jamais d'une plage à l'autre.<br />
<br />
<object height="360" width="640"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/-ijOlAR3zs8?version=3&hl=fr_FR"></param>
<param name="allowFullScreen" value="true"></param>
<param name="allowscriptaccess" value="always"></param>
<embed src="http://www.youtube.com/v/-ijOlAR3zs8?version=3&hl=fr_FR" type="application/x-shockwave-flash" width="640" height="360" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true"></embed></object><br />
<br />
De l'intro dynamique offerte par le duo <i>Keep On Swinging / Wild Animal</i> aux instants plus posés mais pas moins évocateurs offerts par Jordan, sans oublier le titre en deux parties <i>Manifest Destiny (Part 1. & 2),</i> <b>on a ici un vrai bon projet à l'ancienne.</b> Bien conçu et bien exécuté. Je ne peux donc que vous conseiller d'y mettre une oreille (par exemple, <a href="http://totallyfuzzy.blogspot.fr/2012/09/rival-sons-head-down-album-stream.html" target="_blank">par ici :</a> ça devrait être valide quelques temps).<br />
<br />
Bien à vous,<br />
Benny</div>
Bennyhttp://www.blogger.com/profile/15071439891536511244noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4260105716531602594.post-53736878731810065872012-09-16T18:25:00.000+02:002012-09-18T09:37:10.723+02:00"The Shield" (saison 7) : Flamboyant final à LA<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiNizql6SPz6zFWfLfQJ_63zCSWtKHOEazpkPcVBB-N1K-GhL66OMhnS78jMOGt4WAtX_z2Hn0j866Y_GWHRIWF5c_iyDA2ORElTfBBhi8wjSxYMH1uhb40CazzdH1oXpmnzvJQyaMQxZJL/s1600/ShieldS7A.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiNizql6SPz6zFWfLfQJ_63zCSWtKHOEazpkPcVBB-N1K-GhL66OMhnS78jMOGt4WAtX_z2Hn0j866Y_GWHRIWF5c_iyDA2ORElTfBBhi8wjSxYMH1uhb40CazzdH1oXpmnzvJQyaMQxZJL/s400/ShieldS7A.jpg" width="303" /></a></div>
Pendant mon court séjour estival à BennyCity, je savais que j'y retournerais une dernière fois. Farmington, le Barn, la Cité où il n'y a pas vraiment d'anges. J'espérais bien ne pas être déçu. J'étais plutôt confiant.<br />
<br />
La vérité, c'est que c'était bien mieux que ça. <b>C'était carrément monstrueux. Dantesque et très maîtrisé.</b><br />
<br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><b>Question de timing</b></span><br />
<br />
C'est la première fois, pour tout dire, que je vois une série s'achever sur sa meilleure saison. Un luxe rare, quand bien même <i>The Shield,</i> du haut de ses sept saisons, ne compte "que" 88 épisodes.<br />
<br />
Le constat est pourtant évident :<b> la série se termine sur 13 épisodes qui jouent parfaitement avec la notion de temps. </b>Un mot qui s'écrit pareil au pluriel comme au singulier... et il semble que les scénaristes aient pris un malin plaisir à jouer tout du long avec cette ambiguité.<br />
<br />
Si, dans <i>The Shield,</i> on est habitué à suivre des aventures sans temps mort, force est de constater que pour la septième saison, la production a encore appuyé sur le champignon. <b>Dès le prologue du <i>season premiere,</i></b> qui s'inscrit dans la suite directe du <i>finale</i> de la saison 6, <b>Shawn Ryan et son équipe donne le ton : on arrive dans le dernier tour de piste et maintenant, ça va sprinter.</b><br />
<br />
Ce que la série va faire avec une maestria peu commune.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhuDP-1lfRycP9Ye9aw3kLnbGPdd8vXlAUBl1EpDUYS9kAaE_hrlhGOqpQnqr3AOj6wiJRiN4_ZZbXRKwV6dHmt03vQAF_LVzckWuoANpfKisf8eyPNRPsRygjV51cX7_7AKObDDgKWv7i3/s1600/ShieldS7E.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="265" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhuDP-1lfRycP9Ye9aw3kLnbGPdd8vXlAUBl1EpDUYS9kAaE_hrlhGOqpQnqr3AOj6wiJRiN4_ZZbXRKwV6dHmt03vQAF_LVzckWuoANpfKisf8eyPNRPsRygjV51cX7_7AKObDDgKWv7i3/s400/ShieldS7E.jpg" width="400" /></a></div>
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><b>Quand la série joue </b></span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><b>avec sa propre histoire</b></span><br />
<br />
Voir Vic et sa bande courir de tous côtés pour ne pas que s'effondre tout ce qu'ils ont essayé de construire (ou tout ce qu'ils n'ont pas encore détruit eux-mêmes), c'est quelque chose auquel on était habitué. On pourrait se dire que la ficelle a déjà beaucoup servi, c'est déjà arrivé au fil des précédentes saisons. Mais pas cette fois.<br />
<br />
Dans cette ultime saison, les épisodes s'égrènent, Vic et Ronnie essaient de maîtriser les événements, Shane aussi, et <b>plus le temps passe, plus cela se complique... et plus ça passe. </b>Je veux dire : ça passe vraiment, la vitesse ne nuit pas à la qualité du propos d'ensemble qui reste remarquablement solide.<br />
<br />
La raison ? Tout en faisant courir leurs personnages comme des dératés,<b> Ryan et les auteurs ont la brillante idée de placer sur leur route plusieurs visages marquants des précédentes saisons.</b> Comme celui de Tavon, le flic qui avait intégré la Strike Team pendant quelques épisodes de la saison 3.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhH70r_mtn6prXtvLr4dd4i1eQvox-sOQ5Ava2l1PgRjuM0_7tLRNlZqrK1yLwRGgdQFQEQzzg7nGX2RIzL51FA1KAyNODiS1UVAvwnrj18TaWxf-gAgFTng3B7mrnJwju1RpgrDgSFMYOI/s1600/ShieldS7B.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhH70r_mtn6prXtvLr4dd4i1eQvox-sOQ5Ava2l1PgRjuM0_7tLRNlZqrK1yLwRGgdQFQEQzzg7nGX2RIzL51FA1KAyNODiS1UVAvwnrj18TaWxf-gAgFTng3B7mrnJwju1RpgrDgSFMYOI/s400/ShieldS7B.jpg" width="372" /></a></div>
<b>L'ingéniosité du procédé permet aux scénaristes de faire coup double, si ce n'est "coup triple" :</b> elle permet au téléspectateur de prendre conscience du temps qui s'écoule, de récompenser sa fidélité (ce qui est toujours gratifiant pour celui qui regarde) et de conforter la notion d'évolution psychologique des personnages au gré des saisons et des nombreux retournements de situation.<br />
<br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><b>Tous au bord du précipice...</b></span><br />
<br />
L'idée est absolument géniale : elle assoit le propos de la production avec force et donne à réfléchir au public. <b>On n'est pas ici dans l'adrénaline pure</b> (même si, en la matière, on est tout de même remarquablement servi) <b>mais aussi dans la description d'une évolution globale, un mouvement d'ensemble </b>qui nous dirige jusqu'aux deux derniers épisodes.<br />
<br />
Si la saison sept est une sorte de longue course jusqu'au bord d'un précipice (laquelle intervient après une montée en puissance savamment construite pendant six saisons), <b><i>Possible Kill Screen</i> et <i>Family Meeting</i> s'imposent comme d'immenses moments de télévision. Ni plus ni moins.</b> Parce qu'ils sont la réalisation de ce que le pilote de la série portait en son sein. Comme s'ils étaient une promesse qui a été tenue.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEikgHDG4nizt-xvHQFgH-akfhuRXhUgNdDejSqny3VLGtI0GLprh_d-m_LVdDQUEwRsyKdNzUi-qg0ZyN2EUS3uhzzFn4rOwp8vbNlGKTUWIvUN4fwgF2HTYKdcXPwm2ImCqRSdp1cxiJfb/s1600/ShieldS7C.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEikgHDG4nizt-xvHQFgH-akfhuRXhUgNdDejSqny3VLGtI0GLprh_d-m_LVdDQUEwRsyKdNzUi-qg0ZyN2EUS3uhzzFn4rOwp8vbNlGKTUWIvUN4fwgF2HTYKdcXPwm2ImCqRSdp1cxiJfb/s400/ShieldS7C.jpg" width="266" /></a></div>
Ces deux épisodes, c'est le moment où Mackey et tout ceux qui l'entourent font le grand saut. Où les choix conduisent à des actes parfois extrêmes, parfois libérateurs mais irrémédiablement définitifs. Là encore, les moments forts sont appuyés par une somme de détails finement décrits et brillamment mis en scène (1).<br />
<br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><b>... jusqu'au grand saut</b></span><br />
<br />
Fidèle à son propos, cohérent en diable, capable de combiner résolution et émotion en s'aménageant juste ce qu'il faut d'ouverture pour laisser vagabonder l'imagination du téléspectateur, <b><i>Family Meeting</i> est à ce titre un des plus grands <i>finale</i> de séries que l'on n'a jamais vus.</b><br />
<br />
Si vous aimez la télévision, si vous recherchez l'émotion et surtout la densité émotionnelle, vous devez le voir. Et le revoir, ainsi que toute la série. Car <i>The Shield</i> est une grande oeuvre télé. De celles dont on ne peut passer à côté.<br />
<br />
Bien à vous,<br />
Benny<br />
<br />
(1) : <i>On notera à ce propos que le dernier épisode a été réalisé par Clark Johnson, qui avait signé le pilote.</i><br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhow-MAcpzpsNgrxlyQXYLpj4ZzrCIY7kHPr4wRgtxm-TyWhgVtV3hrCo9mlIgBaT9Wyi2GD83g3mLxPA0NIA1qepBELQGqyh3dJHmivjMZ1rs_9iWi_9Z7wqobz8E_LmTdY4dUrCAjbi98/s1600/ShieldS7D.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhow-MAcpzpsNgrxlyQXYLpj4ZzrCIY7kHPr4wRgtxm-TyWhgVtV3hrCo9mlIgBaT9Wyi2GD83g3mLxPA0NIA1qepBELQGqyh3dJHmivjMZ1rs_9iWi_9Z7wqobz8E_LmTdY4dUrCAjbi98/s400/ShieldS7D.jpg" width="366" /></a></div>
<span style="font-family: Helvetica Neue, Arial, Helvetica, sans-serif;"><b>L'intégrale <i>The Shield</i> </b></span><br />
<span style="font-family: Helvetica Neue, Arial, Helvetica, sans-serif;"><b>sur Le monde de Benny:</b></span><br />
<br />
<a href="http://lemondedebenny.blogspot.fr/2009/08/shield-la-bonne-serie-au-bon-moment.html" target="_blank"><span style="font-family: Helvetica Neue, Arial, Helvetica, sans-serif;">"The Shield" : La bonne série au bon moment ?</span></a><br />
<span style="font-family: Helvetica Neue, Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></span>
<a href="http://lemondedebenny.blogspot.fr/2009/08/shield-saison-1-le-systeme-mackey.html" target="_blank"><span style="font-family: Helvetica Neue, Arial, Helvetica, sans-serif;">"The Shield" (saison 1) : Le système Mackey</span></a><br />
<span style="font-family: Helvetica Neue, Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></span>
<a href="http://lemondedebenny.blogspot.fr/2009/10/shield-saison-2-violence-vs.html" target="_blank"><span style="font-family: Helvetica Neue, Arial, Helvetica, sans-serif;">"The Shield" (saison 2) : Violence vs. Intelligence</span></a><br />
<span style="font-family: Helvetica Neue, Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></span>
<a href="http://lemondedebenny.blogspot.fr/2010/04/shield-saison-3-farmington-senfonce.html" target="_blank"><span style="font-family: Helvetica Neue, Arial, Helvetica, sans-serif;">"The Shield" (saison 3) : Farmington s'enfonce dans l'ombre</span></a><br />
<span style="font-family: Helvetica Neue, Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></span>
<a href="http://lemondedebenny.blogspot.fr/2010/12/shield-saison-4-celle-ou-la-guest-star.html" target="_blank"><span style="font-family: Helvetica Neue, Arial, Helvetica, sans-serif;">"The Shield" (saison 4) : Celle où la guest star s'appelle Monica</span></a><br />
<span style="font-family: Helvetica Neue, Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></span>
<a href="http://lemondedebenny.blogspot.fr/2011/08/shield-saison-5-plus-rude-sera-la-chute.html" target="_blank"><span style="font-family: Helvetica Neue, Arial, Helvetica, sans-serif;">"The Shield" (saison 5) : Plus rude sera la chute</span></a><br />
<span style="font-family: Helvetica Neue, Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></span>
<a href="http://lemondedebenny.blogspot.fr/2011/10/shield-saison-6-farmington-et-le-debut.html" target="_blank"><span style="font-family: Helvetica Neue, Arial, Helvetica, sans-serif;">"The Shield" (saison 6) : Farmington et le début de la fin</span></a><br />
<br />
<br />Bennyhttp://www.blogger.com/profile/15071439891536511244noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4260105716531602594.post-70973927464152213342012-09-12T15:50:00.000+02:002012-09-12T19:29:08.592+02:00"The Wire" (saison 3) : Baltimore, la lutte continue<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjWPQJGi2JHqd1nKQgYPzDXKd26qw9TmovKmgS_-hF8c-Y5lWQVabNJ6YIS3HRD1MkvSO0os36UZKmGo2RMHXW3eDfGEAXgN_pemBdWQdl67uEtVQW_K2ZGORuG2bbZKsyYWKofj3J2kskY/s1600/WireS3A.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjWPQJGi2JHqd1nKQgYPzDXKd26qw9TmovKmgS_-hF8c-Y5lWQVabNJ6YIS3HRD1MkvSO0os36UZKmGo2RMHXW3eDfGEAXgN_pemBdWQdl67uEtVQW_K2ZGORuG2bbZKsyYWKofj3J2kskY/s400/WireS3A.jpg" width="290" /></a></div>
Bizarrement, je redoute toujours un peu le moment de dresser le bilan d'une saison de <i><a href="http://lemondedebenny.blogspot.fr/2010/11/wire-saison-1-and-all-pieces-matter.html" target="_blank">The Wire.</a></i><br />
<br />
Beaucoup de choses à dire, plein d'éléments à décrire et toujours le doute de ne pas tout écrire. Bon, ce n'est pas, à proprement parler, une angoisse... mais <b>quand une série vous plaît vraiment, vous avez envie de rendre avec justesse tout ce qui, à vos yeux, fait sa singularité. Et parfois, c'est dur.</b><br />
<br />
Il faut se rendre à l'évidence : descendre <a href="http://lemondedebenny.blogspot.fr/2012/01/house-of-lies-la-lecon-de-management.html" target="_blank">un truc mauvais,</a> c'est beaucoup plus simple. Presque reposant.<br />
<br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><b>Entre la Ville et la mort</b></span><br />
<br />
Qu'à cela ne tienne, on peut déjà partir d'un constat évident. Avec <b>cette saison 3,</b> le projet <i>The Wire</i> <b>gagne encore plus en profondeur et en complexité.</b> Et c'est ce qui, de façon vraiment peu commune, décuple son pouvoir d'attraction.<br />
<br />
<b>La scène inaugurale, sur la destruction de tours de Baltimore Ouest,</b> m'a fait sourire : dans la saison 3 d'<i>Homicide,</i> il y a une scène sensiblement identique et dans laquelle on retrouve Meldrick Lewis, l'inspecteur de la crim' joué par Clark Johnson. Johnson qui a réalisé le pilote de <i>The Wire</i> et que l'on retrouvera devant la caméra en saison 5.<br />
<br />
Mais si ce prologue de l'épisode 1 est vraiment remarquable, c'est parce que c'<b>est une brillante illustration de ce qui nous attend tout au long de la saison.</b> Cette année, Baltimore change, Baltimore bouge... et face à cette réalité, tout le monde va devoir s'adapter.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgUmkQE01Nqx-fb8ChorJJ30KQItpunnH4zpwPz5KMF5Fyfzxey3KVzE_mCQ8cRasZii_kSG1tzr25wXJGcz1qFXjm6EbnijVRuyaYKgvEp3lVf7QtqdtPuvISiHU0ga9FfpsNOfBKTAyz2/s1600/WireS3D.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="266" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgUmkQE01Nqx-fb8ChorJJ30KQItpunnH4zpwPz5KMF5Fyfzxey3KVzE_mCQ8cRasZii_kSG1tzr25wXJGcz1qFXjm6EbnijVRuyaYKgvEp3lVf7QtqdtPuvISiHU0ga9FfpsNOfBKTAyz2/s400/WireS3D.jpg" width="400" /></a></div>
L'objectif pour tous : rester au moins debout, en équilibre. Certains parviendront à tirer parti de la situation. Mais pour certains, la chute - violente, douloureuse - est au bout du chemin.<br />
<br />
Et c'est tout cela que les douze épisodes racontent avec maestria.<br />
<br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><b>Le récit, tout d'un bloc</b></span><br />
<br />
A la fin du visionnage, je me suis fait la réflexion que j'ai plus apprécié cette saison que <a href="http://lemondedebenny.blogspot.fr/2011/10/wire-saison-2-baltimore-avec-vue-sur.html" target="_blank">la précédente.</a> Ce qui n'est pas sans me troubler un peu, je l'avoue.<br />
<br />
Est-ce que c'est parce que j'ai mieux intégré les codes de la narration ? Est-ce que la multitude de storylines a donné un caractère plus dynamique à l'ensemble ? Je dois reconnaître que j'ai vraiment du mal à trancher sur ce point (1).<br />
<br />
A mon avis, tout cela est un peu mélangé. Un point, cependant, me paraît clair au moment de faire le bilan : <b>l'histoire de la saison 3 constitue un bloc géographique plus compact que celle de la saison 2.</b> On n'est pas, ici, entre le port, les tours et la prison. Et il me semble que cela donne, au final, un "bloc humain" plus fort.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg_gP7yR_fOhcxKGjuPdEtUrK9vyKY08nNuSHKqh7lGqd6HHEntGEbkt3H8lrxqv4se1RlXS0H-zVaMXQODS17XMEMI_vbcAbHXwuMZjMOrvKkYMPyAbp7423QdrC69t5_iWX7J4MDSGgLi/s1600/WireS3C.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="262" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg_gP7yR_fOhcxKGjuPdEtUrK9vyKY08nNuSHKqh7lGqd6HHEntGEbkt3H8lrxqv4se1RlXS0H-zVaMXQODS17XMEMI_vbcAbHXwuMZjMOrvKkYMPyAbp7423QdrC69t5_iWX7J4MDSGgLi/s400/WireS3C.jpg" width="400" /></a></div>
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><b>Place à la politique</b></span><br />
<br />
Il faut dire que cette fois, <b>Simon et sa bande s'aventurent véritablement dans une zone qui n'était qu'effleurée auparavant : la sphère politique.</b> Je ne sais plus où j'ai lu ça, mais dans une interview George Pelecanos, producteur de cette saison 3, a avoué qu'il ne croyait pas à cette idée. Trop casse-gueule, pas forcément facile à exploiter dans un récit-fleuve.<br />
<br />
Pourtant, quand on prend un moment pour y réfléchir, <b>cela ne pouvait pas ne pas se produire.</b> D'abord parce que dans <a href="http://lemondedebenny.blogspot.fr/2011/10/le-livre-doctobre-corner-partie-1-david.html" target="_blank">The Corner,</a> toute la partie sociologique de l'enquête étudie cette question. Ensuite parce que de toute façon, dans <i>The Wire,</i> tout est politique... alors autant l'assumer complètement. Et utiliser cette donnée comme un ciment.<br />
<br />
A mes yeux, <b>l'une des grandes forces de cette saison 3, c'est aussi de s'appuyer à fond sur les points forts du show. </b>Sans doute plus que la deuxième. Cette fois-ci, <b>l'iconicité et la continuité</b> sont puissamment renforcées.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjP43yYdVQbI9MwLZamZ6SThzS9SpL7QcYmhGrJAm9SKfTbt2NWgDLAcQkkUhBQ5dfoC6i93y8oPvQ233BL-mgfDGUAJJQKAAYcYmr9p2QAW5J3GlFuURiUyCzdjHZeI0UwwNano8naJgYP/s1600/WireS3F.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="221" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjP43yYdVQbI9MwLZamZ6SThzS9SpL7QcYmhGrJAm9SKfTbt2NWgDLAcQkkUhBQ5dfoC6i93y8oPvQ233BL-mgfDGUAJJQKAAYcYmr9p2QAW5J3GlFuURiUyCzdjHZeI0UwwNano8naJgYP/s400/WireS3F.jpg" width="400" /></a></div>
<b style="font-family: Verdana, sans-serif;">Sur les porcs d'Hamsterdam...</b><br />
<br />
L'iconicité, on la retrouve avec de nouvelles figures de roman qui viennent s'extraire d'un propos richement documenté. Leurs noms : Dennis Cutty Wise, Tommy Carcetti et surtout Bunny Colvin.<br />
<br />
Tous les trois - mais d'abord ce dernier - ont tous un lien avec le quartier de Hamsterdam, l'entité fictive au centre de l'histoire dont certains élus essaient de profiter tels des cochons qui s'engraissent. Mais <b>Hamsterdam, c'est aussi et surtout le fruit d'une minutieuse synthèse sociologique de l'impact de la drogue et de son trafic sur la ville américaine. </b><br />
<br />
La théorie du sac en papier, que Colvin présente à ses hommes à la fin de l'épisode 4, cette théorie qui évoque la différence entre l'écoulement de l'alcool et celui de la dope, c'est celle que décrit Simon lui-même dans son travail sur <i>The Corner.</i><br />
<i><br /></i>
<br />
L'incapacité à enrayer le phénomène de ce que l'on appelle en France l'économie souterraine, et l'improbable <a href="http://www.citylocalnews.com/grenoble/2011/01/25/bilan-2010-en-isere-delinquance-est-ce-que-tu-baisses" target="_blank">course aux chiffres</a> qu'elle suscite, elle existe bel et bien hors du petit écran et sur HBO.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgRbiiNcX_67fPa4dmZQk_0TfLjuYkNcJabUIJI42l-ccLn0gOvSaLiGsj0Js2jF3BDJCVfX9RpydGZ9lebZzRPzC6dUzVmMC3UyndIazln69ytwvOeXTFJCbzKE_LsC2JTNfDlsfY2HTHt/s1600/WireS3E.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="261" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgRbiiNcX_67fPa4dmZQk_0TfLjuYkNcJabUIJI42l-ccLn0gOvSaLiGsj0Js2jF3BDJCVfX9RpydGZ9lebZzRPzC6dUzVmMC3UyndIazln69ytwvOeXTFJCbzKE_LsC2JTNfDlsfY2HTHt/s400/WireS3E.jpg" width="400" /></a></div>
C'est encore une fois cette capacité à lier récit fictif et données vérifiables et vérifiées (sans toujours que l'on sache vraiment ce qui fait partie de l'un et ce qui appartient aux autres) qui fait toute la force de <i>The Wire.</i> Sa force et, évidemment, son côté bluffant. <br />
<br />
<br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><b><br /></b></span>
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><b>Ne pas </b></span><b style="font-family: Verdana, sans-serif;">se satisfaire </b><br />
<b style="font-family: Verdana, sans-serif;">du statu quo. Jamais...</b><br />
<div>
<b style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /></b></div>
<br />
<br />
<b>La continuité, elle, est évidemment à chercher dans ce qui arrive aux figures du début.</b> D'Omar, le Robin des Blacks, à Bunk en passant par la tragique trajectoire d'Avon Barksdale et Stringer Bell. Ou encore dans l'évolution de Prez et de Carver comme celle de McNulty. On retrouve ici, <b>une logique de cohérence digne du roman urbain tentaculaire qu'est la série.</b> Et ça aussi, cela participe à la puissance du récit.<br />
<br />
Un récit qui nous raconte encore et toujours la prééminence du système sur l'individu mais qui ne se jamais satisfait de la promesse du statu quo.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgu65K4s1bOofwlOU7f-_IbHozoFxdL3ToMwUkhBC7F36ovpgZNFjWTSjpEe91ubTBZhSLQLhKByKyMx366u1BCBdg-6-85kb_dzrIsvX02H6MXu-tShJvpGWiucLCA8GcnuaTtcmSQAZMd/s1600/WireS3B.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgu65K4s1bOofwlOU7f-_IbHozoFxdL3ToMwUkhBC7F36ovpgZNFjWTSjpEe91ubTBZhSLQLhKByKyMx366u1BCBdg-6-85kb_dzrIsvX02H6MXu-tShJvpGWiucLCA8GcnuaTtcmSQAZMd/s400/WireS3B.jpg" width="400" /></a></div>
Voilà pourquoi on ne peut lâcher <i>The Wire :</i> <b>l'objectif, ici, ce n'est pas seulement de dire que les choses ne marchent pas. Il s'agit d'expliquer pourquoi rien n'est simple et définitivement humain.</b> Dans ce qui est pathétique comme dans ce qui peut, de façon quasi-illogique, peut surprendre positivement et donner encore envie de se battre.<br />
<br />
J'ai toujours pensé que celui qui portait la croyance en un idéal à la télé et dans ses scripts, c'était Aaron Sorkin avec <i>The West Wing.</i> <b>Mais peut-être qu'au fond, la série qui défend le mieux le jusqu'au-boutisme, c'est celle de David Simon.</b><br />
<br />
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<br />
La raison ? Dans <i>The Wire,</i> la lutte continue. Toujours. Même -et surtout- si l'on perd.<br />
<br />
Bien à vous,<br />
Benny<br />
<br />
(1) <i>A mon avis, il va me falloir revoir l'histoire de la famille Sobotka, pour en avoir le coeur net.</i>Bennyhttp://www.blogger.com/profile/15071439891536511244noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4260105716531602594.post-33110126095765609452012-09-10T20:52:00.001+02:002012-09-11T08:46:00.421+02:00"Dexter" (saison 3) : Dark Pessenger vs. Evil Moustache<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhTv9LJ_OOj7SKIXt8RP1yOF7rWo4AeapwumXBbiJsBaQnJ3jh_jTnF1Vd7DJU6ll6CoIZ40p4Y9sQ3-j8Go5mVLorMnPiP0y8VklaRP76TduAUq9ociN19Zthx60vRzAMUfG8MgCuA-Rjb/s1600/DexterS3A.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhTv9LJ_OOj7SKIXt8RP1yOF7rWo4AeapwumXBbiJsBaQnJ3jh_jTnF1Vd7DJU6ll6CoIZ40p4Y9sQ3-j8Go5mVLorMnPiP0y8VklaRP76TduAUq9ociN19Zthx60vRzAMUfG8MgCuA-Rjb/s400/DexterS3A.jpg" width="248" /></a></div>
Le retour de <i>Dexter</i> dans les chroniques séries de ce blog est une bonne nouvelle. Enfin, je crois. Avec un peu de chance, septembre devrait être un mois plus productif en terme de rédaction de billets. Ceci devrait être d'autant plus réalisable que j'ai pas mal de chroniques dont la ponte est programmée.<br />
<br />
Mais le retour de <i>Dexter,</i> c'est aussi une petite déception. Parce que, pour moi, la saison 3 des aventures de l'expert de l'emballage de tordus n'est pas au niveau des deux premières. Clairement pas.<br />
<br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><b>Tout avait bien commencé...</b></span><br />
<br />
En même temps, tout ça, c'est de la faute de Clyde Philipps. <a href="http://lemondedebenny.blogspot.fr/2009/11/dexter-saison-1-un-sociopathe-trop.html">La première saison</a> posait le concept d e la série avec une efficacité redoutable: elle s'appuyait sur une exploration maline de la thématique du double (1) pour doper l'histoire.<br />
<br />
Dès <a href="http://lemondedebenny.blogspot.fr/2011/05/dexter-saison-2-le-serial-killer-est-un.html">la deuxième année,</a> le showrunner à qui l'on doit aussi <i>Parker Lewis ne perd jamais</i> (je ne me lasse jamais de cette anecdote) a eu la bonne idée de mettre son héros tout de suite en danger.<br />
Là où certains auraient peut-être attendu la saison 5 ou 6 pour s'y résoudre, il a en plus l'autre bonne idée de le placer dans une crise plus personnelle (2).<br />
<br />
Certes, l'idée a eu tendance à s'étioler au fil des épisodes (sa résolution n'était pas très satisfaisante), mais quand même... ça avait de la gueule.<br />
<br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><b>Et soudain, une moustache</b></span><br />
<br />
Du coup, ce n'était pas forcément évident de conserver la même force narrative pour une douzaine d'épisodes supplémentaires. L'idée de départ était pourtant couillue, une fois encore. Avec le meurtre d'un innocent au coeur du récit, on se dit que le show va poursuivre son exploration des gris. Les zones d'ombre peuplant effectivement la vie de Dexter, autant continuer à zigzaguer sur la frontière du bien et du mal.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjFEk_YiYxbfzCAAqcoC2wVJvhZE22yuE15Inyt0UXQslc5WTYaUBdAk-73P30TtaNHu8f0o3rXJM8crcmA4YCHZkBhyoPlVbQkFO0pTI5bHW5wa5h7MILzIeM2lWKgsR0W8QIio4sckYtK/s1600/DexterS3C.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="266" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjFEk_YiYxbfzCAAqcoC2wVJvhZE22yuE15Inyt0UXQslc5WTYaUBdAk-73P30TtaNHu8f0o3rXJM8crcmA4YCHZkBhyoPlVbQkFO0pTI5bHW5wa5h7MILzIeM2lWKgsR0W8QIio4sckYtK/s400/DexterS3C.jpg" width="400" /></a></div>
Sauf que non.<br />
<br />
Très vite, la série va effectivement revenir sur la question de la solitude en mettant sur la route du héros un ami qui lui veut du bien.<br />
<br />
Un gars et une moustache, Miguel Prado <a href="http://lemondedebenny.blogspot.fr/2012/07/moustache-serie-whitford-earl-magnum.html" target="_blank">et son tapis de poils. </a><br />
<br />
L'idée n'est pas mauvaise, loin de là. Il y a d'ailleurs plusieurs moments où l'émotion passe assez bien. Principalement quand Dexter explore ce qu'implique les notions d'amitié, de partage et de soutien. Sauf que ces questions sont enchâssés dans une intrigue générale qui peine à garder une puissance dramatique constante.<br />
<br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><b>Comment dit-on "caricature" en espagnol ?</b></span><br />
<br />
Si c'était dans une autre série que <i>Dexter,</i> si ce n'était pas après deux années véritablement sous tension, peut-être que la pilule serait mieux passée. Ou peut-être pas. Le problème de cette saison - que l'on rebaptisera gentiment "Les mésaventures de Moustache" - c'est qu'elle s'appuie sur un personnage assez agaçant et dont la capacité à gober vainement du temps d'antenne est assez édifiante (3).<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjYoSubAt0G7VirlUJOh172zdC8Qc1WzjUTg7Yicy5pUwa_pBllO5H5fiWXil6yjzyjIor2LHuZdP5YdUCuIf4eC3DaweXH60bzftbGjP_Y8sMCMJUkwrNsR0Msji2trEThv-mbinXlKMND/s1600/DexterS3D.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjYoSubAt0G7VirlUJOh172zdC8Qc1WzjUTg7Yicy5pUwa_pBllO5H5fiWXil6yjzyjIor2LHuZdP5YdUCuIf4eC3DaweXH60bzftbGjP_Y8sMCMJUkwrNsR0Msji2trEThv-mbinXlKMND/s400/DexterS3D.jpg" width="306" /></a></div>
Si Miguel n'était pas aussi caricatural, s'il était lui aussi en proie à des doutes un poil plus complexe que "Ouais en fait, mon papa à moi aussi, il était pas cool : viens on va discuter le bout de gras (et le trancher aussi)", l'histoire aurait vraiment pu marcher.<br />
<br />
Peut-être même que la conclusion n'aurait pas été ratée (franchement entre la fin des deux premières saisons, il n'y a pas photo).<br />
<br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><b>Un coup de moins bien, </b></span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><b>mais pas non plus un drame</b></span><br />
<br />
Heureusement, il reste Debra : la fille Morgan continue son bout de chemin et son personnage de flic prend encore un peu plus de volume pendant la saison 3. Ce qui est plutôt heureux quand on voit ce qu'il advient d'Angel et La Guerta.<br />
<br />
Maintenant, il ne faut pas non plus exagérer : le tout reste plus que regardable. Moins réussi que ce qui a été produit auparavant mais avec de vrais bons moments.<br />
<br />
On dirait donc que c'est plus une baisse de tension qu'autre chose. Ou un poil de moustache dans la soupe. Ce n'est pas très agréable mais il n'y a pas non plus de quoi couper l'appétit.<br />
<br />
Bien à vous,<br />
Benny<br />
<br />
(1) <i>Ah, Rudy : tu avais la tête de l'emploi mais on t'aimait bien...</i><br />
(2) <i>Ah, Lila : toi, tu n'avais pas le corps de l'emploi, mais on l'aimait (vraiment) bien aussi...</i><br />
(3) <i>L'intégration de la storyline avec Margo Martindale ne dit pas autre chose.</i>Bennyhttp://www.blogger.com/profile/15071439891536511244noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4260105716531602594.post-58891282789407981132012-09-09T22:00:00.000+02:002012-09-09T22:06:31.765+02:00L'InstantMusique #18 : "The Chain" (Florence + The Machine)<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiZPsI0-J6PngaVKXM6R3QahFvlLDzcnjgiTUZYPR1l9RGBgTSY_zOZOMgB0pm1qgzFwhR-zvAdX0Wrh-_mWlq-vCB_9m0IIl8Qs4hYGdVZfhgTVfYJE47-0m3lWK7KC8jVGbuk-ASEZ40z/s1600/FloMachine.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiZPsI0-J6PngaVKXM6R3QahFvlLDzcnjgiTUZYPR1l9RGBgTSY_zOZOMgB0pm1qgzFwhR-zvAdX0Wrh-_mWlq-vCB_9m0IIl8Qs4hYGdVZfhgTVfYJE47-0m3lWK7KC8jVGbuk-ASEZ40z/s400/FloMachine.jpg" width="400" /></a></div>
En ce moment, j'écoute la version originale de cette chanson en boucle (parmi d'autres). Extraite de l'album Rumours, carton de l'année 1977 en Angleterre (31 semaines de présence en tête du Bilboard, quand même...), <b><i>The Chain</i> est une véritable pépite, toute en mélodie et pleine d'énergie.</b><br />
<br />
Rien d'étonnant à ce que Florence + The Machine aient repris ce titre lors de la passage sur la scène magique du Glastonbury Festival en 2010. <b>C'est un peu comme si cette reprise était une évidence pour le groupe emmené par Florence Welch:</b> sur ce coup, la mise en images à même quelque chose de magique. Les mains de la harpiste sur les cordes, le soleil qui joue à cache-cache avec le manche de guitare, le public en délire et, bien sûr, la flamboyante Florence...<br />
<br />
Un joli moment d'été, alors que la saison, chez nous, est en train de s'achever. Une perle à admirer sans attendre.<br />
<br />
<object height="360" width="640"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/-IJYYrixqaI?version=3&hl=fr_FR"></param>
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<br />
<br />
Bien à vous,<br />
BennyBennyhttp://www.blogger.com/profile/15071439891536511244noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4260105716531602594.post-62540583686670074222012-08-29T19:41:00.000+02:002012-08-29T22:29:36.948+02:00Les questions de l'été : Bon, finalement, "Animal Practice", ça tient la route ou pas ?<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgq4QRxwYEuBYqsexjdExV4g9UgoqaUzIgN-0Fbss_-1pffF-AeLBrlSQItkP1eJHuuyPojD5VhfzgY3NCUTefXN_FiUZQARMNFt98EOJGDCc_JFeLnV6PUGKPZgbaxGQXnOW1EKVtd8F_q/s1600/AnimalPractice.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="266" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgq4QRxwYEuBYqsexjdExV4g9UgoqaUzIgN-0Fbss_-1pffF-AeLBrlSQItkP1eJHuuyPojD5VhfzgY3NCUTefXN_FiUZQARMNFt98EOJGDCc_JFeLnV6PUGKPZgbaxGQXnOW1EKVtd8F_q/s400/AnimalPractice.jpg" width="400" /></a></div>
En mai dernier, <a href="http://lemondedebenny.blogspot.fr/2012/05/trailers-est-il-la-selection-des-bandes.html">alors que les trailers arrivaient en rafale sur le web,</a> celui d'<i>Animal Practice</i> a retenu mon attention. Je sais : ça peut surprendre quand on connaît l'argument principale de la sitcom de NBC.<br />
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<br /></div>
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Ce qui m'a plu ? Pas forcément ce que j'avais vu dans la bande annonce mais ce que le pitch ouvrait comme perspectives éventuelles.<br />
<div>
<br /></div>
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Vétérinaire peu conventionnel, le docteur George Coleman est une sorte de Gregory House du mammifère. Plus à l'aise avec les animaux qu'avec les humains, il voit sa vie prendre un autre tournant après le décès de la propriétaire de la clinique pour laquelle il travaille. La direction de l'établissement revient effectivement à Dorothy Crane, la petite-fille de la défunte qui est aussi son ex.</div>
<div>
<br /></div>
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Les histoires remplies d'animaux de tout poil, on aime ou on n'aime pas. Personnellement, ça ne me pose pas de problème particulier à partir du moment où les scènes avec des homo sapiens sont bien écrites. </div>
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<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgVHuIIN8VB2hwyQctUGzy1j8PuVyg8U0ob5iDUl96VWZ5-GQRD0lvuFhH5lKa01S7knJObFWw88KHG2yAV_HK_GtmgQP402LyYZF6pUAFRKo5dIzwM32qUdutAzdyz5hfUxvnMMxfzvVp1/s1600/AnimalPractice2.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="247" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgVHuIIN8VB2hwyQctUGzy1j8PuVyg8U0ob5iDUl96VWZ5-GQRD0lvuFhH5lKa01S7knJObFWw88KHG2yAV_HK_GtmgQP402LyYZF6pUAFRKo5dIzwM32qUdutAzdyz5hfUxvnMMxfzvVp1/s400/AnimalPractice2.jpg" width="400" /></a></div>
<div>
Un projet de ce type, s'il est par exemple confié à la bande de Victor Fresco (<i>Better Off Ted, </i>comédie dont je compte bien vous parler prochainement), ça peut passer. Ca peut même être carrément réjouissant.</div>
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<br /></div>
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<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><b>Il est drôle le singe... </b></span></div>
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<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><b>non ? Euh...</b></span></div>
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<br /></div>
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Sauf que là, on a affaire à Alex Tanaka et Brian Gatewood. Un duo qui ne parvient pas à faire décoller son sujet, j'aurais même envie de dire "à le dépasser", pour nous proposer une vraie comédie loufoque portée par des personnages.</div>
<div>
<br /></div>
<div>
Résultat : on est coincé entre des gags animaliers plutôt pouet pouet et une exposition des protagonistes très superficielle. Le pilote est donc plutôt raté et j'ai du mal à imaginer que la suite soit autrement plus excitante.</div>
<div>
<br /></div>
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Maintenant, on peut toujours être agréablement surpris : la diffusion de la série aura lieu en septembre.</div>
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Wait & See, comme on dit.</div>
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Bien à vous,</div>
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Benny </div>
</div>
Bennyhttp://www.blogger.com/profile/15071439891536511244noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4260105716531602594.post-10041836216629256332012-08-27T13:06:00.001+02:002012-08-27T13:06:54.186+02:00L'album d'août : "Last of a Dyin Breed" (Lynyrd Skynyrd)<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiR-8LIBHI5HvwwilH9UqSxm9eUYD-LDx1O5Qr_oTHwL8VUVXKxmzLuRVW_tWNkJMnsNexdj3T9_uFpqa6Wj7DYTyxpek2DjPCeSqRLs1qM80Iians8RWKtVxW9l9wHdghJdPbo_Z5ryGlS/s1600/Lynyrd.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiR-8LIBHI5HvwwilH9UqSxm9eUYD-LDx1O5Qr_oTHwL8VUVXKxmzLuRVW_tWNkJMnsNexdj3T9_uFpqa6Wj7DYTyxpek2DjPCeSqRLs1qM80Iians8RWKtVxW9l9wHdghJdPbo_Z5ryGlS/s400/Lynyrd.jpg" width="400" /></a></div>
Le Sud est-il immortel ? C'est ce que les membres toujours debout du groupe Lynyrd Skynyrd veulent affirmer avec force, avec un nouvel album qui vient tout juste de sortir.<br />
<br />
En 2009, la sortie de <i>Gods and Guns,</i> qui marquait un énième retour de la formation insubmersible après six années de silence, avait été assez fraîchement accueilli par la critique : difficile de toujours retrouver ce qui a effectivement fait le succès du groupe dans ce nouvel opus.<br />
<br />
Bonne nouvelle cette fois-ci, l'ensemble se tient mieux : mélodiquement, le quinze titres propose quelque chose d'aussi varié que travaillé.<br />
<br />
De <i>Ready To Fly</i> à <i>Good Teacher,</i> on a là quelque chose de vraiment très efficace et entraînant... et ça fait plaisir. Piano, guitares, choeurs et batterie rappellent en effet que le sud des States produit toujours un son vraiment singulier. Efficace et souvent émouvant.<br />
<br />
Maintenant, avec Lynyrd Skynyrd, c'est toujours un peu le même problème : si on ne s'est pas remis du crash d'avion qui a emporté le premier chanteur du groupe, on peut avoir l'impression de ne jamais vraiment retrouver la formation mythique des années 70.<br />
<br />
Johnny Van Zant a beau en effet avoir une vraie bonne voix, celle de son frère Ronnie apportait vraiment un truc singulier à des compositions comme <i>Sweet Home Alabama, Simple Man</i> ou encore l'incontournable <i>Free Bird.</i> Et je crois que je suis un peu passéiste sur ce coup, malheureusement.<br />
<br />
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<br />
<br />
Le mieux dans ces cas-là, c'est encore d'apprécier l'album pour ce qu'il est. En jetant un voile sur le passé. Ce qui marche plutôt pas mal pour apprécier <i>Last of a Dyin Breed,</i> lequel est -je le redis- tout de même bien réussi.<br />
<br />
Bien à vous,<br />
Benny<br />
<br />
<br />Bennyhttp://www.blogger.com/profile/15071439891536511244noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-4260105716531602594.post-6861880511659108722012-08-24T21:12:00.001+02:002012-08-24T23:38:36.708+02:00Mon Village à moi<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhRomGV3vyeXY28-0FEG5BDZg3KluRM4SapEeuP6AEjOECSn3E7xUSsmJgl77VbVHqfEjg-84zxO5SdEBjvfG-QCgIrhswFtRCnzFktCYS9UKigfpwj_2vVhHdWQGx_N1sACr8JYRNroeGG/s1600/village.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhRomGV3vyeXY28-0FEG5BDZg3KluRM4SapEeuP6AEjOECSn3E7xUSsmJgl77VbVHqfEjg-84zxO5SdEBjvfG-QCgIrhswFtRCnzFktCYS9UKigfpwj_2vVhHdWQGx_N1sACr8JYRNroeGG/s400/village.jpg" width="400" /></a></div>
Taper juste. Dire tout ce que cela aura été pour moi sans faire dans le post "copinage stérile", qui n'intéresse pas grand'monde. C'est ma mission du jour et je l'accepte, alors que je ne pouvais écrire ces quelques lignes à l'instant T, puisque j'étais loin des autoroutes de l'information.<br />
<br />
<b>Le 4 août dernier, <a href="http://www.a-suivre.org/levillage/home.php">Le Village,</a> webzine consacré aux séries françaises et européennes, a sorti <a href="http://www.a-suivre.org/levillage/le-dernier-edito-retour-sur-le-village.html">son dernier édito,</a> </b>annonçant la fin d'une aventure qui aura duré cinq ans et demi. Sur ce blog, j'ai beaucoup parlé de <a href="http://www.a-suivre.org/usa/">pErDUSA</a> mais assez peu de son double européen. La raison : pendant longtemps, trop longtemps, je ne me suis intéressé qu'aux séries nord-américaines. Il aura fallu la plume alerte, le goût du partage et l'enthousiasme communicatif de Sullivan Le Postec pour que je me décide à sauter le pas. C'était avec <a href="http://lemondedebenny.blogspot.fr/2011/02/sherlock-le-remake-elementaire.html">Sherlock,</a> c'était en 2011. Et c'était super chouette.<br />
<br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><b>Des découvertes sur et autour de l'écran</b></span><br />
<br />
A l'époque, je réfléchissais déjà sérieusement à la perspective de rejoindre la Grande Méchante Ville mais je ne me serais jamais imaginé au Village. J'ai pourtant poursuivi mes expérimentations européennes en lisant les articles de l'équipe et une fois arrivé sur place, je me suis lancé. L'envie de vivre <b>une nouvelle aventure collective m'aura conduit vers une histoire qui aura été très différente de ce que j'ai vécue à la BennyCorp. Mais elle aura vraiment participé à mon installation dans une vie et une ville nouvelles.</b><br />
<br />
Je ne crois pas trahir un secret d'état en vous confiant que j'ai su assez vite que la saison 2011/2012 serait la dernière. Sullivan m'a prévenu tôt : je me suis donc dis qu'il fallait que j'en profite résolument. Pour rencontrer le plus de monde possible pour mes projets... mais pas que.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj_kGeejRR8lIcI2YZAHFDbEl3DiKcUOe_2x7l5pr8RxnHx66A5LcdwLP8rhKbXMc7TY83Mbz-mER_dcNMbw0_1bzzKFJjxKNj_o9JrVsajdQECfLWhN5zNBtqaKqtpUFSSzCOteSEX10eV/s1600/zak.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="285" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj_kGeejRR8lIcI2YZAHFDbEl3DiKcUOe_2x7l5pr8RxnHx66A5LcdwLP8rhKbXMc7TY83Mbz-mER_dcNMbw0_1bzzKFJjxKNj_o9JrVsajdQECfLWhN5zNBtqaKqtpUFSSzCOteSEX10eV/s400/zak.jpg" width="400" /></a></div>
Finalement, <b>j'ai rencontré du monde mais aussi des univers.</b> De nouvelles séries, de nouvelles nations de la fiction dans lesquelles je n'avais jamais mis le nez jusqu'ici. <a href="http://lemondedebenny.blogspot.fr/2012/02/borgen-la-serie-politique-est-elle.html">Au Danemark,</a> <a href="http://www.allocine.fr/series/ficheserie_gen_cserie=11257.html">en Israël,</a> mais aussi... <a href="http://www.a-suivre.org/levillage/avant-premiere-ainsi-soient-ils-saison-1-episodes-1-a-3.html">en France,</a> et cela <a href="http://www.a-suivre.org/levillage/avant-premiere-zak-saison-3-episodes-3-et-4.html">de plusieurs façons.</a><br />
<b><br /></b>
<b>Cette année au Village m'aura en effet surtout permis de redécouvrir les séries bleu, blanc, rouge.</b> D'aller au delà du constat plus ou moins négatif pour repérer des artistes qui ont des choses à dire et qui ont tout à gagner à travailler dans la continuité.<br />
<br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><b>Garder un oeil sur (toute) l'Europe...</b></span><br />
<br />
Clairement, le téléspectateur que je suis pense que le chemin est long pour que je devienne accro d'une série de chez nous comme j'ai pu l'être d'Urgences, <i>Due South, The West Wing </i>ou <i>Code Quantum.</i> Mais il est faisable : je suis surtout complètement ouvert à cette perspective. Et ça, je le dois vraiment au Village, à son rédacteur en chef comme à Dominique Montay et Emilie Flament.<br />
<br />
Au bout du compte, dans une année où beaucoup de choses ont changé pour moi, ce n'est pas rien.<br />
Et il fallait que ce soit dit, en attendant la suite.<br />
<br />
Bien à vous,<br />
Benny<br />
<br />Bennyhttp://www.blogger.com/profile/15071439891536511244noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-4260105716531602594.post-18351235138574814092012-08-20T13:35:00.000+02:002012-08-21T09:42:37.201+02:00L'InstantMusique #17 : "Dancing Shoes" (Rhythms Del Mundo)<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgnhigEFvNV-ADqsHUXn505g41k9BlfKlw2MKfpq6tY-RpsJt_DIytvGNIdpmeVYObx76Z_DJ8FCk-JHgF2Ib_EvPwO98ImBlflognIU2rs9FYDWXJXf02UIxRtrzoT3rFLu-1lWJSK94ov/s1600/DancingShoes.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgnhigEFvNV-ADqsHUXn505g41k9BlfKlw2MKfpq6tY-RpsJt_DIytvGNIdpmeVYObx76Z_DJ8FCk-JHgF2Ib_EvPwO98ImBlflognIU2rs9FYDWXJXf02UIxRtrzoT3rFLu-1lWJSK94ov/s400/DancingShoes.jpg" width="400" /></a></div>
C'est le clip parfait quand on traverse une période de forte chaleur... et je l'ai trouvé par hasard. Revisitant sur des rythmes cubains un des meilleur titres de l'album <i>Whatever People Say I Am, That's What I'm Not</i> des Arctic Monkeys, cette reprise fonctionne vraiment bien.<br />
<br />
Ce titre est disponible sur le premier volume de Rhythms Del Mundo, une série de compilations qui réunit les musiciens de Buena Vista Social Club et plusieurs formations et artistes à tendance pop rock.<br />
<br />
Enregistré en 2006, ce premier album a fait des petits depuis : en quatre ans, jusqu'en 2010, cinq enregistrements ont eu lieu. Et à mon sens, <i>Dancing Shoes</i> fait partie des tous meilleurs titres.<br />
<br />
Je vous laisse l'apprécier.<br />
<br />
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<br />
<br />
Bien à vous,<br />
Benny<br />
<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjoG8qH86_O41_FVaVS1wmPWmBXq1uO0QuNXxsR_pXJkXSJFlKy6VpuFApc_KKZN2AcsXXsQsf6lGtwszFZclKDNxD_bqUAxrf3P_MJXuG6MupjQ4tkS64tGPjjcFfmzlAhFFAJN8GyJNtv/s1600/PrivatePractice.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjoG8qH86_O41_FVaVS1wmPWmBXq1uO0QuNXxsR_pXJkXSJFlKy6VpuFApc_KKZN2AcsXXsQsf6lGtwszFZclKDNxD_bqUAxrf3P_MJXuG6MupjQ4tkS64tGPjjcFfmzlAhFFAJN8GyJNtv/s400/PrivatePractice.jpg" width="276" /></a></div>
Je n'en reviens toujours pas. Moi qui ai toujours dit que <b><i>Grey's Anatomy </i>et les histoires produites par Shonda Rhymes me laissent plus que froid, </b>je dois aujourd'hui vous faire un terrible aveu.<br />
<b><br /></b>
<b>Ce soir, <i>Private Practice</i> débute sa saison 4 sur France 2... </b>et bon sang, vous pouvez être sûr que <b>je vais regarder ces épisodes.</b><br />
<br />
Mine de rien, c'est assez déstabilisant.<br />
<br />
Comment est-ce que tout a commencé ? Je crois que c'était un accident. Un moment posé devant la télé avec mes parents, avec une revue dans les mains en attendant qu'ils aillent se coucher et que je puisse récupérer la télécommande, pour regarder <i>Deadwood</i> en DVD.<br />
<br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><b>Anatomie d'un accident</b></span><br />
<br />
C'était l'an passé et... j'ai été attrapé par un bout d'histoire. Plus précisément, <b>j'ai aimé la description de la relation unissant Cooper</b> (Paul Adelstein, que j'aime vraiment bien) <b>et Violet</b> (Amy Brenneman, laquelle revient régulièrement dans mon parcours de sériephile, de<i> NYPD Blue</i> à <i>Judging Amy</i>). Le pédiatre et la psy sont amis, ils sont vraiment très proches et ça passe vraiment bien... loin de toute tension sexuelle artificielle.<br />
<br />
Ce n'est pas le seul cas de figure. Mais là, il y a eu un truc.<br />
<br />
Du coup, j'ai continué. <b>J'ai retrouvé avec plaisir Kate Walsh</b> aperçue vite fait dans la série phare de Rhymes (et elle est assez sublime, quand même...), <b>je suis tombé sous le charme de KaDee Strickland</b> et je trouve que les histoires médicales sont assez prenantes. En plus, il y a Brian Benben, et même Taye Diggs et Tim Daly sont supportables. Donc...<br />
<br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><b>C'est soapy... mais ça passe (Argh !)</b></span><br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhfZBKvQuCkSH48FQR7uRbSxj3rlnWo1vnuWgdJBCjfo-YJtxJZ0vc_uYI8hz4ljrqWJZ4qWGK7K6gc24Jmm9jG_X6O4WcvIetRbcuGwWcTBwTZ45BrRS06oIVj9Yz0YMLKBSoIW337m_mF/s1600/katewalsh.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="285" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhfZBKvQuCkSH48FQR7uRbSxj3rlnWo1vnuWgdJBCjfo-YJtxJZ0vc_uYI8hz4ljrqWJZ4qWGK7K6gc24Jmm9jG_X6O4WcvIetRbcuGwWcTBwTZ45BrRS06oIVj9Yz0YMLKBSoIW337m_mF/s400/katewalsh.jpg" width="400" /></a></div>
Bon, soyons francs : <b>on retrouve les éléments qui me rebutaient complètement dans <i>Grey's Anatomy</i> </b>(des moments d'hystérie qui peuvent être balourds, des éléments hyper soapy -1- notamment en fin de saison...) <b>mais là, encore une fois ça passe.</b> Comme si tout était mieux dosé.<br />
<br />
Les personnages masculins manquent parfois de relief (impression que j'ai toujours eu devant les aventures de <i>Meredith, the girls and the boys</i>), mais les histoires médicales s'articulent mieux.<br />
<br />
Je ne vais pas descendre en flèche <i>Grey's Anatomy (2) </i>et être honnête : je n'ai pas vu beaucoup d'épisodes, ça ne me parle pas. Pas du tout. Du coup, je ne pensais vraiment pas tomber sous le charme des aventures du cabinet d'Ocean Side... et c'est pourtant le cas. <b>C'est bien produit et quand on rentre dedans, on a du mal à en sortir.</b><br />
<br />
Bon sang, si ça se trouve, je vais jeter un oeil à <i>Scandal</i>.<br />
Aidez-moi !<br />
<br />
Bien à vous,<br />
Benny<br />
<br />
(1) : <i>J'adore ce mot. Le glisser partout, c'est ma nouvelle passion.</i><br />
<i>(2) : Et pourtant, hein... ce serait facile et cathartique.</i>
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</script>Bennyhttp://www.blogger.com/profile/15071439891536511244noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4260105716531602594.post-3769015066790766752012-08-17T20:35:00.000+02:002012-09-14T02:58:01.981+02:00"Be Free, Dre"<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjc0_eXYlIv2iwR0HlbwTVE_2raeJXY25g22DRyI8MJTptdp12m7R9CIjTORy_2xRboy2q2HyOzLB1E7mT_vAROAaQ5ZRJgxvH5sSU2fp5Rbk8wzhvtiaokrwwVlOR_7sUC-9YJVG6EEe_V/s1600/McCullough2.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="266" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjc0_eXYlIv2iwR0HlbwTVE_2raeJXY25g22DRyI8MJTptdp12m7R9CIjTORy_2xRboy2q2HyOzLB1E7mT_vAROAaQ5ZRJgxvH5sSU2fp5Rbk8wzhvtiaokrwwVlOR_7sUC-9YJVG6EEe_V/s400/McCullough2.jpg" width="400" /></a></div>
Je viens de découvrir <a href="http://davidsimon.com/">The Audacity of despair,</a> le blog de David Simon. Et du même coup, un billet annonçant la mort de DeAndre McCullough, l'un des principaux visages de <i>The Corner : enquête sur un marché de la drogue à ciel ouvert</i> que j'ai <a href="http://lemondedebenny.blogspot.fr/2011/10/le-livre-doctobre-corner-partie-1-david.html">chroniqué ici-même</a> l'année dernière.<br />
<br />
Emotionnellement, ça s'appelle prendre les montagnes russes<br />
<br />
Pas plus tard qu'hier, je disais à quelqu'un que parfois, vous trouvez pile la série qu'il vous faut. Dans le fond comme dans la forme, elle est celle qui vous convient vraiment. Et elle vous parle plus que d'autres, elle vous parle vraiment. Ca doit être une question de moment.<br />
<br />
Ce soir, au moment d'écrire ces quelques lignes, je m'aperçois qu'il en va en fait ainsi pour toutes les histoires. Quelle que soit leur forme. Et je me rends compte que <i>The Corner, </i>au moment où j'ai quitté un job, un appartement, une ville et une vie pour m'installer dans la Grande Méchante Ville, c'était l'histoire que je recherchais. Sans le savoir.<br />
<br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><b>Une vie avec la dope</b></span><br />
<br />
J'ai déjà dit tout le bien, j'ai déjà décrit toute la puissance qui habite ce récit. Je n'ai pas grand-chose à rajouter à ce sujet. Mais je me rends compte que cette histoire, ses protagonistes m'habitent depuis de longs mois. Et l'annonce de la mort de DeAndre Mc Cullough me trouble de manière étonnante.<br />
<br />
McCullough a eu une vie tumultueuse, même si son chemin et celui de David Simon et Ed Burns se sont plusieurs fois croisé. Il a notamment joué un rôle dans la saison 3 de <i>The Wire :</i> on le voit ci-dessous au côté de Brother Mouzone.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiIxyL7KtV2gYO5HwG_6JUxBihwt4C94gcRi-aqwv29tOj_iE-nnw-5Vs-Lg0dOlkGe1N9Cvs5lyp45n2tllPw0jINeLIopW84aaACR-A_ErFHiACjQDUbLMNKIcZWw6xQl4oB617pw910x/s1600/McCullough.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="416" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiIxyL7KtV2gYO5HwG_6JUxBihwt4C94gcRi-aqwv29tOj_iE-nnw-5Vs-Lg0dOlkGe1N9Cvs5lyp45n2tllPw0jINeLIopW84aaACR-A_ErFHiACjQDUbLMNKIcZWw6xQl4oB617pw910x/s640/McCullough.jpg" width="640" /></a></div>
<br />
<div style="text-align: center;">
Ironie de l'histoire : j'ai vu ces épisodes il y a moins d'une semaine...</div>
<br />
Etonnant gamin, malin et pas dénué de coeur, DeAndre Mc Cullough a toujours vécu avec la drogue. Dans les pages du livre, il incarne quelque chose de magnifique. Parfois indomptable, parfois très fragile.<br />
<br />
Ex-dealer du Corner, il est tombé dans la dope et c'est ce qui a entraîné sa disparition. <a href="http://davidsimon.com/deandre-mccullough-1977-2012/">Dans son billet,</a> Simon dit qu'il n'a jamais vu un type être aussi triste quand il était défoncé.<br />
<br />
Dans mon esprit, DeAndre Mc Cullough avait la vingtaine. Il est en fait mort à 35 ans. Et je ne sais pas pourquoi, mais la nouvelle de sa disparition me tord le ventre. Complètement.<br />
<br />
Bien à vous,<br />
BennyBennyhttp://www.blogger.com/profile/15071439891536511244noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-4260105716531602594.post-15455104057602133822012-08-16T23:12:00.003+02:002012-08-16T23:57:55.104+02:00L'heure de rechausser les bottes de cowboy et le chapeau<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhS3uzqfodgBvKerdz1X_GZI3wBCVcZuX44JqYUSyedD4IGnyd8Le7TBgJOrqbZT1IWIJ4isxD2no3ECNSJzY2gIZtgzW8C30RT9eqnRXEi7Qb3_UPn3eT4CX8uFbgnHYw_5Mmh64fmKUb8/s1600/Deadwood.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="276" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhS3uzqfodgBvKerdz1X_GZI3wBCVcZuX44JqYUSyedD4IGnyd8Le7TBgJOrqbZT1IWIJ4isxD2no3ECNSJzY2gIZtgzW8C30RT9eqnRXEi7Qb3_UPn3eT4CX8uFbgnHYw_5Mmh64fmKUb8/s400/Deadwood.jpg" width="400" /></a></div>
Eh bien voilà. Après une bonne quinzaine de jours loin d'un ordi et à profiter du soleil de BennyCity, il fallait bien rentrer. En ligne de mire, une deuxième année dans la Grande Méchante Ville, de nouvelles aventures ouebesques et des projets à mener à bien, le plus loin possible.<br />
<br />
La pause a fait du bien, et je vais pouvoir sévir à nouveau à cette adresse (avec la suite des chroniques estivales, des reviews en pagaille et toujours pas mal de musique). 2012/2013, me voilà.<br />
<br />
Ca vaut bien un clip avec feu Gary Coleman et un ex monsieur Pamela Anderson pour annoncer la couleur, non ?<br />
<br />
<object height="480" width="640"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/LK4p-3zjq4s?version=3&hl=fr_FR"></param>
<param name="allowFullScreen" value="true"></param>
<param name="allowscriptaccess" value="always"></param>
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<br />
<br />
Rendez-vous dès demain pour la suite.<br />
Bien à vous,<br />
BennyBennyhttp://www.blogger.com/profile/15071439891536511244noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4260105716531602594.post-91753387521844353202012-07-30T01:00:00.000+02:002012-07-30T01:00:04.358+02:00L'InstantMusique #16 : "Greenback Boogie" (Ima Robot)<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgGdsJfIlAKEw8ReWpjZZjrbjZVlQa48TCHXwqgRAvlBDjZXF_amHGOZ5lKRg2BwWDakI0r9PqlSJDOZ52GozZL9Mm61TaDsocxghiTZh9qCT16hEb2GDGFoOanb9t8ZgUGHMavgg2u1d7y/s1600/ImaRobot.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="230" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgGdsJfIlAKEw8ReWpjZZjrbjZVlQa48TCHXwqgRAvlBDjZXF_amHGOZ5lKRg2BwWDakI0r9PqlSJDOZ52GozZL9Mm61TaDsocxghiTZh9qCT16hEb2GDGFoOanb9t8ZgUGHMavgg2u1d7y/s400/ImaRobot.jpg" width="400" /></a></div>
Troisième clip à l'honneur en ce mois de juillet, <i>Greenback Boogie</i> est un air que vous connaissez bien si vous aimez la série <i>Suits,</i> diffusée sur USA Network et dont on attend encore la diffusion en France.<br />
<br />
Aujourd'hui, pas question de vraiment s'arrêter sur Harvey Spector et Mike Ross : c'est bel et bien le clip imaginé par Frank Jerky qui mérite toute votre attention.<br />
<br />
Le principe est simple (une vue plongeante, des saynètes qui s'enchaînent) mais c'est redoutablement efficace et bien filmé.<br />
<br />
<object height="360" width="640"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/Slgj96aXgQk?version=3&hl=fr_FR"></param>
<param name="allowFullScreen" value="true"></param>
<param name="allowscriptaccess" value="always"></param>
<embed src="http://www.youtube.com/v/Slgj96aXgQk?version=3&hl=fr_FR" type="application/x-shockwave-flash" width="640" height="360" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true"></embed></object>
<br />
<br />
Ca méritait donc que l'on s'y arrête, histoire de préciser au passage que les Californiens d'Ima Robot ont trois albums rock à leur actif. Le dernier est sorti en 2010 et s'intitule <i>Another's Man Treasure.</i><br />
<br />
Bien à vous,<br />
BennyBennyhttp://www.blogger.com/profile/15071439891536511244noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4260105716531602594.post-18003679360289208402012-07-26T19:59:00.000+02:002012-07-26T22:36:05.332+02:00Quatre grandes catégories de moustache dans les séries des années 2000<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEggLsCUf0POxzJil_d0lMItbfOVkYipepKhAOkBEDV6d4NbfXaupmy_yM1n3C13WBomoOelF2TRVjZIv14BalvNU_Xmcc81PdmcQuXzXPvCWZxm6nkpVX4SaGHqbCmvmsSvO08oxXYGT-tk/s1600/Moustache.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="165" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEggLsCUf0POxzJil_d0lMItbfOVkYipepKhAOkBEDV6d4NbfXaupmy_yM1n3C13WBomoOelF2TRVjZIv14BalvNU_Xmcc81PdmcQuXzXPvCWZxm6nkpVX4SaGHqbCmvmsSvO08oxXYGT-tk/s400/Moustache.jpg" width="400" /></a></div>
Ce qu'il y a de bien, avec l'été et le temps de cerveau disponible qui l'accompagne, c'est que l'on peut se consacrer à des sujets de fond. Des vrais. Des compliqués, avec une question cruciale et des arguments bien choisis. Des posts dérangeants, qui rendent justement compte du caractère singulier d'un thème.<br />
<br />
Mais bon, l'été, c'est aussi la période où on aime manger des glaces en rigolant bêtement, donc... voici un vrai-faux carré d'as des différents acteurs qui ont choisi de se faire pousser la moustache pour un rôle, et qui ont eu plus ou moins de succès.<br />
<br />
<i>(Sinon, faites gaffe : là, vous avez de la glace au bout du menton - ça fait sale).</i><br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhC5TYnttLsPEL1Zm5mpIL43wkorsBSFVH_Ud9G8FhuuQj-w8F3jHkhyphenhyphennmG0x0Ig1kNzil3foy8lC2ao63gH_kTh40RgZmNf7TdfH2594j4j0OxYDKOW0AV2AYl4Gli-1gl0_lKoGxC_Qll/s1600/MoustacheOlyphant.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhC5TYnttLsPEL1Zm5mpIL43wkorsBSFVH_Ud9G8FhuuQj-w8F3jHkhyphenhyphennmG0x0Ig1kNzil3foy8lC2ao63gH_kTh40RgZmNf7TdfH2594j4j0OxYDKOW0AV2AYl4Gli-1gl0_lKoGxC_Qll/s400/MoustacheOlyphant.jpg" width="378" /></a></div>
<div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><b>CATEGORIE 1 : La moustache qui vous va bien, mais bon vu que vous étiez cool au départ, ça change pas granch'</b></span></div>
<br />
Le titre est un peu long et en même temps, une fois qu'on l'a écrit, il n'y a pas beaucoup plus à rajouter.<br />
Pourquoi ? Parce que <b>pour ces acteurs-là, c'est à se demander si la moustache est une bonne idée.</b><br />
<br />
Beaux gosses, bons interprètes, ces gens (assez agaçants, il faut bien le dire) n'en ont pas besoin pour attirer l'attention : c'est tout juste si on s'arrête vraiment sur les poils qu'ils ont au-dessus de la bouche et du menton.<br />
<br />
N'est-ce pas, <b>Timothy Olyphant (Deadwood) ?</b><br />
<b><br /></b><br />
<br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><b>CATEGORIE 2 : La moustache qui fait votre personnalité (ou celle de votre personnage)</b></span><br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjcXwDoEaa0i-mDZ4Bz2Ng8eQ7KBQy_07ejJsed_sIvGB8TBiVkU086cMfP8edw2q6fROpYCLa83duXglSIiRB8xzYMX0ct9p3oJe14eAAG6ntMSIfJ9we1d7oIr-WIdK3m_9yuc3SLbHUE/s1600/MoustacheEarl.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjcXwDoEaa0i-mDZ4Bz2Ng8eQ7KBQy_07ejJsed_sIvGB8TBiVkU086cMfP8edw2q6fROpYCLa83duXglSIiRB8xzYMX0ct9p3oJe14eAAG6ntMSIfJ9we1d7oIr-WIdK3m_9yuc3SLbHUE/s400/MoustacheEarl.jpg" width="266" /></a></div>
<div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;">
Ces acteurs sont atteints du syndrome dit "de Tom Selleck". <b>Sans, on se dit qu'il leur manque un truc</b> important (un bras ? Un cou ? On cherche...) et on les trouve franchement bizarre. <b>Bien plus qu'un accessoire pileux, la moustache est une sorte d'étendard pour ces artistes. </b></div>
<br />
Un élément exhibé avec fierté et malice au nez de tous. Et ça, messieurs dames, c'est beau. <b>Demandez à Jason Lee</b> (<i>My Name Is Earl</i>): Quand il avait envie qu'on lui lâche les baskets entre deux saisons de la série, il se rasait le dessous du nez. Imparable pour avoir la paix, il paraît.<br />
<br />
A mettre aussi dans cette catégorie : Ted Levine (<i>Monk</i>), Nick Offerman (<i>Parks & Recreation</i>, sauf que lui l'a toujours eu il me semble)<br />
<br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><b>CATEGORIE 3 : La moustache qui vous change en tant qu'homme (mais vraiment)</b></span><br />
<br />
<b>Ce petit tapis de poils, généralement, le public ne le voit pas arriver.</b> Plus fort : l'audience ne peut même pas imaginer l'idée d'un tel développement possible. Et pourtant, pourtant... le coup de poker s'avère incroyablement payant. Parce que <b>mine de rien, cette stachemou', elle change bien comme il faut l'image que l'on se faisait de vous.</b><br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhQ90kbeFA4K-Uk7AovvH9JIF99bN7hMa853NBc6FsQnoq8pu6dTIdUCpMzE5wR9WXa4FREM1SVCG4Bo513IAq8xEhXJHhyipxFXJDOIBPywnQK0hiZ7nMGSR3UCy7KYW9efE3OH_Yl9fUz/s1600/MoustacheWhitford.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="282" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhQ90kbeFA4K-Uk7AovvH9JIF99bN7hMa853NBc6FsQnoq8pu6dTIdUCpMzE5wR9WXa4FREM1SVCG4Bo513IAq8xEhXJHhyipxFXJDOIBPywnQK0hiZ7nMGSR3UCy7KYW9efE3OH_Yl9fUz/s400/MoustacheWhitford.jpg" width="400" /></a></div>
<b>L'exemple roi, c'est Bradley Whitford</b> et son changement de look pour <i>The Good Guys</i> de Matt Nix. Je ne sais pas pourquoi, mais en l'espace d'un été, de la fin de <i>The West Wing</i> au lancement de <i>Studio 60,</i> j'ai eu l'impression que l'acteur avait pris un bon petit coup de vieux.<br />
<br />
Par le biais d'une "opération bacchantes" étonnante, il a donné d'entrée un truc à son personnage de flic improbable. Bien joué, Bradley.<br />
<br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><b>CATEGORIE 4 : La moustache qui fait dire aux gens autour de vous "non, mais non : c'est pas possible..."</b></span><br />
<br />
Dans l'esprit, les artistes qui se sont dit "c'est bon : laisse pousser" comptaient bien finir triomphalement dans la catégorie juste au dessus. Raté. L'accessoire était là pour apporter une touche particulière, colorer un rôle et embellir une composition d'acteur.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEggt6u8ByE9en7Sp5llqNH_KiK5ColCEz1qjyM8QoQhw4RcQNhyphenhyphenEcCVyJGjNmTIO3uJQ6oQMPH-UiXEaMvxRQO8zfQ5N1N-tMU39uKfPYJ5q1UdDURzdLx8voX1NeB8lqNDysOVwWRlKcg1/s1600/MoustacheSmits.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="270" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEggt6u8ByE9en7Sp5llqNH_KiK5ColCEz1qjyM8QoQhw4RcQNhyphenhyphenEcCVyJGjNmTIO3uJQ6oQMPH-UiXEaMvxRQO8zfQ5N1N-tMU39uKfPYJ5q1UdDURzdLx8voX1NeB8lqNDysOVwWRlKcg1/s400/MoustacheSmits.jpg" width="400" /></a></div>
Dans les faits, c'est un peu comme un accident de voiture : on ne devrait pas regarder, on devrait faire autre chose que de fixer la glorieuse... mais ce n'est tout simplement pas possible. <b>Elle est ridicule, elle est superflue, elle est gênante : en soi, c'est un vrai firewall qui vous empêche d'entrer dans une histoire. Et c'est très, très troublant.</b><br />
<br />
La palme en la matière revient peut-être à ce pauvre <b>Jimmy Smits dans la saison 3 de <i>Dexter</i>. </b>Pour incarner le dangereux Miguel Prado, il s'est dit qu'un peu de poils ne pourrait pas faire de mal. Mieux : cela devait, sur le papier, renforcer le caractère sombre de son personnage (ben oui : moustache = danger, c'est évident).<br />
<br />
Mais en fait non. Non, non, non. J'en glisserai sans doute encore deux mots lors de la review de cette troisième saison des aventures du petit père Morgan... (oui, oui : c'est du teasing tiré par les poils).<br />
<br />
Bien à vous,<br />
BennyBennyhttp://www.blogger.com/profile/15071439891536511244noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-4260105716531602594.post-58021635333658646522012-07-24T15:45:00.000+02:002012-07-25T16:56:11.803+02:00L'album de juillet (Disque B) : "I Predict A Graceful Explosion" (Cold Specks)<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhjUnsHSgJ3yy4CWYtd7-d1xITvLO6-2ntafHAEK6Vh7G90mogeG3QtYztzLKtLV-dSyZkULIEPlSuI3bnbT9Xi7mbZbccWSSU9jbdsrI88xtJ7ZmSDIy9Z6oy_Lev94_rM7YKDpAMmBVLj/s1600/ColdSpecks.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhjUnsHSgJ3yy4CWYtd7-d1xITvLO6-2ntafHAEK6Vh7G90mogeG3QtYztzLKtLV-dSyZkULIEPlSuI3bnbT9Xi7mbZbccWSSU9jbdsrI88xtJ7ZmSDIy9Z6oy_Lev94_rM7YKDpAMmBVLj/s400/ColdSpecks.jpg" width="400" /></a></div>
Il y en a pour qui c'est le bruit des vagues, le goût des glaces ou l'odeur de l'odeur de la crème solaire... pour moi, l'été, ça va avec un album de folk blues bien ficelé. Avec une voix profonde, des notes de musiques qui s'allongent alors que les derniers rayons de soleil s'en vont dans le ciel...<br />
<br />
C'est une résurgence de BennyCity, du festival de musique qui est organisé là-bas à cette période de l'année. Un rendez-vous pendant lequel on entend souvent des groupes qui donnent dans ce style de musique.<br />
<br />
C'est amusant de constater, alors que je cherchais un album intéressant à chroniquer dans une période plutôt calme, que ce soit un projet comme Cold Specks qui m'ait attrapé...<br />
<br />
Cold Specks, c'est d'abord Al Spx, une chanteuse canadienne de 22 ans dont la voix rauque sert à merveille un blues venu du sud des Etats-Unis. Le tout est profond, envoûtant et se permet quelques incursions indie qui donnent un peu plus de chair à l'ensemble.<br />
<br />
<object height="360" width="640"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/LN_L6xmz688?version=3&hl=fr_FR"></param>
<param name="allowFullScreen" value="true"></param>
<param name="allowscriptaccess" value="always"></param>
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<br />
Quelque chose me dit que je n'ai pas fini d'écouter cet album dans les prochains jours : je n'écouterais pas ça tout le temps, mais pour certains moments, c'est juste parfait.<br />
<br />
Vu sous cet angle, l'été sera plutôt pas mal... s'il ne pleut plus.<br />
<br />
Bien à vous,<br />
BennyBennyhttp://www.blogger.com/profile/15071439891536511244noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4260105716531602594.post-57799756628563700652012-07-23T22:09:00.003+02:002012-07-23T22:09:55.064+02:00Ces séries qui connaissent la chanson #3 : "Brothers in Arms" (Dire Straits/The West Wing)<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjyAjlOuinmFv7xNaPDU4bdkWNc5wiIEaF5C3mdf1CaqQCyoxVfMaZXZyyl1jY00CKt85JZVtFX1W9NP3tkX2CKAMmChYHYRctLWwGopGr1lRI_pBPvcYotlMhxKueqkwebo9u5Sw_oc6FB/s1600/2cathedrals.png" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="272" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjyAjlOuinmFv7xNaPDU4bdkWNc5wiIEaF5C3mdf1CaqQCyoxVfMaZXZyyl1jY00CKt85JZVtFX1W9NP3tkX2CKAMmChYHYRctLWwGopGr1lRI_pBPvcYotlMhxKueqkwebo9u5Sw_oc6FB/s400/2cathedrals.png" width="400" /></a></div>
C'est un grand classique. Un de ces moments de série qui restent gravé dans l'esprit des amateurs du genre. Et puisque je ne pouvais pas ne pas l'aborder dans cette rubrique... autant le faire aujourd'hui.<br />
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<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><b>L'extrait du jour</b></span><br />
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C'est encore (et toujours) la dernière scène d'un épisode. La dernière scène de la saison 2 de The West Wing, l'excellent <i>Two Cathedrals.</i><br />
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<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><b>Ce qui se passe</b></span><br />
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Le président Bartlet enterre Mrs Landingham, sa fidèle assistante décédée dans un accident de voiture. Ce drame personnel survient alors que le grand public apprend que le <i>commander in chief</i> est atteint d'une sclérose en plaques.<br />
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Après une très éprouvante journée, il doit se rendre à une conférence de presse au cours de laquelle il doit annoncer qu'il ne se représentera pas pour un second mandat. Seul, en colère alors que l'orage gronde, il se débat avec ses propres pensées... et repense à Mrs Landingham.<br />
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<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><b>Pourquoi ça le fait</b></span><br />
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Je crois que <i>Two Cathedrals</i> est mon épisode préféré de <i>The West Wing.</i> Parce qu'il donne à voir qui est Jed Bartlet. En quelques flashbacks, Sorkin esquisse brillamment qui est son héros: ce qui fait sa force comme sa fragilité.<br />
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<object height="480" width="640"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/-EgLiPvhV-Y?version=3&hl=fr_FR"></param>
<param name="allowFullScreen" value="true"></param>
<param name="allowscriptaccess" value="always"></param>
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Illustrant à la perfection l'expression selon laquelle une image vaut parfois mille mots, Sorkin laisse le corps de son héros parler pour lui. Un peu comme si, au gré des précédentes scènes, les dialogues avaient déjà tout dit et que la meilleure façon de laisser Bartlet être Bartlet (une image célèbre de la série), c'est encore de le laisser avancer. Pour exprimer ce qu'il est et surtout ce qu'il devient.<br />
<br />
Sorkin le laisse en fait atteindre son but, résolument et sans mot dire.<br />
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A ce petit jeu, il fallait une chanson puissante et crépusculaire: tout le parcours de Bartlet, c'est celui d'un homme qui apprend à devenir homme d'Etat. La marche vers cette conférence de presse traduit une nouvelle étape, celle où il se donne encore un peu plus à sa fonction et laisse derrière lui une partie de ces doutes.<br />
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Dans cette logique, la chanson accompagnant ces images ne pouvait être que <i>Brothers in Arms</i>... et bon sang, ça file des frissons, ce truc-là.<br />
<br />
Bien à vous,<br />
BennyBennyhttp://www.blogger.com/profile/15071439891536511244noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4260105716531602594.post-12848401016047173082012-07-22T19:42:00.003+02:002012-07-23T11:02:57.030+02:00"The Wire" version Lego : "You play with toys in dirt, you get dirty toys"<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgwYuIlVN29i5qJnD4m21EoW0WvVp_VMExl_nmJx9_yDdzRCgHY6pAUce4RU30oLNdWFzoKSVCvIHx2f7ZtLMqqcNuizBj8GjnxN46IpUyvAvDsEqu1whgz_ZEVKNWRhp-Jn_0Wj4tR3GOd/s1600/TheWire.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="249" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgwYuIlVN29i5qJnD4m21EoW0WvVp_VMExl_nmJx9_yDdzRCgHY6pAUce4RU30oLNdWFzoKSVCvIHx2f7ZtLMqqcNuizBj8GjnxN46IpUyvAvDsEqu1whgz_ZEVKNWRhp-Jn_0Wj4tR3GOd/s320/TheWire.jpg" width="320" /></a></div>
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Parfois, je peux me lancer dans des diatribes longues, très longues sur ce blog. Pour argumenter, encenser ou montrer que je suis énervé.<br />
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Aujourd'hui, je vais faire court. Très court. Avec une vidéo et juste quelques mots. Et en même temps, avec un remake de <i>The Wire</i> et des Lego, qu'est-ce que je pourrais rajouter de vraiment indispensable, hein... (si ce n'est que c'est une trouvaille faite sur Twitter, via @TinaBartlet)<br />
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<object height="360" width="640"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/BCtIsnmf9sM?version=3&hl=fr_FR"></param>
<param name="allowFullScreen" value="true"></param>
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En gros, pas beaucoup de choses... Si ce n'est que ce n'est pas la première fois que le <i>Charm City</i> de David Simon fait l'objet d'une adaptation qui marque les esprits. Il y a quelques mois, c'était une parodie façon comédie musicale qui avait atterri sur Youtube.<br />
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Souvenez-vous.<br />
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<object height="360" width="640"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/O_vQozw4N0o?version=3&hl=fr_FR"></param>
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Et comme on dit : <i>It's all in the game...</i><br />
<i><br /></i><br />
Bien à vous,<br />
Benny<br />
<br />Bennyhttp://www.blogger.com/profile/15071439891536511244noreply@blogger.com0