mardi 18 août 2009

Une BO pour un beau voyage

Pas de voyage possible sans avoir de la musique plein les oreilles et plein la tête. Avant de partir à New York, je prépare donc mon MP3 pour le grand voyage.
En ce moment, je suis plutôt d'humeur Classics strikes back : je tourne beaucoup avec du Led Zeppelin dans mon mange-disque du XXIe siècle (oh, l'image classe et intergénérationnelle...).
A la Fnac, je viens d'ailleurs de faire une razzia, avec Led Zeppelin II, Led Zeppelin III et Houses of the holy (ou "L'album avec des enfants tout nus dessus et où ça devient franchement chelou", pour citer un voyageur qui, il n'y a pas si longtemps, était au pays du Soleil Levant...).
Les classiques, c'est bien mais ça ne fait pas tout donc il devrait y avoir plein d'autres choses à rajouter. Peut-être un trip sériephile avec C'mon C'mon des Von Bondies (le générique de Rescue me, ça le fait) ou le titre des VLA, When I'm through with you qui sert de thème à Damages (quoi qu'on dise de la série aujourd'hui, ça reste un chouette thème). Sûrement du Springsteen. Sûrement du Izia, la nouvelle sensation rock française who speaks english.
Mais vous, vous avez une idée ? Si vous êtiez à ma place, vous écouteriez quoi à Time Square (gnark, gnark) ?

Bien à vous,
Benny

lundi 17 août 2009

Vracorama d'été

Urgences, dernière semaine

Dimanche soir, j'ai vu Shifting Equilibrium, le vingtième épisode de la saison 15 d'Urgences. Un bon épisode au cours duquel Parminder Nagra tire à son tour sa révérence et qui fait penser, dans sa conclusion, à celui qui marquait le départ de Julianna Margulies en saison 6.
Le générique de fin m'a filé un peu le cafard, je vous l'avoue. Dimanche prochain, vers 23 heures, France 2 aura diffusé le series finale et c'est une parenthèse de 13 ans qui se refermera pour moi. Je n'ai jamais caché mon attachement à cette série (même quand elle était franchement décevante), et je suis heureux de constater que la conclusion est à la hauteur.
1996/2009 : 13 ans de bons et de moins bons moments devant son écran, et surtout le début de mes aventures de sériephile, ça marque forcément. Ca marque beaucoup. C'est peut-être un peu nunuche, mais c'est comme ça. Je suis de la Génération ER...
On en reparlera la semaine prochaine.

Le paragraphe téléréalité

Je suis chez mes parents en ce moment, et ma mère regarde Secret Story. Donc je jette un oeil (oui, c'est une excuse bidon ; non je ne vous la joue pas Clotilde Reiss chez Endemol). Et surtout, cela donne des échanges savoureux à la maison.
Mamma Benny : Tu as vu ? Maija a avoué son secret : elle a survécu au Tsunami de 2006 Benny : Dis donc au fait... Ca fait longtemps qu'on a pas essayé de faire un Tiramisu.
C'est honteux. Mais c'est pas ma faute : à 18h35, moi, j'ai toujours faim.

The Eye of the Tigrou

Ami internaute téléphage, tu pleures toutes les larmes de ton corps en repensant à la saison US écoulée ? Tu l'as trouvé nulle, consternante, silvermanesque ? Alors essuie tes larmes et clique sur ce lien. Dans son "Ma Saison à moi", Tigrou, l'un des rédacteurs de pErDUSA, te donne quelques raisons d'espérer... ce qui est d'autant plus surprenant que ce garçon est réputé pour ne jamais avoir sa griffe dans sa poche.
A coups de Nul ou Génial, il défend avec énergie et arguments à la clef United States of Tara (et il a raison, on en reparlera), la troisième saison de Big Love (Je n'ai pas encore acheté la saison 1 : 60€ le coffret Fnac, je dis non, moi, madame) et même... True Blood (j'attends de voir, mais je suis dubitatif : oui, monsieur, j'ai l'âge des préjugés. Comme l'ensemble de l'humanité).
Last but not least, il en remet une couche sur le final de Battlestar Galactica et comme il n'a jamais peur de débattre, j'avoue que j'ai beaucoup, beaucoup ri. C'est malin, bien écrit, drôle : c'est à lire d'urgence.

Bien à vous,
Benny

dimanche 16 août 2009

« The Shield », saison 1 : le système Mackey

Los Angeles. District de Farmington. Dans une zone où la sécurité est plus que jamais une préoccupation des médias et des pouvoirs publics, le capitaine David Aceveda fait valoir l’efficacité de ses forces de police au cours d’une conférence de presse. Parallèlement, la caméra suit l’inspecteur Mackey, lancé aux trousses d’un malfrat qu’il parvient à rattrapper puis à humilier.
Bienvenue dans The Shield, un univers où il y a ce que l’on dit, ce que l’on pense et ce que l’on fait…

Vic au centre

On vante très souvent, et à raison, la maîtrise du récit de Shawn Ryan dans cette série policière, cette gigantesque boucle narrative qui trouve sa conclusion 87 épisodes et 7 saisons après avoir été lancée dans le pilote réalisé par Clark Johnson. Mais la première saison de The Shield, ce sont d’abord treize épisodes qui fonctionnent sur une logique à double détente. Présenter Vic Mackey, sa complexité et ses motivations tout en établissant un univers solide autour de lui. Un univers qui, invariablement, renvoie toujours à sa personnalité. Vic Mackey, c’est l’étoile, et Dutch, Claudette, Shane, Aceveda et les autres, ce sont les planètes qui gravitent tout autour de lui. On connaissait le système solaire, avec la première saison de The Shield, on découvre le système Mackey.

Un pourri, made in Farmington

Il y a ainsi ceux qui marchent sur ses pas (Shane, Lemonhead), ceux qui s’inscrivent ouvertement en opposition face à lui mais ne sont pas exempts de reproches (Aceveda, Julian Lowe) et il y a ceux qui s’opposent à lui dans leur façon de procéder (Dutch et Claudette). Mais tous renvoient à lui. Mackey, c’est un homme qui est prêt à faire le sale boulot quand il est confronté aux pires criminels qui soient. Un homme violent mais pas dénué de sentiments, parfois piégé par des aspirations contradictoires. Un flic pourri mais toujours moins que les pires prédateurs qu'il traque. Et juste un peu plus que certains certains flics qui sont dans son entourage (Aceveda, avec ses ambitions politiques, est loin d’être un ange ; Gilroy est une branche pourrie). En tout cas, plus clairement que ceux-là.
Paradoxe : c’est une définition que l’on faisait, toutes proportions gardées, de Jim Profit, sociopathe de la finance au milieu des années 90. Un héros de série (Profit) que le public américain avait rejeté violemment à l’époque de la diffusion du show.
Cette première saison est donc d’abord celle de l’installation de la funeste figure de proue du show. Ce qui ne l’empêche pas de poser de très beaux portraits au second plan, de Claudette à Aceveda.

Dutch, un cerveau chez les prédateurs

Mais ce sont surtout Holland Dutch Wagenbach et Julian Lowe qui ont retenu mon attention. Le premier fait beaucoup penser à Tim Bayliss, l’inspecteur intellectuel de Homicide, de Tom Fontana et Barry Levinson. Une série dont Shawn Ryan reconnaît lui-même l’influence…
Bayliss, Wagenbach : leur intelligence leur vaut les railleries de la brigade mais aussi le respect quand ils parviennent à mettre sous les verrous de redoutables criminels.
Dans un monde en proie à la violence, on sent parfois chez eux le même sentiment : celui d’être un peu dépassé par toutes les horreurs qui les entourent. Les larmes de Dutch, seul dans sa voiture, après avoir mis sous les verrous un vrai prédateur (1.06, Cherrypoppers), en attestent.

Lowe & Order

La description du second met en lumière le poids de la société, de l’éducation et de la religion sur sa vie, notamment lorsque l’on est homosexuel. L’officier Lowe, jeune flic à peine sorti de l’académie, est attiré par les hommes mais refuse de l’assumer. Profondément croyant, il est littéralement déchiré entre deux parts de ce qu’il est. Le tout est présenté de façon sobre mais très forte. A dire vrai, je n’avais pas vu une description aussi forte de ce tiraillement depuis la saison 3 de The Guardian/Le protecteur, avec Simon Baker. Le traitement était alors très différent puisque Jake Straka (Raphael Sbarge) devenait lui carrément violent avec ses amants, pour nier ses aspirations. Mais c’était fort et je conseille à tout le monde de la voir.

En route pour les turbulences

Solidement écrite, nerveuse, superbement filmée (on alterne les plans caméra à l'épaule qui incluent le spectateur dans l’action et les scènes plus « calmes », portées par le dialogue et un montage efficace), cette première saison réussit à poser de solides bases, des personnages clairement définis, pour laisser son récit se développer de manière fluide.
En clair : maintenant que l’on comprend la subtilité du personnage de Mackey, que l’on sait qu’il est tiraillé par de multiples objectifs (mettre hors d’état de nuire les pires salauds, dominer les différents trafics de la ville, protéger ce business et son équipe, préserver sa famille), on peut le mettre face à ses contradictions. Et lâcher Armadillo Quintero dans l’arène...

Bien à vous,
Benny

« The Shield » : la bonne série au bon moment ?

Et si on reparlait séries sur ce blog ? Si on se penchait sur l’une des plus grandes, pour ne pas dire la plus grande série policière des années 2000 ? Le challenge est assez sympathique, alors que bon nombre d’observateurs avisés se sont déjà penchés sur cette question. Pour ce faire, on va prendre le sujet dans une approche chronologique, en remontant les rues de Farmington saison après saison.
Mais avant, un petit retour en arrière…



Trois hommes et un coup fin

2002 : The Shield débarque sur les écrans américains et dans son sillage, la série place trois noms sous les feux de la rampe. Celui de Shawn Ryan, celui de la chaîne FX et celui de Michael Chiklis.
Le premier est un scénariste de 36 ans, qui a fourbi ses premières armes en signant des scripts de Nash Bridges et de Angel. Pour imposer sa série, Ryan se met en cheville avec Scott Brazil, producteur réalisateur qui gravite dans l’univers de la production télé et qui fut notamment de l’aventure Hill Street Blues, authentique révolution télé qui allait imposer un modèle qui a connu le succès pendant un peu plus de 20 ans.
Son script est retenu par une petite chaîne inconnue du grand public et qui fait partie du groupe Fox. Avec à sa tête le jeune (39 ans) Kevin Reilly, le diffuseur tente un véritable pari alors que le câble commence un long et lent processus de grignotage de l’audience des tout puissants networks. Véritables fenêtres sur l’innovation, les «autres chaines» comme FX mais aussi Showtime (Weeds, puis Dexter), A&E (avec 100 Centre Street, série judiciaire de Sydney Lumet) et plus tard AMC (Mad Men, Breaking Bad dans la seconde partie des années 2000) veulent en être. L’objectif : suivre l’exemple de HBO qui a ouvert la voie, avec Oz, The Soprano et Six Feet Under.

Une longue marche,
de New York à LA


Le pari de Reilly, Ryan et ses sbires est plutôt risqué car FX n’est pas connu pour ses créations, loin s’en faut. Risqué… et pas tant que ça en fait. Il démontre en tout cas une évidence : la réussite d’un show, sa capacité à trouver une audience et surtout une reconnaissance critique (c’est la clef du projet : les businessmen de FX ne sont pas idiots, ils savent qu’ils ne peuvent pas devancer CSI en terme d’audience) dépend beaucoup de son contexte de diffusion et d’une multitude de petits facteurs qui s’y rattachent.
L’exemple de The Shield est flagrant : en 2002, le public américain est prêt pour rencontrer Vic Mackey. Avant lui, il a croisé la route d’Andy Sipowicz, inspecteur new yorkais raciste et porté sur la bouteille dans NYPD Blue. Il a aussi croisé les ordures du pénitencier d’Oz et Tony Soprano, tout aussi capables d’être violents que d’embrasser sincèrement leurs enfants. Les spectateurs sont plus que jamais en contact avec des personnages complexes, aussi sombres qu’humains. Composant avec un autre rapport à l’audience, les diffuseurs laissent les scénaristes aller plus loin dans la densité des émotions qu’ils souhaitent susciter.
Ryan, comme Chase ou Ball, a tout simplement fait sienne une phrase de Tom Fontana, le créateur de Oz. Alors qu’on l’interrogeait sur la façon dont il voyait évoluer ses personnages, et s’il ne redoutait pas qu’ils soient rejetés, parce qu’il ne les fait pas tendre vers une avancée, un mieux, le scénariste avait lâché cette authentique bombe : « Vous savez, le mieux n’est pas mon problème ». Traduction : les spectateurs peuvent accompagner une descente aux enfers, on peut les inviter à suivre le chemin d’une pourriture.

On a échangé mon Chiklis

Pour incarner le héros de The Shield, Shawn Ryan fait le choix de se tourner vers un acteur dont la carrière tourne sérieusement en rond. Ce qui nous amène à… Michael Chiklis. Après avoir été une des figures des créations de Stephen J. Cannell dans Un flic dans la mafia et surtout The Commish/L’As de la crime, où il tenait le premier rôle, Chiklis vient tout juste de se prendre une bonne grosse veste avec Daddio, une décevante sitcom pour NBC. Recevoir le script de Shawn Ryan est une bénédiction pour ce garçon, qui opère alors une impressionnante transformation physique. Adieu le petit rondouillard dont on croit toujours qu’il va avoir 50 ans dans deux semaines. Place à l’athlétique bonhomme au crane rasé. Place à Vic Mackey…

Bien à vous,
Benny

vendredi 14 août 2009

Pom pom pom, Grosse Pomme

J'aimerais dire que je deviens zen avec le temps, que je ne me consacre aujourd'hui qu'au temps présent en laissant le passé à ce qu'il est et le futur à ce qu'il sera. Mais... j'ai un petit peu de chemin à faire pour parvenir à ça. Pourtant, ces dix derniers jours, quand on me demandait de parler de mes vacances et que tout le monde me disait ce que je ne devais surtout pas louper en allant à New York, je dois bien avouer que j'écoutais d'une petite oreille distraite.
Non pas que cela ne m'intéressait pas, loin s'en faut. Mais j'avais tellement de trucs à gérer dans l'immédiat ("Rien de pire que les vacances des autres", dit une collègue) que je préférais laisser ça à plus tard. Une semaine a passé. J'ai retrouvé mes shorts, ma raquette de tennis et le balcon familial où il fait bon regarder le soleil se coucher (sauf ce soir : c'est plein de guêpes dis donc. Et même quand on est tétu comme moi et le docteur Jack Sheppard de Lost, ben on fini par battre en retraite sous les assauts de ces bestioles, si on veut pas avoir un tatouage pas vraiment magique sur le front...). J'ai enfin le temps de souffler, d'oublier le reste et de me consacrer à mon fameux grand voyage de 2009.
New York.
11 jours.
Du 28 août au 6 septembre.
A l'invitation (répétée) du plus barbu des membres de mon cinq majeur, je me suis donc plongé dans la documentation que j'avais sur la ville. Notamment le guide du routard que celui-ci m'a offert (avec plan de la ville inclus : la grande classe). Une chose est sûre : il va falloir sélectionner dur, parce que sans surprise, il y a noir de choses à voir.
Le début de mon voyage, un circuit touristique assez libre, devrait cependant m'aider à faire un bon premier tour. Jugez plutôt

Vendredi : Arrivée (dans l'après-midi) à l'hôtel et transfert en navette
Repas libre

Samedi : découverte de Manhattan (5e avenue, cathédrale Saint-Patrick, Rockefeller Center, Time Square, Greenwich Village, Little Italy, Chinatown et Wall Steet) puis balade dans Soho
Déjeuner
Balade dans la baie de Manhattan et autour de la Statue de la Liberté sur un ferry

Dimanche : Visite de Harlem avant d'assister à une messe gospel
Brunch new yorkais
Promenade jusqu'au Musée d'art Moderne suivie d'une visite libre (yes !)
Retour à l'hôtel et dîner libres

Lundi : Visite libre du Rockefeller center (Tina, guess who's coming ?) puis montée à l'observatoire du Top of the Rock
Dîner dansant dans un club de jazz/swing de Manhattan, avec... cours de danse (Si vous vous posez la question "So You think you can dance ?" La réponse est claire "No, I don't". M'enfin...)

Mardi : Petit déjeuner et fin du circuit semi-guidé et... il me reste encore six jours pour visiter ! Ca, c'est le top.

Cinq jours pour aller voir Central Park, Law & Order way (évidemment !), le Madison Square Garden, Broadway (Wicked ?) et plein de choses encore à caler... tout en sachant que j'aimerais quand même bien faire un aller-retour à Baltimore dans ce séjour. Quitte à me lever tôt et me coucher très tard sur ce coup-là. Le deuxième vendredi me semble unbon jour pour voir Fells Point, je pense.

Je vous tiens au courant du reste du programme.

Bien à vous,
Benny

jeudi 13 août 2009

Ca sent la mariée

C'est la troisième fois en deux mois. Le même rêve : je me marie. Enfin j'essaie de me marier parce que franchement, c'est épuisant. En fait, tout au long de mon rêve, je suis en costume et je tourne parmi les invités qui me disent que la future Mme Benny, elle est bien, elle est chouette, et que j'ai de la chance... sauf que j'arrive pas à mettre la main dessus.
Même quand je rêve que je me marie.
Je crois que mon subconscient se fout de ma gueule.
Parce que ce rêve est long. Très, très long. Et que je cherche, re-cherche et re-re-cherche. Le problème, c'est que la dernière fois, c'est devenu n'importe quoi : à un moment, Stéphane Rothenberg de Pekin Express débarque, vient me donner un plan et je me retrouve dans un taxi conduit par un Chinois et... avec ma mère sur la banquette avant.
Et que dit Môman ? Ben elle m'engueule comme du poisson pourri parce que, si j'avais fait les choses comme il faut "ce serait le maire qui devait être assis, là devant, et pas ta mère. Mais non, tu laisses toujours tout traîner. Pas étonnant que tu aies perdu la mariée".
Véridique.
Le pire dans tout ça ? Le matin, je me réveille littéralement crevé.
C'est peut-être ça, le mariage en fait...

Bien à vous,
Benny

mardi 11 août 2009

Le plein d'exclamations (aka "C'est l'été, les vacances sont arrivées")

Je reviens !
Je suis en vacances !
Je prépare mon voyage à New York !
Je devrais (enfin) avoir du temps pour blogger !
J'ai vu hier soir le season premiere de la saison 3 de Rescue me et j'ai été chouettement surpris !
J'invente des mots (chouettement) !
J'ai pas mal de choses à raconter !

Que de bonnes nouvelles, tout de même...
Et vous, ça va ?

Bien à vous,
Benny