mardi 4 novembre 2008

L'album d'octobre (oui, je sais...) : "Death Magnetic" (Metallica)

En octobre, les feuilles tombent des arbres. En octobre, les albums de gros groupes de rock tombent aussi dans les rayons à CD des magasins (Ptain, ça c'est de l'intro, coco...). D'un côté AC/DC, de l'autre Metallica.
Dans le cas de la bande réunie autour de Lars Ulrich, Kirk Hammett et James Hetfield, tout le monde s'accorde à dire que Death Magnetic s'apparente à un retour aux sources du succès. Après plusieurs albums qui n'ont pas vraiment convaincu (Load, Reload, St Anger), Metallica s'est offert une longue séance de psy. Difficile de dire si ce fut un ramonage de cheminée aussi efficace que celui d'Anna O. par Freud (non, c'est pas cochon : c'est l'expression même de la patiente pour évoquer ses séances, d'abord...). Mais le fait est là : le groupe livre cette fois un album solide, plutôt brut de fonderie.

De la rage en boîte

Si vous n'aimez pas trop le style Metallica, ce n'est peut-être pas avec cet opus que vous serez séduit (non, pour ça je vous conseillerai le live S&M, enregistré avec le San Francisco Philharmonic Orchestra. Tout simplement incontournable). Et à dire vrai, même quand on connaît le groupe, on n'est pas forcément emballé dès la première écoute. Sans doute parce que la puissance du son prend de prime abord le pas sur la richesse mélodique.
Pourtant, l'album compte son lot de bons titres, de The day that never comes à The end of the line, en passant par Broken, beat & scarred ou Suicide & Redemption. Du rock puissant, qui vous donnera le La les matins où vous êtes aussi en pétard que vos cheveux.

The Unforgiven strikes back

En cadeau bonus : The Unforgiven III. Ou comment écrire la troisième variation d'un titre à succès. Une chanson très réussie... mais qui fait se demander s'il y aura autant de séquelles de ce morceau que de films dans la franchise Saw (ah, Saw VI et Saw VII : avec des titres pareil, ce sera forcément bien).
Pas sûr cependant, pour conclure sur Death Magnetic (oui, juste avant c'était une digression assez moisie), que vous l'écoutiez régulièrement... Eh oui, la rage c'est bien mais ça va un moment. Et ce n'est pas non plus le Black album (celui qui compte dans ses pistes Enter Sandman).

Bien à vous,
Benny

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