mardi 18 novembre 2008

L'album de novembre (yes !) : "Get born" (Jet)

Ca faisait un petit moment que je cherchais ça. Depuis Consolers of the lonely des Raconteurs, je crois : un album qui me sorte du créneau ballades plus ou moins rythmées dans lequel l'été m'avait un peu plongé. Cocoon, Fink, The Ting Tings, c'est sympa mais c'est comme tout... il me manquait un album capable d'alterner les rythmes sans être trop agressif (oui Death Magnetic de Metallica, c'est de toi que je parle...).
Avec Get Born de Jet, on touche au but. Bon, l'album n'est pas spécialement récent : la pochette annonce une date de sortie en 2003. Mais il faut admettre que le titre Are you gonna be my girl ?, récupéré pour une pub de BNP Paribas, l'a sacrément bien remis sur le devant de la scène. Et on ne va pas s'en plaindre.

Sur la bonne voix, avec Nic Cester

D'abord parce que Jet, c'est avant tout une voix : celle de Nic Cester. Micro en main, le gars exprime aussi bien la rage que la douceur. Pour tout dire, cela faisait un petit moment que je n'avais pas été aussi emballé par les cordes de quelqu'un. Certes, c'est éminement subjectif ce que je dis là, mais quand même...
A côté de ça, les compositions du groupe sont efficaces. Pas d'une audace à toute épreuve mais cela reste propre, soigné et... très rythmé. Quand on écoute Are you gonna be my girl ?, on pense forcément à Lust for life d'Iggy Pop. Le reste de l'album joue assez bien avec l'énergie de ce titre, que l'on retrouve notamment dans Cold hard bitch (en VF, Bisous les filles) et Get me Outta Here (en VF, Mais c'est un congrès socialiste ici ?), et d'autres plages plus tranquilles comme Radio Song (VF : Encore un peu de commercial pour vos oreilles) ou What you've done (VF : Non, c'est même pas moi).
En résumé : un vrai album de rock alternatif, porté par une excellente voix. Si vous êtes en panne d'énergie en ces matinées grises de fin d'année, vous savez maintenant ce qu'il vous reste à acheter.

Bien à vous,
Benny

mercredi 12 novembre 2008

Larry à tout prix ?

Il y a quelque temps de ça, je vous ai parlé de mes aventures facebookiennes, des interrogations que j'avais sur le côté un peu exhib' de l'aventure. Eh bien, je suis toujours aussi perplexe.
Parmi la tripotée d'amis avec lesquels ce fooooormidable réseau social vous met en relation, on se retrouve parfois avec des contacts qui sont des cousins d'amis de connaissances. Autant vous dire qu'avec ces gens-là, on tisse des liens dont la force laissent rêveur.

Les statuts qui bougent tous le temps

Moi, mon ami que je ne connais pas s'appelle Larry. Il joue de la guitare dans un groupe. Il est au lycée (ou à la fac ?) à Lyon et c'est en farfouillant dans les contacts d'un de mes ex collègues qu'il a trouvé mon nom. C'est comme ça qu'il m'a invité à rejoindre son réseau.
J'ai dit oui... et depuis, j'ai très souvent des nouvelles de lui. Tous les jours. Plusieurs fois par jour même. Et bon dieu : c'est vachement intéressant.
Alors voilà, Larry a une petite amie. Elle est belle et son prénom c'est... en même temps, on s'en fout, il change très souvent. Même que c'est pénible parce que quand Larry se fait plaquer, on a droit à des statuts du style "Larry a le coeur gros" ou "Larry se sent tout fragile". En même temps, quand Larry se case, ça donne "Larry is woaw in love" donc je sais pas à ce qui est mieux. Vraiment pas.

Le Facebooooo-ke pleure (quand ils ne viennent pas)...

La grande force de Larry ? C'est le king de la phrase statut hyper ellyptique. Vous ne savez pas ce qu'est la phrase statut ? C'est le truc où vous dites à vos amis ce que vous êtes en train de faire. A chaque fois, Larry la joue sybilline : pour que toutes les filles du bahut et celles qui le regardent jouer sur scène lui pose des tas de questions sur ce qui va pas, et s'il a besoin de quelque chose tout ça tout ça. Des phrases du style "Larry va dire stop", "Larry is the cocu" (oh pétard : mais de laquelle ?), "Larry is pas content et en a marre". Et ça marche plutôt pas mal puisque l'on commente régulièrement ce type de statuts.
L'est fort, le Larry.

Pakil mérite mon pied au derrière


Bon, des fois, c'est pour dire des trucs dont tout le monde se fout. Par exemple "Larry EST TROP CONTENT PAKIL A RETROUVé SON BROS' SUR FACEBOOK, ducoup bientot en vrai j'espere bien". Oui, Larry a un tic super pénible : il dit "Pakil" au lieu de "parce qu'il". Histoire sans doute de faire l'homme enfant (ben oui, pourquoi est-ce que ce serait que les femmes qui pourraient être femme enfant, d'abord ?).
D'autres fois, il dit aussi des trucs in, genre "Larry a envie de geeker pour se vider la tête". Sans trop savoir ce qu'est la culture geek et son imaginaire. Sans connaître non plus les quolibets qu'on pouvait se prendre il n'y a pas si longtemps, en osant émettre en public l'hypothèse que l'on avait l'ombre d'un côté geek.

Le Guitar hero s'exhibe...

Mais bon, globalement, Larry a trouvé le journal intime parfait : celui qui est lu en direct ou presque par ceux qui doivent le lire. Pas besoin d'attendre d'être mangé par les vers pour être compris. Pas besoin de faire un blog en espérant qu'on découvrira ses aspirations secrètes, ses envies profondes un jour prochain (ne me regardez pas comme ça : je ne parle pas de moi. Non). Là, c'est du live, coco. Et Larry, il kiffe grave. Pakil est rassuré de voir que ses amis se soucient de lui. Plusieurs fois par jour même.

... et la cybersaucisse le mate

En fait Larry, c'est un peu Nicolas Sarkozy. En bien ou en mal, pour dire pas grand'chose ou rien du tout, il est là. Jour après jour, après jour. Et moi, cybersaucisse, je m'agace chaque jour de le lire mais je le lis quand même.
Pfff... Si ça se trouve, mon Larry, il va raccrocher sa guitare et finir à l'UMP.

Bien à vous,
Benny

mercredi 5 novembre 2008

W, l'anti-homme d'état

Je suis allé au cinéma... et cela faisait un petit moment que ça ne m'était pas arrivé (la faute à CinéCinéma). Passé le dilemme du choix de film (Hellboy II ou W. ?), je me suis laissé porté par le film d'Oliver Stone et consacré à celui qui est aujourd'hui l'avant-dernier président des Etats-Unis.

Une intrigue miroir
Plus qu'un film qui se distinguerait par sa virtuosité cinématographique, W. s'appuie avant tout sur une solide trame narrative : le récit raconte en parallèle deux époques de la vie de George Walker Bush. D'un côté, la façon dont il accède à la présidence américaine. De l'autre, celle dont lui et son administration vont justifier l'entrée en guerre contre l'Irak. Un scénario particulièrement efficace et dont les deux axes sont un peu comme deux miroirs qui se répondraient.
W., c'est le portrait de l'anti-homme d'état. Un peu comme l'anti-héros qui subit les événements plus qu'il n'agit, Bush apparaît ici comme un imbécile à visage humain. Stone raconte tout au long du film que son héros n'a eu de cesse de composer avec le lourd regard de son père. Un père aux yeux duquel il ne répond jamais vraiment à ses attentes. Le pari est assez culotté : il donne en tout cas une complexité relative à un personnage qu'il est facile de détester au départ.
Le problème, c'est que l'on est ici dans un biopic. On ne sait pas vraiment où commence la fiction et où débute la dimension réaliste du récit, les éléments qui renvoient directement au réel. Et quand on s'attaque à un homme d'état aussi médiatique et aussi décrié que Bush, Jr. ça complique pas mal les choses.

Une drôle d'impression

Constatation évidente : on se retrouve face à un bon film, qui évite assez bien la lourdeur dans laquelle un tel long-métrage aurait pu s'embourber. Et en même temps.. on est un peu gêné par son aspiration "pseudo-documentaire". Le spectateur ne peut s'empêcher de se demander ce qui est vrai dans ce que raconte Stone. Son discours sur l'intervention américaine en Irak est cohérent. Impressionnant parfois. Mais sa propension à faire de George Bush Sr un second rôle plutôt stéréotypé (pour ne pas dire de fiction) casse complètement cette logique. Et c'est ce qui génère l'impression assez étrange évoquée plus haut.
Le casting est lui impeccable : de Josh Brolin dans le rôle titre à Richard Dreyfuss dans celui de Dick Cheney, en passant par Thandie Newton ou James Cromwell. En définitive, on passe un assez bon moment de cinéma. Un film pas désagréable mais un poil destabilisant.

Bien à vous,
Benny

mardi 4 novembre 2008

L'album d'octobre (oui, je sais...) : "Death Magnetic" (Metallica)

En octobre, les feuilles tombent des arbres. En octobre, les albums de gros groupes de rock tombent aussi dans les rayons à CD des magasins (Ptain, ça c'est de l'intro, coco...). D'un côté AC/DC, de l'autre Metallica.
Dans le cas de la bande réunie autour de Lars Ulrich, Kirk Hammett et James Hetfield, tout le monde s'accorde à dire que Death Magnetic s'apparente à un retour aux sources du succès. Après plusieurs albums qui n'ont pas vraiment convaincu (Load, Reload, St Anger), Metallica s'est offert une longue séance de psy. Difficile de dire si ce fut un ramonage de cheminée aussi efficace que celui d'Anna O. par Freud (non, c'est pas cochon : c'est l'expression même de la patiente pour évoquer ses séances, d'abord...). Mais le fait est là : le groupe livre cette fois un album solide, plutôt brut de fonderie.

De la rage en boîte

Si vous n'aimez pas trop le style Metallica, ce n'est peut-être pas avec cet opus que vous serez séduit (non, pour ça je vous conseillerai le live S&M, enregistré avec le San Francisco Philharmonic Orchestra. Tout simplement incontournable). Et à dire vrai, même quand on connaît le groupe, on n'est pas forcément emballé dès la première écoute. Sans doute parce que la puissance du son prend de prime abord le pas sur la richesse mélodique.
Pourtant, l'album compte son lot de bons titres, de The day that never comes à The end of the line, en passant par Broken, beat & scarred ou Suicide & Redemption. Du rock puissant, qui vous donnera le La les matins où vous êtes aussi en pétard que vos cheveux.

The Unforgiven strikes back

En cadeau bonus : The Unforgiven III. Ou comment écrire la troisième variation d'un titre à succès. Une chanson très réussie... mais qui fait se demander s'il y aura autant de séquelles de ce morceau que de films dans la franchise Saw (ah, Saw VI et Saw VII : avec des titres pareil, ce sera forcément bien).
Pas sûr cependant, pour conclure sur Death Magnetic (oui, juste avant c'était une digression assez moisie), que vous l'écoutiez régulièrement... Eh oui, la rage c'est bien mais ça va un moment. Et ce n'est pas non plus le Black album (celui qui compte dans ses pistes Enter Sandman).

Bien à vous,
Benny

lundi 3 novembre 2008

Benny au tableau

C'est toujours un peu la même chose : si je suis cyber-silencieux de ce côté-ci de la blogosphère, c'est que je suis soit bien occupé sur un plan privé, soit bien occupé par mon emploi du temps professionnel.
Ma vie sentimentale ressemblant parfois à un étrange remake d'un film de M. Night Shyamalan (si, si : même qu'on l'appellerait Incasable), je vous parlerai plus aujourd'hui de ma dernière aventure en lien avec mon boulot.
Il y a 15 jours, je me suis retrouvé vacataire à la fac.
Une situation qui ne manque pas d'ironie : j'étais parti de cet endroit parce que je ne voulais pas devenir prof. Ce n'est pas que je ne respecte pas ce corps de métier, juste que ça ne m'a jamais vraiment branché.

Challenge, ça change

Mais bon, comme il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis (Dieu que c'est idiot cette formule), que le contenu de l'atelier qu'on m'a proposé me bottait bien et que... j'avais besoin d'argent, j'ai sauté le pas. Avec un soupçon d'appréhension, il faut bien l'avouer. Je devais présenter à des étudiants en master une fonction précise de mon boulot et j'avais vraiment envie de faire ça bien. J'avais en mémoire des cours et autres travaux dirigés pas tellement enthousiasmants quand j'étais moi-même étudiant. Si je devais m'y coller, j'espérais bien rendre ces interventions alertes, dynamiques.
Au bout du compte... j'ai trouvé ça pas mal. Les étudiants ont paru s'intéresser à ce que je pouvais raconter, je me suis efforcé de les amener à tirer eux-mêmes les enseignements des mises en situation que je leur proposais. Au final, ils m'ont paru fichtrement malins.

La pédagogie boomerang

Pourtant, c'est marrant : je dois avouer que l'on ne sait jamais complètement si on a pleinement atteint son but, si on a vraiment stimulé la curiosité de l'auditoire. En tout cas, c'est ce dont j'ai eu l'impression. Une collègue de boulot, qui est passés dans la salle où avait lieu l'atelier, m'a dit qu'ils avaient l'air intéressés. J'espère en tout cas.
D'un autre côté, et c'est ça le plus surprenant, c'est peut être surtout moi qui ai le plus appris. Parce qu'en formalisant des choses que je savais sur mon métier, en mettant des mots sur certaines notions, eh bien j'ai eu l'impression d'en apprendre pas mal.
C'est marrant une relation pédagogique, quand même. Comme si, dans une salle de classe, celui qui apprenait le plus n'est pas forcément celui que l'on croit...

Le fossé 1986

Quoi qu'il en soit, en revenant au boulot, j'ai eu droit aux habituelles réactions des collègues. "Alors, t'as dragué des étudiantes ?" (rajouter ici un rire à mi-chemin entre la hyène baveuse et l'ado en pleine poussée d'hormones). Ben non. Non pas que certaines n'étaient pas mignonnes, au contraire.
Mais 1/ Dans certains contextes, je peux encore être timide (si), 2/ Ces filles sont nées en 1986. Oui : 1986. On a huit ans d'écart et pour elles, Diego Maradona est une baleine échouée dans un survet. Pire : si vous leur parlez de La Cinq, elles croient bon de corriger "La Cinquième". Et ça, ça fait bizarre, quand même.
Précisons : je ne suis pas devenu un vieux con méprisant en arrivant à 30 ans. Mais je suis encore suffisamment souple le matin pour ne pas me lamenter en me ramassant mes chaussettes parce que j'ai mal au dos.
Je n'ai donc pas encore besoin de courir après une étudiante en master et accessoirement, ma jeunesse perdue. Je préfère donc me tourner vers des filles de mon âge. Ou attendre qu'une étudiante de 1987 viennent me prouver que oui, les préjugés sur l'âge, c'est complètement idiot et que l'essentiel est ailleurs. A moins que Newton et mes chaussettes ne se paient ma tête plus vite que prévu.
Y a que ceux qui sont complètement Incasable qui ne changent pas d'avis, en fait...

Bien à vous,
Benny

PS : sinon, c'est officiel je n'ai plus besoin d'argent, j'ai fait ces cours pour (presque) rien. Mes amis (qui sont des gens monstrueusement géniaux, disons-le) m'ont offert un voyage à New York pour l'été prochain. Je cherche donc une personne (oui, une) pour m'accompagner. Prière de laisser vos candidatures sur ce blog. D'avance merci.

samedi 1 novembre 2008

Homicide, saison 7 : coucher de soleil sur Baltimore

C’était annoncé en janvier, c’est fait. J’ai enfin vu la dernière saison de la série produite par Barry Levinson et Tom Fontana… presque huit ans après avoir commencé son visionnage. Pas parce que je n’aimais pas cette série policière, non. Au contraire même. Disons que j’avais envie de savourer les derniers épisodes d’un show comme il y en a peu.


Une vraie rencontre télévisuelle


Pour certains, Homicide, c’est la plus grande série policière des années 90. Je crois que je suis de ceux-là. Peut-être parce que c’est une des fictions qui interpellent le plus le téléspectateur. A coup d’épisodes poétiques ou d’histoires très réalistes, en brossant des portraits d’une richesse saisissante, Homicide a, pendant sept saisons, embarqué le téléspectateur dans un univers singulier, en installant une atmosphère assez unique.

Quand j’ai commencé à la regarder, je visionnais en même temps les premières saisons de Law & Order et NYPD Blue. Trois séries assez différentes et dont l’impact sur le long terme est tout aussi nuancé. NYPD Blue, c’est la série nerveuse, tape à l’œil, qui séduit d’entrée avant de lasser. Law & Order, c’est le show classieux, dont la concision et la force narrative vous scotche. Homicide, c’est plus compliqué : c’est une fiction pas très sexy au départ, qui demande en tout cas qu’on s’accroche pour rentrer dans son univers. Mais une fois la porte ouverte, un charme assez particulier vous lie à cette série. Un peu comme une fille qu’on ne remarque pas vraiment la première fois qu’on la voit mais que l’on ne pourra plus oublier dès qu’on aura appris à la connaître…

Dit comme ça, je crois que vous l’aurez compris : c’est une autre pierre dans mon jardin de sériephile.


Une relève décevante


Si j’ai un peu attendu pour avant de cette ultime saison, c’est parce qu’elle est souvent peu appréciée par les fans des flics de Baltimore. Le monument Franck Pembleton (monstrueux André Braugher) est parti et une tripotée de personnages est apparue en deux ans. Des personnages moins bien dessinés que leurs devanciers, et qui souffre cruellement de la comparaison. Sheppard, Ballard, Falsone et Stivers sont des personnages assez fades, plus lisses que Kellerman, Howard ou Pembleton. Et quand on produit une série dont l’intérêt réside dans le parcours d’une bande de héros qui n’en sont pas, le faux pas ne pardonne guère…

Un des vrais problèmes de cette septième saison, c’est aussi que Homicide est une série qui fonctionne sur une dynamique de binômes : Pembleton/Bayliss, Munch/Bolander, Lewis/Kellerman… c’est l’évolution de ces « relations de couple » qui fait toute la puissance du show. Or, dans cette ultime fournée d’épisodes, les duos se font et se défont en fonction des intrigues. Une autre erreur qui coûte cher. Même la paire Lewis/Sheppard qui essaie d’explorer de nouvelles pistes dans les histoires de duo ne fonctionne pas vraiment. Il manque une ligne directrice ambitieuse pour que la recette ait vraiment du goût. L’absence de Tom Fontana, maître d’œuvre des cinq premières saisons et très occupé par Oz à l’époque, n’est sans doute pas étranger à cela.


Du moins bon… mais aussi du bon (parfois)


Comme souvent avec les grandes séries, cette saison un peu décevante compte son lot de très bons épisodes. Souvent parce que les intrigues sont efficaces. Parfois parce que les auteurs reviennent aux fondamentaux de façon salutaire. A ce titre, le retour de Kellerman fait assurément partie de la seconde catégorie. L’apparition de l’inspecteur déchu entraîne toute une série de réactions chez les autres flics de la crim’ et là, on retrouve le vrai Homicide. Mais cette impression n’est que sporadique. A ce titre, le season finale paraît un peu bricolé et ne convainc qu’à moitié.

On attendra donc de voir le téléfilm final… que je n’ai pas encore visionné (c’est prévu pour ce mois-ci), pour se forger un avis définitif sur la conclusion de cette série. Un cycle à Baltimore s’achèvera alors. Il sera temps ensuite d’en commencer un autre, avec The Corner et surtout The Wire.


Bien à vous,

Benny