lundi 30 août 2010

"Running Wilde" : Oh, my god, Gob Bluth strikes back !

Avec la rentrée, il y a une pelletée de nouveautés qui nous attendent dans les prochaines semaines du côté des States. NBC sort la grosse artillerie avec une sacrée refonte de sa grille des programmes, l'automne sera marqué par l'arrivée de Broadwalk Empire de Terrence The Soprano Winter, et je suis très curieux (mais je ne suis pas le seul...) de voir ce que va donner l'association David Milch, Michael Mann et Dustin Hoffman pour Luck sur HBO.

Avant ça, avant ça... On a rendez-vous sur la Fox à le 21 septembre pour découvrir Running Wilde. L'histoire d'un couple très mal assorti: Steve Wilde et Emmy Kudabic. Il est riche, imbus de lui-même et plutôt insupportable. Elle n'a pas du tout le même style de vie ni les mêmes valeurs et elle doit faire face à ses avances. Rien de super follichon au départ, sauf que la série est imaginée par Mitchell Hurwitz, créateur d'Arested Development. Que Emmy Kudabic, c'est Keri Russell. Et surtout que Steve Wilde, c'est Will Arnett. L'ex Gob Bluth de la série évoquée plus haut. Et accessoirement l'un des types les plus drôles du XXIe siècle (et dont je trouve la voix géniale).

Alors oui, c'est la Fox qui diffuse le show (donc ça ne va pas durer longtemps). Oui, certains critiques US n'ont pas été emballés par le pilote. Mais moi, je m'en fiche. J'attends et je croise les doigts. Et je regarde ça aussi. En attendant...



Bien à vous,
Benny

samedi 28 août 2010

Un an déjà...

Dans la catégorie, "Vas-y, prends-toi le temps qui passe vite dans la tête", cela fait tout juste un an que je suis parti à New York et Baltimore. Dix jours hallucinants dont je ne suis pas vraiment revenu. Dix jours qui me laissent à penser que j'y retournerai un jour, forcément. Pas forcément l'an prochain mais dans quelques temps, oui c'est sûr. Même à Charm City parce que regarder The Wire, ça vous donne envie de remettre ça.
Ce n'est pas vraiment de la nostalgie : je fais plein de trucs cet été et si j'avais vraiment voulu, j'aurais pu remettre ça cette année. Mais oui, c'était très chouette.

Bon, en fait si : je suis un gars qui vire facilement à la nostalgie (en même temps, avec un titre pareil hein...). Mais ça ne m'empêche pas de penser à aujourd'hui. Ni à demain. Donc, c'est plutôt cool au final, ces souvenirs qui refont surface depuis ce matin. En attendant de partir en vadrouille la semaine prochaine.

Bien à vous,
Benny

mardi 24 août 2010

"Castle", la comédie policière trop gentille

C'est LA nouveauté de l'été en France. Sur le hertzien comme ailleurs (ce qui prouve une fois encore la frilosité française ambiante). Castle d'Andrew Marlowe est la seule véritable innovation dans les grilles de programmes chez nous (bon, on peut rajouter Men in Trees sur France 4 si on est vraiment tatillon), et cette série me pose un vrai problème.
Ce n'est pas son pitch - qui est pourtant pour Arabesque ce que Pimp my ride est pour la kangoo de mon tonton Edmond : une jolie séance de tunning.
Ce n'est pas non plus son duo d'acteurs très attachant - Nathan Fillion s'en donne à coeur joie face à une très bonne Stana Katic.
Non, mon souci avec cette histoire de romancier qui enquête avec la police de New York pour retrouver l'inspiration, c'est que c'est un hommage minimaliste aux comédies romantico-policières des années 80 (Remington Steele et Clair de Lune en tête). Minimaliste étant un doux euphémisme pour fainéant et limité.

Un canevas classique...

Je m'explique : la série, dont les scripts rappellent en partie ceux de Life avec Damian Lewis et Sarah Shahi (et non pas Mentalist, comme se plaisent à l'affirmer bêtement de trop nombreux magazines télé), s'appuie sur 1/des crimes dont la découverte est plus ou moins surprenante et 2/un duo d'enquêteurs antinomiques. Avec Castle, le duo Beckett/Castle fonctionne à 100% sur la tension sexuelle qui existent entre ces deux personnages. Les meilleurs moments, les meilleurs répliques sont celles que se balancent plus ou moins froidement cet homme et cette femme. Comme dans toute comédie policière bien calibrée.
Mais une vraie série de ce genre, ce n'est pas que ça : ce sont des seconds rôles qui servent le récit de manière efficace et divertissante. En prenant le contrepied des héros ou en apportant quelque chose d'inattendu, de surprenant. Et c'est là que le bat blesse. Castle, c'est une série sans surprise. La vie familiale de Rick Castle est gentillette, avec une mère artiste qui refuse de raccrocher et une fille plus que modèle.
Mais elle est hyper prévisible.

 ... mais incapable de surprendre

Le duo d'enquêteurs qui travaille avec Beckett et Castle, Esposito et Ryan, est d'une fadeur absolue. On sait qu'ils sont des outils pour éviter au récit de trop pédaler dans la choucroute et... ça se voit terriblement.
C'est ce qui fait que, pour moi, Castle est une fausse bonne série. Je la regarde, j'adore - encore une fois - les échanges entre les deux personnages principaux (qui sont, heureusement, régulièrement réjouissants) mais le reste du temps, mieux vaut que je n'ai pas un magazine à proximité de mon fauteuil parce que sinon, je vais plonger dedans.
S'ils avaient été vraiment audacieux, les producteurs de ce show auraient assumé leurs influences et auraient pu jouer avec le côté très carré de l'exercice (en dynamitant le traditionnel exercice du triangle amoureux qui dure le temps d'un épisode, en jouant sur le fait que dès qu'ils coucheront ensemble, Beckett et Castle n'intéresseront personne...) mais pour l'instant, on n'en prend pas trop le chemin.
Et ça repose - encore une fois (bis) - la question de l'inspiration des créatifs US pour les networks : si Castle, c'est le vent de fraîcheur de la fin des années 2000 (on décrit la série comme un joli hit outre-Atlantique), on se dit que HBO, AMC, FX et même Showtime ont une confortable marge de manoeuvre. Moi je n'ai qu'un mot : dommage.

Bien à vous,
Benny

dimanche 22 août 2010

Titus Welliver, la classe au second plan

Reparlons de Deadwood, tiens. Avant d'en venir (bientôt) à la critique de la saison 2, je me suis fait la réflexion que la série compte un très, très grand nombre de gueules du petit écran US dans ses rangs. Ces visages qu'on voit passer d'une série à l'autre sans qu'ils ne restent bien longtemps au même endroit... mais qui retiennent toujours l'attention par la qualité de leurs prestations.

Une gueule incontournable

Dans la série de David Milch, on en voit passer un joli paquet : Sarah Paulson (American Gothic, Studio 60), Garrett Dillahunt (The Sarah Connor's chronicles, Life, Urgences...), Brad Dourif (Millenium, toute la saga des Chucky au ciné) et il y a lui. Titus Welliver, acteur qui squatte nos petits écrans depuis bientôt 20 ans, qui enchaine les belles prestations sans jamais être sur le devant de la scène ou presque. Et hier soir, je ne sais pas pourquoi mais je me suis dit que c'était quand même surprenant.
Non parce que c'est vrai, quoi : partout où il est passé, des séries de Steven Bochco (Brooklyn South, Murder One, NYPD Blue), à celles de Dick Wolf (Law & Order, Law & Order : SVU) en passant par l'univers de John Wells (Third Watch), Welliver est allé partout, et surtout il s'est distingué à chaque fois. Et il continue en incarnant des personnages de séries toutes récentes (Kyle Hollis, le tueur que Charlie Crews poursuit dans Life, c'est lui), il fait vraiment partie de ses gars qui s'en sortent toujours admirablement. Dans le registre du bon gars comme du beau salaud. Il n' y a guère que dans les rôles qui n'ont rien d'humain qu'il ne parvient pas à vraiment convaincre. En même temps, pour le rôle de l'homme en noir de Lost, le double de Jacob, il fait ce qu'il peut avec pas grand'chose...

Son plus grand rôle, 
c'est dans une série à redécouvrir

A bientôt 50 ans, Welliver a surtout commencé à faire parler de lui en France avec Brooklyn South de Steven Bochco. C'était à la fin des années 90, il prêtait ses traits à l'officier Jack Lowery et il a toujours tenu une place de choix dans les castings des séries de Milch et du créateur de Hill Street Blues. C'est pourtant en travaillant avec Barry Levinson qu'il va décrocher son plus beau rôle, entre ombre et lumières.C'était en 2000, c'était avec Falcone : une série qui avait pour acteur principal un des comédiens maudits des 90's et de la décennie suivante, Jason Gedrick (Murder one, EZ Streets, Boomtown).
Dans Falcone, Welliver est Santino Sonny Boy Napoli : un mafieux dont le père a été abattu sous ses yeux quand il était gosse parce qu'il avait balancé d'autres criminels. Sonny Boy a, depuis, pris des responsabilités dans le milieu, mais les têtes de pont du réseau continuent de se méfier de lui. Et quand un de ses hommes de main, ami d'enfance, fait une grave erreur, c'est à lui de faire le ménage.
Si ce n'est pas forcément The Sopranos, Falcone est une courte réussite (huit épisodes) grâce à lui. Titus crève en effet dans ce rôle tourmenté et tout en nuances. Alors en attendant de le voir à l'oeuvre dans The Good Wife, on peut toujours revoir cette adaptation télé de Donnie Brasco. En se disant que le meilleur est peut-être à venir.
Moi, en tout cas, en le regardant incarner Silas Adams aux côtés de la magique Sarah Paulson dans Deadwood, je ne peux pas m'empêcher de me demander quand est-ce qu'il tiendra un vrai premier rôle. Tout le monde attend - à raison - Garrett Dillahunt dans ce genre d'exercice... Mais Welliver mérite lui aussi de briller un peu plus, ailleurs qu'au second plan en tout cas.

Et sinon, vous, vous avez un second rôle TV que vous aimez plus particulièrement ?

Bien à vous,
Benny

samedi 21 août 2010

Vracorama d'été (la revanche des réflexions volantes)

Les gens, je suis bien. Bien dans mon short, bien dans mes vacances, bien dans mes projets : c'est le pied.

Après dix jours passés à la maison familiale à recharger les accus, je reviens tout juste de ma première escapade estivale. Deux jours chez un de mes meilleurs amis à visiter sa ville sous le soleil et à parler de nos parcours respectifs. Deux jours à parler bilan et avenir et c'était très très chouette.
Je ne sais pas comment ça se passe chez vous (pour ceux qui bossent en tout cas : j'imagine que c'est plus compliqué pour ceux qui cherchent un job), mais le taf à la BennyCorp étant quand même très accaparant, il me faut toujours plusieurs jours pour me "désintoxiquer" des réflexes et réflexions du boulot... et ce périple m'a grandement aidé. A un point tel que je me dis que j'aurais peut-être dû partir tout de suite au début des vacances. Enfin, bon, c'est pas bien gênant : j'ai bien rechargé et j'ai encore des destinations en vue. La prochaine ? Sans doute Paris.

Orgie de DVD et livres au soleil

En attendant, j'ai retrouvé avec plaisir le bonheur des lecteurs. En ce moment, je suis plongé dans Comment je n'ai pas rencontré Britney Spears d'Elise Costa. Les prémices sont très bons, on en reparlera. Avant que je ne me plonge peut-être dans un roman de George Pelecanos, Un jour en mai, tout juste acheté.
Et sinon ? Sinon, je regarde la saison 2 de Deadwood (pour l'heure un vrai bonheur, ces retrouvailles), la saison 4 de The Shield (avec des débuts super sombres je trouve, surtout dans le thème des enquêtes) et la saison 1 de La Loi de Los Angeles (je suis reparti pour une intégrale, je pense. Et ce cycle/revival est un vrai regal. Dire que ça date de presque 25 ans...). Sans oublier le truc qui me bluffe le plus en ce moment : la saison 1 de The Wire.
Tout ça entre des séances de sport, des sorties et des sessions de travail sur ordi.
Franchement, là, elle est belle la vie.

Bien à vous,
Benny

mercredi 18 août 2010

"Six Feet Under" (saison 2) : Le menteur, la pute et tous leurs amis

Back to LA. On avait laissé la famille Fisher peu après que David (le fils cadet) a fait son coming out à sa mère, après l'internement de Billy, le frère de Brenda, et surtout, juste après que Nate, le fils aîné, a appris qu'il était atteint d'une Malformation arterio-veineuse (MAV) potentiellement mortelle. Une conclusion magistrale au terme d'une saison inaugurale martelant épisode après épisode que la mort, le deuil, est là pour donner un sens à la vie.

Quand être et paraître s'équilibrent...

Portée par le dynamisme de son récit à entrées multiples (Six Feet Under est un ensemble show remarquablement équilibré : les noms qui défilent au générique de début ont tous une place vraiment importante dans le récit. Il n'y a, ici, pas de faire-valoir), le show d'Alan Ball met sans doute le personnage de Nate un peu plus en avant cette saison. Durant la première année, la pierre angulaire des scripts, c'était plutôt David. Avec ce personnage tiraillé entre sa foi et son homosexualité, et plus globalement entre son image et ses aspirations, le futur créateur de True Blood posait au coeur de son histoire une idée forte : les personnages de Six Feet Under bataillent constamment entre leurs désirs les plus profonds (quitte à ce qu'ils soient absurdes) et le poids du contexte.
Fondamentalement, ce n'est pas quelque chose de foncièrement original (on peut même dire qu'un trèèèès grand pourcentage de shows jouent là-dessus) mais Six Feet Under est sans doute la série où l'équilibre entre être et paraître est instauré avec force. On est loin par exemple de The Wire où la prééminence du système et des institutions dominent l'ensemble, écrasent tout le reste : ici, on est dans un étonnant soap sous acides, avec des personnages parfois franchement borderline.
Confronté à sa propre mort, Nate va aussi se retrouver face à ses contradictions et tous les arrangements qu'il a fait avec sa conscience. Notamment en se rendant à Seattle où il retrouvera Lisa, une fille dingue de lui, et en abordant une multitude de questions en lien avec l'après. Ce sera aussi l'occasion pour lui de croiser Ari, une femme rabbin interprété par la gracieuse Molly Parker, qui démontre que quand elle n'incarne pas Alma Garret dans Deadwood, elle reste une actrice au charme assez unique.

Le malaise Chenowith

Brenda, elle, est confrontée à son propre malaise à mesure qu'elle se dirige vers une "vie rangée" avec Nate. On pouvait penser que la présence de Billy dans sa vie constituait l'essentiel de son côté sombre et imprévisible. Cette saison 2 démontre qu'il n'en est rien et que son personnage est décidément très complexe.
A titre personnel, j'ai du mal avec Brenda Chenowith. J'ignore si c'est le personnage ou si c'est le jeu de Rachel Griffiths mais le fait est que parmi tous les personnages barrés du show, c'est la petite amie de Nate qui décroche la timbale. Et que c'est sans doute un ensemble de choses qui crée le rapport d'attraction/répulsion pour cette drôle de jeune femme. A un point tel que malgré toutes ses caractéristiques (ses choix à la cohérence douteuse, son attitude globale, sa froideur intrinsèque), j'ai quand même envie de voir ce qu'il va advenir d'elle.

Claire is magic...

Les autres poursuivent, de loin en loin, leur chemin : David forme un mignon petit couple gay quand bien même la vie avec son compagnon avant que les choses ne se compliquent salement; Ruth continue de casser peu à peu l'image austère (et la vie qui va avec) qui est la sienne; Rico est confronté à son homophobie alors que Claire poursuit sa quête d'identité. Drôle, émouvante, parfois paumée, la benjamine Fisher est un grand personnage. C'est sans doute l'adolescente la plus intéressante que l'on ait suivi à la TV depuis Angela Chase (My So Called Life) et Jessie Sammler (Once & Again) et la voir grandir est une jolie expérience de télespectateur. A un point tel que l'on a vraiment envie de voir la suite...

Bien à vous,
Benny

mardi 17 août 2010

L'album d'août : "Première mue" (Peau)

C'est l'histoire d'une naissance. Celle d'un premier album conçu dans une petite maison à la campagne, à la montagne. Une création lente, méticuleuse, qui aboutit à 11 titres mêlant rythmes électro et sonorités rock brutes. Première mue, c'est la pierre inaugurale d'un projet ambitieux, qui va chercher chez Bjork, Emilie Simon et Camille (version "Le Fil") les tissus qui innervent un corps mélodique complexe, fait de multiples styles et de multiples inspirations.
Ce qui est plaisant dans cet album, c'est l'habile enchevêtrement des éléments composant l'ensemble. Forte et fragile, la voix de Perrine Faillet glisse sans aspérités d'une ballade sussurée (Breathe) avant un orage d'accords de guitare n'éclate à d'autres compos plus péchues et... ensoleillées (Enola Gay, An apple a day). Première mue s'impose comme un essai très réussi, ocillant entre les styles et les envies avec une gourmandise assumée. La naissance s'est bien passée et la maman se porte bien.
Après un très bon accueil critique, elle est montée sur la scène de la Maroquinerie avant d'enchaîner avec un concert cet été. L'ensemble se cherche un peu sur scène mais on fait confiance à l'artiste pour vite trouver le bon équilibre. On voit mal comment une fille qui a réalisé seule chez elle le clip ci-dessous (dans sa chambre, décidément !) ne pourrait pas rectifier le tir...



En résumé, si vous êtes en quête de nouvelles sensations électro, d'un album qui caresse une multitude de rythmes pour mieux mettre en valeur un joli grain de voix, ne cherchez plus : ce qu'il vous faut, c'est Première mue.

Bien à vous,
Benny

samedi 14 août 2010

Amour, tracteur et petites contrariétés

Pendant les vacances, on fait des trucs un peu gênants (ou idiots. Ou inutiles. A vous de voir). L'un d'eux, c'est de regarder des programmes qu'on a jamais le temps de zieuter le reste du l'année parce qu'on a toujours mieux à faire (Qui a dit "Regarder Castle et le cabotinage Nathan Fillion sur France 2" ?). Exemple : regarder L'amour est dans le pré.
Moi, dans L'amour est dans le pré, il y a plein de moments où je me sens mal à l'aise. Carrément. Je n'ai rien contre le concept, qui est sauf erreur librement adapté du film Je vous trouve très beau, lui-même inspiré par un docu sur les célibataires en galère (à la campagne comme ailleurs). Non, le fait que l'on propose à des gars et des filles de la campagne de trouver un compagnon/une compagne, pourquoi pas. Moi, ce qui me fout franchement mal (à chaque fois, c'est physique), c'est la présence lourde de l'équipe de tournage tout autant que le cheminement pour trouver la bonne personne, que je trouve tout aussi balourd.
Non mais en fait, je crois que je me projette trop...

Démonstration.

Country Benny a 45 ans. Il élève des opossums dans la Bauce profonde et franchement, les marsupiaux, socialement, on en fait vite le tour. Alors Country Benny décide d'écrire à LachaineM6, la boîte de prod de l'émission. Il raconte qu'il passe son temps avec les opossums, que ça prend beaucoup trop de temps et que bon, la vie, c'est quand même pas que ça, merde. Il écrit donc qu'il aimerait bien partager des tas de trucs (et bien évidemment faire des roulades dans le foin avec l'heureuse élue, mais ça il l'écrira pas. Il lui fera la surprise, c'est mieux)

Trois mois après, l'homme qui murmure à l'oreille des sarigues reçoit une lettre qui dit, en gros, "Badabing, t'as gagné !". Alors, il est content, bien sûr. Et là, il voit débarquer Karine Lemarchand et toute l'équipe de tournage à qui il raconte son histoire. Touchante, l'histoire. Celle d'un gars qui a hérité de la ferme de son père et qui vit, pense, (mais ne bouffe pas. Non, quand même...) opossum. C'est ingrat, c'est surtout isolant. Et Country Benny, il est pas de bois: il pense que la vie, c'est pas que ça. Que des fois il aimerait se balader main dans la main avec une fille sur du Tom Frager, et que, même si ça lui fout quand même la trouille de voir sa vie changer en étant plus tout seul, ben il est prêt à y aller. Et tout ça il le dit simplement, avec sincérité. Devant la caméra tenue par Bob et Bobette de l'équipe de LachaineM6.
Plusieurs semaines se passent et Badabing, épisode 2 ! On l'invite à rencontrer 12 jeunes femmes. Multipliant en gros par... 12 le nombre de contacts qu'il a eu avec la gent féminine ces cinq dernières années. Mine de rien, ça fiche les jetons. Mais il y va quand même, avec Bob et Bobette leur caméra et toussa.

Il les reçoit une par une et là, le charme agit. Pas le charme de la rencontre toute simple, déjà un peu flippante en soi (parce que c'est un peu impressionnant de trouver quoi dire, de se laisser porter par le feeling que l'on a avec quelqu'un). Non, là, c'est le charme de la rencontre avec la fille... et avec Bob et Bobette. Sans rire : vous vous imaginez, vous, rencontrer une personne devant une équipe de télé ?

Apparté.

Très connement, j'ai toujours pensé que, dans la vie, il y a trois types de filles que tu remarques : la Bombe, que tu repères même en hélicoptère; celle qui a un tempérament bien trempé, une énergie peu commune et qui t'attire, et la Discrète, que tu ne repères pas forcément tout de suite mais dégage une force, un truc vraiment singulier et dont le charme est carrément incroyable. Franchement, je me demande s'il y a une vraie place pour les Discrètes dans la quête cathodique de Country Benny.

Fin de l'apparté.

Finalement, Country Benny fait son choix. Mais il ne prend pas une fille pour voir si ça peut coller dans son ménage à trois (Elle, lui et le marsupial). Non, le jeu c'est d'en amener plusieurs à Opossum Farm pour voir avec laquelle ça va le mieux coller.
Et voilà comment Country Benny se réveille un beau matin avec deux demoiselles à la maison. Et comment il va devoir choisir The One. Vous aimez les débuts d'histoires ? Les trucs qui se font naturellement et où l'émotion point dans des petits riens ? Ben là, tout pareil. Avec, en plus, Bob et Bobette caméras à l'épaule. Et puis une fille, moins à l'aise ou moins rentre-dedans que l'autre, dans le décor. Moi, je ne sais pas pourquoi, mais je me sens toujours super mal pour la nana qui reste à quai.

Laquelle se retrouve comme une idiote à ramer dans une écurie ou le salon, 80% du temps (Essayez : ramez chez vous sur une table basse et vous me direz). Mais Country Benny, il est pas forcément super à l'aise non plus. Il faut dire que Bob et Bobette l'ont suivi jusque dans la chambre à coucher où, plus timide que la timidité elle-même, il a osé quémander un bisou sur la joue à l'heureuse élue (on va l'appeler Ella, ce sera plus simple). Et que Bob et Bobette, il lui ont demandé, direct après, de faire un débrief dans le couloir ("Et comment tu la trouves ?", "Et tu crois que c'est la bonne après en gros 12 heures et 15 minutes passées avec elle et la caméra ?"). Tout ça en imaginant, bien sûr, qu'Ella n'est certainement pas en train de coller le "verre à dents" de la salle de bains contre le mur pour ne pas savoir ce qu'il en pense.

Après quoi, Country Benny se retrouve à gérer l'annonce à faire à la fille qui n'est pas Ella. Disons, Elo. Bizarrement, Elo n'est pas super heureuse de se faire jeter comme un ministre français fan de cigares. Après un briefing dans la cour d'Opossum Farm devant sa Clio Campus, elle s'en va les larmes aux  yeux (sur une BO signée Sia, Breathe : ça accroche le télespectateur par les tripes. C'est mieux).

Elle a :
1/L'impression d'avoir loupé un truc
2/ Les boules contre l'autre arriviste, là...
3/ La sensation de passer pour une grosse conne

Du coup, elle s'en va en faisant du 110 dans sa caisse sur un chemin de terre.
Elle doit pas aimer la Bauce, c'est sûrement ça.

Tout est bien qui finit bien ? Hola, tout doux Jolly Jumper : on ne s'emballe pas. Il faut qu'Ella s'adapte à l'environnement de Country Benny. Et inversement. Comme on n'a pas le temps de laisser faire le temps (on est dans une émission de télé, bordel. Et la nouvelle saison de Incroyable talent - avec un type qui joue Kashmir de Led Zeppelin sur une boite de Tang - ça commence dans cinq semaines à la même heure), on va faire le tour des proches.
Pas le temps de savoir si Ella, elle est du genre à glisser ses ongles de pied sous le lit comme une cochonne qui se lave le BoumBoum tous les vendredis impairs. Non, là on va aller voir la famille, les amis et passer l'un après l'autre au tamis des réflexions et des debriefs. Jusqu'à celui de la cousine du voisin de Jean-Louis (qui achète des oposums chaque semaine : une fille qui compte, quoi).
Si Country Benny trouve le temps de se rouler dans le foin avec Ella, il aura de la chance. Et Bob et Bobette ne seront pas très loin, filmant avec une caméra Z1 à gros zoom. Tout ça sur fond de  Hometown Glory de Adele pour l'ambiance.
Forcément, cette histoire, c'est un peu comme se retrouver dans le tambour d'une machine à laver. Bonjour les secousses. Et  difficile de savoir où on en est vraiment. Bon, Ella aime bien Bobette, Country Benny rigole bien aux blagues de Bob... mais où qu'ils n'en sont les deux tourtereaux, hein ? Ben ils savent pas trop. Ella accroche bien. Country Benny aussi. Mais il est prudent, pudique. Il a besoin de temps pour savoir. Comme un fort pourcentage de gens de la vie normale qui plaisent tant à LachaineM6.
Du temps, donc. Ouais bonne idée : on va vous envoyer prendre du temps... dans un hôtel cinq étoiles en Toscane ! Comme ça, vous saurez où vous en êtes et vous pourrez le dire face caméra. Ce sera en plus super proche de la vie qui attend Ella à Opossum Farm, avec le lever à 5h du mat, les journées plus chargées qu'un cycliste du Tour de France et les décors beaux à mourir de la Bauce.

Finalement, Country Benny et Ella décident de continuer leur histoire ensemble. Sur du Snow Patrol. C'est beau. Et on retrouve Country Benny un an après. Seul. "Ben ouais, finalement, ça l'a pas fait avec Ella", confie-t-il avec un sourire désolé et un peu triste. Avec Bob et Bobette qui lâchent un "Oh merde alors..." un peu déçus. Et I'm with you d'Avril Lavigne en BO.
Mais bon, le gars a repris les lettres qu'il avait reçus. Et il espère trouver une autre nana pas allergique à l'opossum donc rien n'est perdu.

Un jour, je vous dirai comment je me sens devant Maman cherche l'amour.

Bien à vous,
Benny

vendredi 13 août 2010

Clip, clip, clip hourra : "Wicked Game" (Chris Isaak)

C'est un de mes petits plaisirs de l'été. Jouer du clavier au rythme de vieilles mélodies tranquilles playlistées par mon pote Ray. Au menu, il y a Horse with no name d'America, il y a Stand by Me de Ben E King, il y a Weather Channel de Sheryl Crow (Magnifique. En tout cas, tellement mieux que son dernier album...). Et il y a ce titre. Extrait de Heart Shaped World, Wicked Game date de 1989. Réalisé par le photographe Herb Ritts, ce clip date lui de 1991, et est un des plus sensuels de la décennie (loin de Sabrina et de Boys, Boys, Boys, avec sa piscine et son maillot qui annonce, déjà, la crise du mauvais tissu). Un homme (Isaak), une femme (le top model danois Helena Christensen) et une musique à la fois lanscinante et envoûtante... il y a de quoi être happé.
Pourtant, si le clip est franchement réussi, le tournage était, lui, nettement moins glamour. "Ils nous jetaient littéralement des seaux d'eau froide à la figure. De l'eau de mer, raconte Chris Isaak. On était près de l'océan et ils voulaient qu'on ait l'air mouillé, mais il y avait du vent. Si vous regardez de plus près, on avait la chair de poule et on était là, roulant à moitié nus sur le sable (rires). Et les pieds d'Helena saignaient. C'était une plage de  rochers et de corail.... Mais elle ne s'est jamais plainte."
Et ça, messieurs dames, c'est ce qu'on appelle le courage. Rien de moins.
Âneries mises à part, voici la vidéo...




Bien à vous,
Benny

mercredi 11 août 2010

Le DVD d'août : "Under Great White Northern Lights"

Avec Muse, The White Stripes est sans aucun doute le groupe le plus marquant des années 2000. Six albums en un peu plus de huit ans, un titre d'envergure planétaire (Seven Nation Army) et un chanteur-guitariste-compositeur-créateur de génie (Jack White), le groupe venu Detroit est de ces formations qui ne se reposent jamais sur leurs acquis. Il possède surtout une qualité très rare : celle de s'aventurer vers de nouvelles terres musicales sans jamais perdre de vue ce qui fait sa spécificité. A savoir un duo guitare/batterie qui martèle les rythmes et tord/modèle/enchevêtre les sons avec une acuité assez unique. Folk, blues rock, rock psychédélique, rock garage... quoi qu'il se passe, quoi qu'ils essaient, les White Stripes reviennent toujours à cette vérité essentielle.

Les improbables sessions de la famille White

De voyages, il en est abondamment question dans le documentaire Under Great White Northern Lights, lequel est proposé avec un album live, enregistré pendant le Canadian Tour de 2007. Icky Thump, le dernier album original des WS, vient de sorir et les critiques sont bonnes. De nombreux observateurs saluent le retour du duo à des sonorités rock pures et dures. C'est le moment que choisit le duo pour prendre la route à travers le Canada. Au programme : des concerts dans des grandes (et très grandes) salles mais aussi des sessions acoustiques plus inattendues mais franchement chouettes. Dans un bus, dans une maison de retraite avec des natifs, dans un bowling. Le périple est plutôt chouette. Entrecoupées d'inteviewes qui valent autant pour ce qui est dit que pour les silences qui l'habitent.

Le trouble Meg White

Parce que si Jack White parle beaucoup et que l'on a la confirmation que c'est un bourreau de travail, toujours en train de créer, d'imaginer, de tester des nouveautés (ce dont on pouvait aisément se douter : le gars est quand même impliqué dans deux side projects, The Raconteurs et The Dead Wheather), celui des deux qui fascinent le plus, c'est Meg White. Discrète, silencieuse. Parfois enfantine, parfois accablée par une espèce de souffrance aussi accablante que sourde.



Si on se doutait que dans le binôme, la discrétion, c'était pour la demoiselle (ou la dame, on rappellera que les deux zigotos entretiennent un drôle de flou artistique sur leurs liens : frère et soeur ou mari et femme séparés ?), on ne peut s'empêcher d'être circonspect, pour ne pas dire frappé par cette drôle de fille. C'est un peu comme si elle s'épanouissait sur scène et qu'en même temps, elle n'en peut plus de ces moments si fugaces où elle semble oublier tout le reste. Y compris elle même. La fin du documentaire d'Emmett Malloy, assez bouleversante, ne dit rien de moins. Et il laisse à penser qu'il faudra du temps avant que ces deux là ne nous imaginent un huitième album. Si cela arrive...
Under Great White Northern Lights, un film à voir. Pour les fans des White Stripes comme les autres.

Bien à vous,
Benny

mardi 10 août 2010

Vracorama d'août

La bonne nouvelle de la semaine
Aloha, étranger !

Eh oui, je te salue à la façon des autochtones de là où je suis puisque je viens d'arriver sur mon premier lieu de vacances (oui, dans certaines fermes françaises, c'est comme ça qu'on accueille les gens. Oui, c'est du "Si je veux d'abord..."). Je suis arrivé hier et Ô joie il fait beau, Ô joie, je ne passe pas ma journée à zombifier en laissant retomber la pression du boulot.
J'en suis le premier surpris, le premier ravi. Ca me permet de me mettre au sport d'entrée : je viens justement de pédaler sur 10 km et ça va me très bien (bon, en vrai, c'était du plat : mais c'est toujours ça de pris). Et je me remets à bouquiner aussi. Comme j'ai décidé de me lancer dans le visionnage de la saison 2 de Deadwood, la saison 4 de The Shield et... la saison 1 de The Wire. J'ai abandonné mon projet de voir The Corner avant, donc tout roule. Je vais pouvoir vite oublier le train train quotidien, avant de prendre la poudre d'escampette dans les prochains jours.
Trop. Bon.

La citation de la semaine

C'est du pErDUSA, c'est du Jéjé. C'est du True Blood, c'est du tout bon.

"C’est comme si j’étais devant la pièce maîtresse d’un musée d’art contemporain. Je vois une assiette contenant un étron fumant et j’entends les dithyrambes des critiques, les cris d’extase des fans, les « c’est tellement nul que c’est génial », les « ça change des oeuvres du style ’peinture’ »... Alors je reste devant. Et je continue à voir un gros étron".

On peut ne pas être d'accord avec lui. Moi, je partage son impression. Et j'adore la formule. La suite est bien aussi : elle est à lire ici.

L'info de la semaine

C'est celle qui fait trembler tout le oueb. Ou alors ses voisins : AussieLilie, de My little e-corkboard, a décidé de se mettre à la guitare. Moi, je dis : "Benny aime ça". J'ai toujours trouvé ça hyper chouette de faire de la musique : bon j'imagine que c'est pas toujours facile (Je ne sais plus qui a dit, un scénariste je crois, qu'écrire un script, "c'est comme un mariage : il y a des bons et des mauvais moments mais il faut aller au bout". Je pense que l'apprentissage de la guitare, c'est un peu pareil) mais je trouve ça über cool.

Et promis : le jour où elle sait faire ça, juste en dessous, moi je deviens groupie et je lui jette mon caleçon depuis la fosse en concert...



Je vous laisse : mon fauteuil m'attend sur mon balcon là. C'est dur la vie, des fois, je vous jure...
On parlera de tout le reste une prochaine fois.
Bien à vous,
Benny

mardi 3 août 2010

Vas-y écoute, j'ai amené mon mange-disque

Je n'en ai pas parlé mais ça fait tout de même le troisième mois que c'est là. Depuis juin, au lieu de vous faire un billet désincarné sur une playlist à faire vous même, vous avez peut-être remarqué que je la mets en ligne sur le blog (mais si, regarde à droite. En haut. Non, un peu plus bas. Oui, le truc avec des couleurs, là...). Ce mois-ci, hormis Féfé, il y a peu de chances que les noms évoqués vous parlent. Mais si c'est le cas, je penserai une fois encore que vous êtes très forts.
Celles et ceux que j'ai choisis sont en effet souvent étiquettés Nouvelle Scène. Il y a du blues (Mountain Men), de l'électro (General Elektriks et Peau), de la soul (Féfé), de la folk (Lull), du rock (Narrow Terence) et j'en passe. Cliquez donc, c'est sympa et vous me direz ce que vous en pensez. Tout en sachant que Peau a de très, très fortes chances de se retrouver chroniqué ici, dans la catégorie de l'album du mois.
Et sinon, vous, vous écoutez quoi en ce moment ?

Bien à vous,
Benny

lundi 2 août 2010

L'album de juillet : "Pilgrims Progress" (Kula Shaker)

C'est un groupe que ceux qui étaient ados dans les 90's ont sans doute écouté entre deux séances de nettoyage biactol. Au minimum ont-ils entendu quelques titres de ce groupe qui faisait alors dans le rock psychédélique. A l'époque, les garçons réunis autour de Crispian Mills s'étaient notamment illustré (entre autres) en signant une reprise plutôt lochue (oui, pourquoi toujours dire "couillue", c'est agaçant à la fin...) de Hush de Deep Purple. Un titre que l'on trouvait sur la BO de Souviens-toi l'été dernier (oui, bon : j'ai dit que c'était les années Biactol, pour certains ça a duré un poil plus long...) et qui laissait à penser que la brit pop avait de multiples ressources.
Sauf que les Kula ont un peu buggé au moment de passer l'an 2000. Tout au moins chez nous : personne ou presque n'a repéré leur reformation au milieu de la décennie. Et c'est avec une curiosité mâtinée de circonspection que je me suis livré à l'écoute de ce 12 titres le mois dernier.
Verdict : c'est vraiment pas mal. D'aucuns reprocheront sans doute au groupe de beaucoup jouer sur le registre du clin d'oeil (ou tout au moins une capacité certaine à faire penser à des titres déjà connus), il faut quand même bien reconnaître que le tout est suffisamment bien bâti mélodiquement, et suffisamment varié dans les titres, pour qu'on apprécie la découverte.


Kula Shaker - new video Peter Pan RIP
envoyé par naivepromo. - Regardez la dernière sélection musicale.

Avec ses violoncelles, Peter Pan RIP plante le décor : on est dans la folk chiadée, un peu cinématographique par instants, et toujours accrocheuse. Et ce ne sont pas les très bons Ophelia, All Dressed up [and ready to fall in love] ou encore To Wait Till I come qui laisseront penser le contraire. Pas plus que le crépusculaire When a Brave needs a Maid (qui n'aura pas fait tache dans un western spaghetti).
Au bout du compte, c'est sans doute la sincérité de la démarche du groupe - et elle est manifeste - qui fait le succès de ce Pilgrims Progress (quand bien même il y a aussi des titres bof, comme Cavalry ou Ruby). Au point que cette création finira haut dans le classement des disques de 2010. Au moins dans le top 3, c'est dire.

Bien à vous,
Benny

dimanche 1 août 2010

Revenir, partir

Bonjour les gens,

Me revoici à nouveau derrière mon clavier pour blogger. J'avais bon espoir de tenir un rythme de publications régulier et cette année encore, le mois de juillet a eu raison de mes résolutions. Il faut dire qu'une longue partie du mois, je travaillais de nuit. Du coup, je n'avais ni trop le temps ni trop l'envie de composer par ici.
Alors ? Alors, il va falloir revenir aux bonnes vieilles habitudes... et rattraper le retard dans les chroniques de ce site. Cela devrait être d'autant plus facile que dans exactement une semaine tout pile, je terminerai mon dernier jour de boulot avant les vacances d'été. Et autant dire que j'ai très, très hâte. A un point tel que je crois que je n'ai jamais autant attendu ces vacances d'été.
Tout ça pour dire que, dès la semaine prochaine, je devrais avoir plus de temps pour m'activer par ici. Enfin, je dis ça... j'ai jamais eu autant de projets pour des vacances :

- Me lancer dans l'écriture d'un de mes projets perso (ça suffit : maintenant on y va. Je me conditionne déjà, collecte les idées, me plonge dans les grands axes et les persos)
- Partir en road trip avec mon pote Ray, pour rouler, rouler, rouler, oublier le boulot et claquer mes chèques vacances
- Partir en vadrouille à Paris, voir mes potes et... jouer les VRP
- Faire du sport (c'est l'été bordel, c'est la saison !)
- Me mater une tonne de DVD
- Aller à un mariage. Et a fortiori trouver quelqu'un pour venir avec moi (j'y travaille : si, si)
- Recharger les batteries (si, si : c'est possible. Chez mes parents même)

Autant dire que si j'arrive à tout faire, je change de nom et me fais appeler Abdoul le roi du kebab. Mais vous avez quoi ? Je vais quand même essayer. Et si jamais, finalement, je ne bloggue pas autant que prévu, c'est parce que le reste avancera. Et ça, ce serait cool, non ?

Bon, on se tient au courant, hein ?
Bien à vous,
Benny