vendredi 11 novembre 2011

Turbulences pour "Pan Am"

C'est l'histoire de la vie qui imite l'art, qui imite la vie...

Le week-end dernier, je regardais un épisode de Suburgatory dans lequel on assistait, au détour d'une séquence, à la projection d'une de ces vidéos dites éducatives très prisées aux USA.

Vous savez, ces créations dans lesquelles des personnages de dessin animé pas très youpi portent un message à teneur pédagogique (oui : disons pédagogique), avec des voix synthétisées qui vous fichent la trouille.

L'industrie télé (et ses méchants dirigeants) expliquée au public
Et le lundi suivant: bang! Encore ces visages. Encore ces voix. Par la faute d'un lien sur pErDUSA. Un lien renvoyant vers le site Deadline.com et la vidéo Pan Am for Dummies (Pan Am pour les nuls).

Un petit film dans lequel un garçon interroge une petite fille qui serait dirigeant de la chaîne ABC, au sujet de la diffusion de la série qui prend l'air dans les sixties.

Dans la vidéo, le gars essaie de défendre les velléités narratives du projet Pan Am (une immersion dans l'Amérique de la guerre froide en suivant des hôtesses et des pilotes) pendant que la fille, forcément vilaine, essaie de niveler le show par le bas en proposant quelque chose de plus cheap, léger et glamour avec... de jolies hôtesses de l'air.

Quand les avions font du rase-motte
La démonstration est lourde. Balourde même. La légende veut que cette pastille (qui a dit "cartouche" ?) soit l’œuvre d'un des scénaristes du show, alors que la chaîne vient de décider de remodeler l'équipe qui le produit. Info ou intox? On ne sait pas. Et on aura du mal à le savoir puisque la vidéo en question a été supprimée.

Cet épisode intervient en tout cas dans un contexte difficile pour la série créée par Jack Orman. Côté audiences, le show fait du rase-motte depuis un petit moment... et l'histoire ne prend pas vraiment.

Disons pour être plus précis que la mise en place est laborieuse et que l'exploration du passé des héros ne parvient pas à cacher le manque d'ambition des aventures qu'ils vivent au présent. Les pérégrinations de Laura dans le monde de l'espionnage, par exemple, ne suffisent pas à emporter l'adhésion du téléspectateur... ce qui est vraiment frustrant.

Pourquoi? Parce que plus d'une fois, au milieu d'un épisode, je me suis dit que j'allais lâcher l'affaire. Mais bizarrement, il y a toujours un petit quelque chose, au bout des 42 minutes syndicales, qui me donne envie de voir la suite... sans vraiment savoir si je le retrouverais la prochaine fois.

Et c'est bien là tout le problème.



Orman au placard ?
Chez ABC, c'est sans doute ce que l'on a compris. Et c'est pourquoi on a demandé à Steve Maeda, passé par X Files et Without a Trace, de prendre place dans le cockpit. Voire... d'agripper le manche? Officiellement rien ne permet de l'affirmer.

Mais on peut s'interroger sur la place que la chaîne lui a réellement assigné, au milieu d'une équipe d'auteurs qui a déjà travaillé ensemble sur Urgences (Orman mais aussi Lydia Woodward, Yahlin Chang et Thomas Schlamme). Et se demander si Orman ne s'est pas tout simplement fait placardiser...

Au final, on peut regretter que les auteurs en place se fassent bouger par les exécutifs de la chaîne. Mais les scénaristes en question n'avaient certainement pas besoin d'une vidéo manichéenne pour se dédouaner alors que, manifestement, on est ici face à une déception. En terme d'audience... mais pas seulement.

mardi 1 novembre 2011

Zoom sur trois sitcoms en forme

Aujourd'hui, c'est peut-être à la Toussaint mais on va aussi et surtout fêter trois sitcoms qui font rire. Vous allez me dire que c'est un peu le minimum syndical (et vous aurez raison) mais force est d'admettre que ces trois shows ont plutôt le vent en poupe en ce moment. Alors si vous avez envie de vous détendre, de passer un bon moment et d'avoir le sourire en éteignant votre ordi, ça se passe par ici.

NUMERO 3 / NEW GIRL
On en a déjà parlé ici même et le fait que le show ait été prolongé pour une saison est plutôt une bonne chose. Parce que c'est sympa, que la dynamique d'ensemble semble réelle - même si elle est encore balbutiante - et que Zooey Deschanel et sa bande méritent d'avoir un peu de temps en plus, histoire de voir ce que ce show a vraiment dans le ventre.



NUMERO 2 / 2 BROKE GIRLS
Franchement, au départ, j'y suis allé à reculons. J'avais tort et j'ai même très vite changé d'avis devant le pilote. Six épisodes plus tard, je suis séduit par l'univers des deux serveuses de Brooklyn. Alors oui, c'est de l'humour parfois bas de plafond, voire vulgaire; oui, certains personnages ne servent à rien; oui, Kat Dennings sera peut-être la prochaine victime du syndrome Barney Stinson (aka, le personnage très drôle qui devient une caricature dont on se lasse) mais pour l'heure, j'ai envie de voir où ces deux nanas et leur cheval vont nous conduire.




NUMERO 1 / HAPPY ENDINGS
Le must de l'automne. Ni plus ni moins. Parce qu'après une première saison à chercher ses marques (sans jamais oublier d'être drôle ou presque), le show de David Caspe tourne à plein régime. Plus seulement grâce à la géniale Penny Hartz (Casey Wilson, épouse-moi. Ou réponds à ma Tweet Proposal, c'est toi qui voit) mais parce que tous les personnages se sont étoffés et qu'une authentique alchimie existe entre les six personnages. Et comme il y a aussi des guest stars qui tuent (voir la vidéo), on a hâte de voir la suite...



Bien à vous,
Benny