lundi 31 mai 2010

Vracorama de mai

Copain copies

Bon, les enfants on a un problème. Peut-être vous souvenez-vous de ce post où je me surprenais moi-même d'avoir accepté de devenir prof vacataire dans la fac qui m'a formé, alors que je n'ai jamais voulu devenir prof de ma vie.
Ben y a du neuf : j'ai reçu il y a quelque temps, un courriel d'une des profs en charge de la formation où j'interviens me proposant de corriger des copies... du concours d'entrée de ce qui est devenu une école reconnue.
Je ne savais pas trop quo penser, et puis elle a su toucher le pédagogue qui est en moi (Elle a dit "C'est rémunéré"). Résultat : j'ai dû me coltiner 35 copies d'une épreuve de synthèse en début de semaine dernière. Et à mon étonnement, j'ai trouvé ça... rigolo. D'abord parce que ça m'a confirmé que je n'aimerais pas faire ce job. Ensuite parce que, mine de rien, c'est super chaud d'évaluer une copie. Ou plutôt que c'est super étrange de passer de l'autre côté du miroir.
Conclusion : je ne voudrais pas faire ça à plein temps.

La minute skyblog
Je crois bien que j'ai des rides qui se dessine autour de mes yeux quand je souris maintenant. Prenez-moi pour un malade : je suis pratiquement certain que ses demoiselles n'étaient pas là il y a pas longtemps. Ca sent la fatigue et/ou la trentaine cette affaire. Et je ne sais pas ce que je dois en penser. Enfin si : je crois que c'est pas si pire.

Qu'est-ce que tu fais pour les vacances ?
Moi, j'en sais trop rien. Après New York, j'ai pas spécialement envie de faire un gros voyage cette année. Je préférerais avancer sur d'autres trucs et ne pas trop partir. Ca sent le road trip français en BennyMobile ou en train, à crapahuter dans les rues d'une ville jusqu'à ne plus pouvoir avancer. Avec de la musique, c'est bien aussi. Vous avez une idée, vous ? Moi je me suis dit "Pourquoi pas Brest ?". Je sais, ça fait rêver mais encore une fois, Why not ?

La vidéo "State of Mind"
Je suis tombé là-dessus en farfouillant chez les amis de Critictoo : le trailer de la saison 6 de Rescue Me. Tout ça m'a furieusement envie de voir la suite des aventures des collègues de Tommy Gavin. Sauf qu'il faut encore que je me dégotte la saison 4. Et qu'elle est dure à choper, dans le commerce comme ailleurs. Alors en attendant, on va rezieuter ça :




Bien à vous,
Benny

dimanche 30 mai 2010

"Mad Men" (saison 1) : That 60s show

New York, début des années 60. L'agence publicitaire Sterling Cooper a le vent en poupe. Ni trop grande ni trop petite, elle fait partie de ces structures vers lesquelles les grosses sociétés se tournent quand il s'agit de vendre l'American way of life avec les produits qu'elles fabriquent. Cigarettes, rouge à lèvres, appareil amincissant... Chez Sterling Cooper, on trouve les formules magiques de l'époque pour faire acheter tout et n'importe quoi. Même les politiques pensent à eux : c'est en effet vers ce bureau que se tourne le parti républicain pour que les Américains "achètent" la candidature de Nixon face à Kennedy.

Gary Cooper n'a jamais existé
Qui dit formules magiques, dit magicien. Celui de Sterling-Cooper s'appelle Don Draper (John Hamm). Un Grand brun taciturne, aussi magnétique, imposant que mystérieux. 
Draper, c'est un peu le soleil de l'agence de Manhattan. Autour de lui gravite toute une série de personnages dont les personnalités s'inscrivent véritablement en complément ou en opposition au "fils de pub". Qu'il s'agisse de Roger Sterling, le boss dont il est très proche, ou de Pete Campbell, jeune publicitaire mesquin et aux dents longues, mais qui porte comme un poids son manque d'envergure.
Draper, c'est aussi et surtout "ce Gary Cooper que regrette Tony Soprano « The strong, silent type »" dans la série de David Chase, The Soprano. La formule n'est pas de moi : elle est de Dominique Montay, auteur d'un excellent article de présentation de la série pour pErDUSA. En une formule très pertinente, il met le doigt sur LE truc, la spécificité du show.
Authentique immersion dans une période mythique de l'Amérique, Mad Men c'est un peu la série sœur des Soprano. Une fiction pour laquelle Matthew Weiner, créateur du show, fut scénariste en saison 5. On pourrait presque croire que ce dernier a imaginé sa série pour répondre au mafieux du New Jersey. Qu'est-ce qu'est devenu l'homme fort et silencieux dont l'image a nourri les imaginaires ? A travers Mad Men, Weiner lui répond que l'icône n'a sans doute jamais existé. Ou tout au moins qu'elle aussi était en proie à ses démons. Aux mêmes questionnements, au même vide que lui. En la matière, il en va de Draper comme pour tous ses collègues.

Les regards des Mad Women
Parce  que les années 60, ce sont celles de tous les glissements. La société est en train de changer et ce sont les magnifiques portraits de femmes esquissés dans la série qui le démontre. Qu'il s'agisse de Penny (Elisabeth Moss), la jeune secrétaire qui débarque dans le pilote de la série, Joan Holloway (Christina Hendricks), véritable figure de proue des femmes qui travaillent chez Sterling-Cooper, ou Betty (la lumineuse Junuary Jones), la femme de Don: toutes participent à ce phénomène.
Pas en montant au créneau dans un monde fait par les hommes pour les hommes mais en faisant découvrir au spectateur comment ces demoiselles et cette dame vivent la situation. Comment elles composent avec et comment, parfois (mais pas souvent) elles agissent dessus. Et ça, c'est vraiment bien : l'auteur joue entre en connivence avec l'audience qui sait que tout va bientôt changer... sans pour autant être lourdot dans la démonstration.

Voyage dans le temps ralenti
Si Mad Men est foncièrement subtile, c'est aussi parce que c'est une fiction qui prend son temps. C'est même carrément un show très lent, dans lequel les auteurs développent méticuleusement leurs personnages et les intrigues, pour mieux faire jaillir l'émotion. Le final de Carrousel, dernier épisode de la saison 1, en est un brillant exemple.
Pour renforcer la puissance de son propos, la série s'appuie sur une production design absolument époustouflante : les décors et la photographie sont particulièrement soignés et c'est ce qui crée une atmosphère vraiment singulière. L'air n'est pas toujours saturé par les volutes de fumée de cigarettes mais ce sont surtout les âmes qui sont dans le flou...

Bien à vous,
Benny

samedi 29 mai 2010

La mystification "The West Wing"


Je suis en train de regarder la fin de la saison 7 de The West Wing et à mesure que l'on s'approche du dénouement (je viens de voir le 18e épisode, Election Day, part II), je dois dire que je nourris une certaine appréhension.
Je suis en train de me rendre compte que c'est vraiment ma série culte. Celle qui correspond peut-être le plus à ce que j'aime. Je crois qu'elle trouve en moi un écho singulier, nourrissant une part de ce que je suis ou de ce que, parfois, je voudrais être. Alors oui : voir les derniers inédits, c'est très particulier.
Ca me renvoie à la découverte du show au début de l'été 2001 (la vache...), alors que je commençais tout juste à faire mes premiers pas à la BennyCorp. Et ça me rappelle essentiellement le rapport amour/haine que suscite souvent chez moi Aaron Sorkin.
Parce que si j'ai beau adorer sa série, il y a tout de même un certain nombre de choses qui m'ont toujours fait (un peu) tiquer.

Vous avez dit "sentiment de supériorité" ?
Ce n'est pas un scoop : The West Wing, c'est une série foncièrement idéaliste. Un show qui magnifie la capacité des hommes (et des femmes) à se dépasser, à voir toujours plus loin pour mieux défendre ce en quoi ils croient. C'est beau. Mais c'est aussi un formidable prétexte pour endormir la vigilance du téléspectateur et lui faire avaler ce qui s'apparente parfois à de belles couleuvres. Notamment la tendance des personnages à faire inconsciemment preuve d'un sentiment de supériorité.
Un exemple ? Quand, en saison 1, Bartlet songe à venger la mort de son médecin Morris Tolliver en lançant une riposte armée. Ceci alors que des millions de personnes d'autres pays meurent en mission chaque jour mais ne connaissent pas le président des Etats-Unis.
C'est la même chose en saison 2, après l'attaque de Roslyn. Quand Leo McGarry est en plein briefing dans la salle des crises, et qu'on lui demande ce que l'on doit dire aux pays étrangers alors que Bartlet vient de prendre une balle. "Dites leur de ne pas nous faire chier aujourd'hui", balance le secrétaire général de la Maison Blanche.
Dramatiquement, ça le fait. Et en même temps (je ne sais pas si c'est une lecture très française de la chose. Peut-être), ça nous rappelle de manière sèche et balourde que l'on est dans une fiction. Pour ne pas dire un théâtre de marionnettes dont on discerne bien les fils. Façon "Oh bichette, vous avez vu : lui aussi, il est humain".
Par à coups, Sorkin suscite ainsi l'émotion de manière facile, alors qu'il est dans le même temps capable de nourrir ses scripts de références culturelles fouillées et d'éléments subtiles. Tout ça pour nous immerger dans une histoire souvent très crédible. Paradoxe.

Un auteur sur un fil fragile
L'idéalisme, c'est aussi parfois bien utile pour boucler un arc d'épisodes quand on se retrouve au pied du mur. Comme en saison 3, lorsque Sorkin doit boucler la storyline sur les conséquences juridiques de la maladie de Bartlet. L'épisode est bien écrit, il est 100% à l'image de son auteur : brillant et malin dans ses dialogues, mais assez facile dans son conclusion (que l'on résumera par "Oh bichette, l'attorney républicain lui aussi il a un coeur". Eh oui, encore).
En même temps, tout ça était dit dès le pilote avec la polémique créée par Josh avec une organisation de bigots. Le message de la série, par certains aspects, c'est "Ici, on va stimuler votre réceptivité de téléspectateur, on va vous vendre de l'idéal mais pour ça, n'oubliez jamais que vous êtes dans une fiction".
Ce qui fait que ça marche malgré tout ? La qualité d'écriture, très largement au-dessus du lot. La finesse des portraits esquissés et la cohérence de l'utilisation des personnages (les interactions sont multiples mais toujours efficaces). Tout ce qui fait qu'une fiction devient une grande fiction, toujours fidèle à son propos inaugural. En un sens, on peut dire qu'elle est mystifiante.
La chance de Sorkin sur cette série, c'est aussi qu'il reste droit sur un fil très fragile. Son propos trouve un écho favorable chez le spectateur parce qu'il ne tombe pas trop dans le corollaire de l'idéalisme. Lequel à un nom : passer pour un donneur de leçons (ce qui arrive, hélas, dans deux tiers de sa série suivante, Studio 60).

Wells done
Avec Wells, cette particularité reste au coeur des scripts. Mais le producteur d'Urgences et son équipe n'ont pas toujours la vista narrative de Sorkin. C'est ce qui explique que la saison 5 est si souvent décriée par les fans. Les saisons 6 et 7, qui développent un nouveau show dans le show (la course à la présidence), renouvellent en cela adroitement le propos. Elles atténuent surtout un autre défaut des débuts : la vision très manichéenne de la politique américaine. Avec Vinick, les Républicains apparaissent moins comme d'infâmes bastards, et c'est bien vu.
Mais je m'arrêterai là : Arnaud J. Fleischman m'avait donné pour gage de faire une critique des défauts de The West Wing. Ce qui est sûr, c'est que je n'aime pas la série malgré ses défauts mais parce que l'équation "points positifs + points négatifs" en fait un objet unique, fort et émouvant.
Pour la critique de la saison 7, rendez-vous début juillet.
Moi, je vous laisse: je dois aller prendre une douche. Je me sens sale à la relecture de ce post.

Bien à vous,
Benny

vendredi 28 mai 2010

Clip, clip, clip hourra: "What you waiting for ?" (Gwen Stefani, 2004)

Ce mois-ci, notre petit voyage au pays des clips nous conduit loin. Carrément de l'autre côté du miroir avec un extrait de l'album Love.Angel. Music. Baby. de Gwen Stefani. Avant de nous mener en bâteau dans son adaptation de If I was a rich girl girl avec la rappeuse Eve - mais aussi bien avant Tim Burton - l'ex-chanteuse de No Doubt filait chez Lewis Carroll pour son voyage au pays des merveilles.
Si le titre n'a pas vraiment marché aux states (le single ne rencontre pas son public là-bas, n'atteignant que la quarante-septième place des palmarès), dans le monde, le morceau se hisse dans le top 10 de plusieurs classements.



Ce clip hommage n'y est sans doute pas pour rien. Et ce n'est vraiment pas désagréable de le redécouvrir. Tic, tic, tic, tic...

Bien à vous,
Benny

lundi 24 mai 2010

Tout ce que vous n'avez jamais lu chez Benny

Question : Combien font 82 plus 74 ajoutés à 44 ? Ne vous provoquez pas d'hemorragie méningée, je vais vous le dire : ça fait 200. Aujourd'hui, le Monde de Benny fête son 200e post.
Pour marquer le coup, j'aurais pu organiser un grand concours avec plein de lots à gagner, des lots qui font rêver mais bon :

1/J'ai pas de généreux donateurs de cadeaux (A moins que récupérer le demi-coffret de la saison 3 de The West Wing - épisodes 1 à 11- vous fasse rêver. Vous trouvez ça idiot, une moitié de saison ? Ben vous comprenez mon désarroi à voir la boite prendre la poussière...)

2/J'ai pas trop d'idée de concours trop-la-classe-comme-Jimmy-Paige à vous proposer

3/Faut se rendre à l'évidence, ce blog est aussi fréquenté qu'une salle Art & Essai dans la Creuse (Mais c'est comme ça : ici, on travaille la qualité du lecteur, madame. c'est lui le roi)

Alors on va faire autre chose. On va sortir les bonus. Le chutier. Les anecdotes et secrets plus ou moins honteux. Tout ça avec une photo de mon principal outil de création (non, l'outil en question, c'est pas mon caleçon: ça, c'est pour tenir une promesse pour appâter le chaland. Mais oui, il est propre).

Les posts que vous n'avez jamais lus :
Un texte qui s'appelait "Thirtysomething else", en hommage à une série des années 90, Thirtysomething, laquelle évoquait la vie de trentrenaires qui bavassait beaucoup. Ca racontait comment moi et mes potes on est passé des soirées bières/films/Discussions sur le sexe opposé à soirées vin/films/échange de recettes de cuisine/temps qui passe. Mais c'était beaucoup trop décousu.

Un autre sur le jour où j'ai rencontré Adam de Blabla Series dans The real life. C'était super cool même si je l'ai trouvé vachement grand quand je l'ai rencontré (c'est ça ou j'ai les genoux bien trop près du sol. Ce qui est tout à fait possible). On est surtout aller boire un coup en ville dans un improbable bouiboui. "Chez Poppy", ça s'appelait je crois. C'était très typique : la patronne avait des dents comme les pavés des vieux rues de AdamCity. Sinon, on a parlé séries et plein de trucs c'était cool.

Un autre encore sur ce périple pseudo-romantico-concon où je me suis mis dans la tête de faire une surprise à une fille que je voyais sporadiquement. Je suis parti à 19h et je devais arriver chez elle à 20H30. Enfin ça, c'était le plan : je me suis perdu et j'ai absolument tenu à ne pas l'appeler (oui, j'aime crier "surprise" avec un bouquet de fleurs, quand j'achète un bouquet de fleurs pour faire une surprise). Résultat : je suis arrivé à 23H, avec un bouquet tout flappy devant une fille qui portait un pyjama en pilou, sous somnifères parce qu'elle avait subi une opération la semaine avant. Elle avait rendez-vous le lendemain tôt avec son médecin et... sa mère était là. Une très gentille dame.

Un autre sur ma rencontre avec Une Blonde dans la ville. Ben, les enfants, elle est encore plus chouette, intéressante et drôle en vrai. Un très très chouette moment. Enfin tout ça, c'était avant de lire sa recette personnalisée du cake qui fait que je ne regarde plus du tout une feuille de papier sulfurisé de la même façon...

Un autre où j'aurais dit tout le mal que je pensais de Grey's Anatomy. Mais à tout prendre, je préfère parler de trucs que j'aime plutôt que de perdre mon temps avec ce soap histerico-bancal Comme une critique du film "Collateral" de Michael Mann qui est un pur film et que j'aimerai bien analyser un jour.

Sinon, il y a le très, très fameux reportage (ou plutôt tentative de reportage) que j'ai essayé de faire pour la BennyCorp en pleine polémique sur l'interdiction de la fessée... en demandant leur avis aux membres du milieu SM de BennyCity. Je me suis retrouvé coincé à 9h du mat dans un sauna libertin vendredi, à attendre le patron. Avant de me rendre compte que j'étais coincé à l'intérieur avec deux plombiers. Je sais : ça ressemble à un pitch de film où les gens passent leur temps à se faire la sexualité mais l'histoire s'arrête là. Et le patron de l'établissement, arrivé une heure plus tard, n'avait rien à dire sur le sujet qui m'amenait. Chou blanc.

On peut aussi parler de la fois où, toujours pour la BennyCorp, j'ai fait le portrait d'un drôle de gars sorti de taule. Un peu timide, en tout cas peu bavard. On avait rendez-vous à l'Observatoire des prisons et je lui avais laissé mon numéro en cas de souci. Ca c'était avant de savoir qu'il avait notamment été condamné pour harcèlement téléphonique. Mais bon, il m'a jamais rappelé... alors ça va : le papier devait se tenir.

Voilà, voilà.
On se donne rendez-vous pour le numéro 300 ? En même temps, si vous venez pour le 201, c'est bien hein...

Bien à vous,
Benny

mardi 18 mai 2010

Trop gay pour être acteur ?

C'est la polémique la plus chelou de la semaine... et j'en ai entendu parler ce mardi dans l'Edition Speciale de Canal + (*). Aux Etats-Unis, un article de Newsweek crée le trouble en affirmant qu'un acteur gay ne peut pas être crédible en hétéro. Principale cible de l'auteur du papier, Ramin Setoodeh : Sean Hayes, l'inoubliable et très attachant (mais aussi très gay) Jack McFarland dans  la sitcom Will & Grace.
Ce dernier se produit actuellement à Broadway dans une reprise de la comédie musicale Promises, Promises, avec la non moins géniale Kristin Chenoweth (Annabeth Schott dans The West Wing) et il sert de prétexte à une théorie assez... consternante de la part de Setoodeh. Le titre du papier vous donnera le ton : "Les acteurs hétéros peuvent jouer plein de rôles d'homo : pourquoi l'inverse ne fonctionne pas ?".

C'est partial, c'est partiel... et c'est effarant

Un papier comme on les aime : aussi partial que partiel, dans lequel on n'hésite pas à balancer que si Hayes est un artiste à la répartie cinglante, il n'en demeure pas moins bizarre de le voir jouer un hétéro... alors qu'il est gay. Là-dessus, Setoodeh brode toute une théorie selon laquelle Neil Patrick Harris (Barney Stinson de How I met your mother) livre une prestation caricaturale de bourreau des coeurs hétéro (lui aussi est gay). Pareil dans Better off Ted où Portia de Rossi (Veronica Palmer) jouerait un personnage peu crédible.
Voilà pourquoi, toujours selon l'auteur de cet article, il vaut mieux réflechir à deux fois avant de se déclarer ouvertement gay quand on est comédien : cela impacterait la perception que le public a de vos prestations, qu'il s'agisse des spectateurs... ou des producteurs.

Faux débat...

Bon, bon, bon...
Perso, je n'ai pas vu Better off Ted, mais je me souviens très bien de Portia de Rossi dans Arested Development ou Ally MacBeal. Et j'en ai bouffé du Barney Stinson il y a quelques mois. Très honnêtement, tout ça me semble bâti sur du vent. Dans HIMYM, Harris me gonfle souvent. Enfin disons que c'est la propension des producteurs à utiliser son personnage tout le temps et n'importe comment qui me fatigue. Et tout ça n'a rien à voir avec ses orientations sexuelles.
Dans Arested Development, de Rossi est impeccable comme le reste de la distribution, et je me fiche bien qu'elle soit lesbienne. On en revient donc à l'évidence : tout est une question de qualité. Qualité de l'acteur, qualité du rôle, qualité de l'évolution de ce rôle (traduction = qualité de l'histoire). Et, sauf retournement de situation, je suis loin d'être un spectateur largement au-dessus des autres.

... mais vraie question en toile de fond ?

Il s'agirait donc d'un combat d'arrière-garde assez vain, à ceci près que :

- Le rédacteur de l'article est gay, et n'en est pas à sa première polémique
- Sean Hayes vient juste d'avouer son homosexualité, tout comme Jonathan Groff (Jess) dans Glee, dont il est aussi question dans l'article
- Pour Lance Black, scénariste d'Harvey Milk également monté au créneau, "l'Amérique commence à s'ouvrir aux acteurs ouvertement homos dans des rôles d'hétérosexuels" (plus d'infos avec l'article de Sullivan Le Postec, habitué du site Le Village si je ne m'abuse, et qui a sévi sur le site de Tétu, pour le coup)

Qu'est-ce que ça change par rapport à ce qui a été dit plus haut ? Rien, absolument rien. Mais cela révèle le contexte extrêmement complexe dans lequel évoluent les acteurs gays aujourd'hui: les préjugés ne demandent qu'à prendre un peu plus de relief à la moindre occasion. Comme ici par exemple.
Si la question de Ramin Setoodeh a encore un gros retentissement Outre-Atlantique, c'est qu'il reste sans doute encore pas mal de boulot. Et encore plus que ça si beaucoup de spectateurs/producteurs/diffuseurs souscrivent, consciemment ou inconsciemment, au schéma décrit dans son article. Un schéma qui conditionne des réflexes hyper chosifiants et destabilisants, qui vous réduisent à une partie de ce que vous êtes comme si vous deviez en avoir honte, alors que ce n'est pas le cas. Des réflexes qui ne sont jamais que l'expression d'une éducation - ou plutôt de l'abence d'éducation sur ces questions.
Ca sous-tend ce qu'on appelle une logique de discrimination, et ça ne concerne pas que les gays.
Et au milieu de tout ça, pour revenir à notre histoire (**), on rappellera qu'il y a deux mecs. Eh oui : très franchement, même si j'imagine qu'ils en ont vu d'autres, je me dis que ça ne doit pas être simple d'être confronté à une situation aussi aberrante quand on s'appelle Sean Hayes ou Jonathan Groff (***) et qu'on vient de faire son coming out.
Oui: il y a deux mecs et sûrement un peu plus.

Bien à vous,
Benny

(*) : On félicitera l'équipe de l'émission d'avoir mis une photo d'Eric McCormack (Will, dans Will & Grace) pour illustrer le sujet en arrière-plan avec écrit en gros dessous "Sean Hayes".

(**): Pour en revenir à l'Edition Spéciale, le prix special du jury reviendra toutefois à Ariel Wizman, chroniqueur de l'émission, qui a dit "Oh mais arrêtez : là, on vient de voir Lambert Wilson embrasser le réalisateur Xavier Beauvois sur la bouche et personne n'est gêné de savoir qu'il est gay depuis un moment".
Réponse de Bruce Toussaint : "Ah mais Ariel, Lambert Wilson a jamais dit qu'il était gay. Et il a embrassé sur la bouche une actrice du film de Beauvois juste après"
Réponse de Wizman, interdit : "Ah...".

(***) : Pis lui, il a vraiment pas de chance : Glee, ça sent pas bon des pieds...

PS : Et la prochaine fois, un truc spécial que devineront à l'avance tous les forts en maths.

lundi 17 mai 2010

NBC : La fin de l'époque Law & Order (et d'une époque tout court)

La rumeur courait depuis quelque temps : c'est devenu une info pure et dure. Law & Order, connue en France sous les titres New York District (quand c'était la série la plus mésestimée de la programmation française) et New York Police Judiciaire (quand TF1 a essayé d'en faire un truc hype alors que ses dérivées, Law & Order : Special Victims Unit/New York : unité spéciale et Law & Order : Criminal Intent/New York : section criminelle, marchaient fort) s'arrête ce mois-ci aux Etats-Unis.
Après vingt saisons d'histoires de flics, de procureurs, de crimes, de faits de société, de reflexions en tout genre et de sentiments exacerbés (pour un pitch de la série, cliquez ici ; pour des infos sur l'annulation, cliquez là).

Putain, 20 ans...

"Dans le paysage audiovisuel français, il y a deux groupes : ceux qui ne connaissent pas et ceux qui en sont dingues" disait, il y a presque dix ans, une très bonne pub de 13e Rue pour l'arrivée de la saison 11 sur la chaîne cablée. Une campagne promo sans doute toujours un peu d'actualité, même si la diffusion simultanée de la série sur quatre chaines en France à la fin des années 2000 (13e Rue, TF1, TF6 et TMC) a considérablement popularisé ce monument de la culture TV américaine chez nous.
Pour ceux qui ont vu les débuts, avec l'image souvent crade, hyper urbaine, les enquêtes policières fouillées et pleines de fausses pistes et un procureur idéaliste (Ben Stone), ça fiche un petit coup.
Ceux qui ont vu le milieu, avec ce bon vieux Lennie Briscoe, Rey Cutis et Ed Green ou la lumineuse Claire Kincaid, n'en reviendront sans doute pas de se dire que dix et même quinze ans, ont passé. Et ceux qui en apprécient (et apprécieront : il n'est jamais trop tard) la fin avec Cyrus Lupo, Michael Cutter et Connie Rubirosa pourront se dire que le phénomène aurait sans doute besoin d'être réexploré. Avec l'indéboulonnable Jack MacCoy, avec ses bonnes années (en gros, la décennie Adam Shiff) et aussi sa période de vaches maigres (toujours en gros, le quinquennat Arthur Branch).
Peut-être iront-ils jeter un oeil - à raison - sur New York : cour de justice (Law & Order : Trial by Jury) ou - à tort - sur Conviction, deux autres séries dérivées de courte durée.
Le tout, quoi qu'il en soit, mérite d'être mis en perspective. Peut-être même que je le ferai ici comme pour Urgences (c'était ici et surtout là).

Et pan (paon) dans la prog !

Ce qui est sûr, c'est que pour la chaine NBC, cela marque un sacré tournant. Certes, New York Unité Spéciale sera toujours à l'antenne mais les executifs du network ont décidé d'entreprendre une sacrée refonte de leur grille de programmes. Dès cet automne mais aussi au printemps. 12 nouvelles séries sont en effet annoncées : on peut en savoir plus, ici et ici et là.
Après des années de vaches maigres (et en ayant enfin annulé Heroes qui n'a jamais vraiment été à la hauteur de l'engouement suscité au départ), la chaine va-t-elle repartir de l'avant ? Avec ses nouvelles comédies Parks & Recreations (des créateurs de The Office) et Community, elle semble avoir déjà commencé (un peu) ce travail.
2010/2011 sera-t-elle la saison de la confirmation ? Ca reste à voir : les pitchs des nouvelles séries n'annoncent rien de forcément bluffants. Pas plus que le lancement d'un spin off appelé Law & Order : Los Angeles...
On sera donc patients : on verra tout ça dans les prochaines semaines et les prochains mois. Avec un peu d'excitation et en espérant que cette fois, ce sera la bonne pour le network qui a lancé Urgences, The West Wing ou Friends...
To be continued, comme on dit.

Bien à vous,
Benny

PS : Non, je n'ai pas oublié les versions allemandes, anglaises ou françaises de Law & Order et Law & Order : Criminal Intent. Mais je préfère ne presque rien en dire ^^.

dimanche 16 mai 2010

L'album de mai : "Out of our minds" (Melissa Auf der Maur)

Son nom ne vous dit peut-être rien et pourtant, il y a de fortes chances que sa voix vous ramène quelques années en arrière. Melissa Auf der Maur, c'est en effet la fille qui partageait le micro avec Nikola Sirkis pour le titre Le Grand Secret, d'Indochine.
Mais Melissa Auf der Maur, c'est bien plus que ça. La Canadienne aux cheveux de feu s'est effectivement illustré en tant que bassiste dans deux groupes de poids dans les années 90 et 2000 : Hole (le groupe de Courtney Love) et The Smashing Pumpkins.
Depuis 2004, la jeune femme fait cavalier seule et elle signe avec Out of our minds son deuxième album (le premier était un album éponyme). Un projet pour le moins ambitieux puisqu'il s'agit d'un gros truc multiforme (on parle aussi d'un dessin animé, d'un court-métrage et peut-être même d'un jeu vidéo) dont la version musicale n'est pour l'heure que la partie visible de l'iceberg.
Et ça donne quoi ? Ben c'est vachement bien, n'en déplaisent à ceux qui critiquent la densité de l'album. Oui, Out of our minds part un peu dans tous les sens parfois. Mais on ne va pas se plaindre du caractère aventureux de cette entreprise à l'esthétique dark rock quand on voit d'autres se prendre la guitare dans le tapis par manque d'imagination.



Out of our minds est un album de rock progressif surprenant, qui vous embarque dans un périple qui secoue un peu mais qui vaut franchement le billet de départ. Et en plus, le clip du titre Out of Our minds est esthétiquement très réussi.

Bien à vous,
Benny

samedi 15 mai 2010

Le BennyBlog a "son coin bleu" (copyright BlaBla-Series)

A la BennyCorp, je fais un boulot où l'on est assez attentif aux chiffres. Aux stats de la veille, à celles de la semaine et à d'autres plus anciennes encore. C'est sans doute un peu pour ça que sur ce blog, je suis tout sauf à cheval sur l'audience (ça et puis les compteurs de stats ça se bidouille assez facilement, je pense).
Tout cela ne m'empêche pas d'être un paradoxe sur pattes et de me poser des questions sur les gens qui passent ici ou pas. J'ignore complètement si ça y répondra mais j'ai décidé, sur les conseils d'autres bloggeurs, de créer un profil Facebook pour Le Monde de Benny (oui, je suis encore old school : j'ai pas envie de twitter).
Donc, si vous en avez envie, vous pouvez rejoindre ce petit réseau en cliquant là (ou en cliquant sur le badge  à droite de votre écran). Comme ça, vous serez au courant des dernières publications du BennyBlog. Même qu'on pourra se poker si vous êtes cool...

Bien à vous,
Benny

vendredi 14 mai 2010

Y en a ce sont les marées noires, les volcans qui fument comme un barbec' allumé avec les pieds ou les banqueroutes nationales...

... moi, ce sont les tags bloggesques : chacun sa croix. Les tags ? Mais si, vous savez ! Ces maladies vénériennes du 2.0 qu'on vous file en rigolant bien et qui vous obligent à vous dévoiler, parler de vous et de vos goûts (ce que tout bloggeur déteste, c'est bien connu...). En gros, le tag, c'est l'inverse de la blennoragie : d'abord tu chopes le truc et après tu te déshabilles (Si j'exagère ? Oui. Si c'est la grande classe ? J'en conviens). Mais bon, comme c'est AussieLilie, l'une des filles les plus cool de la blogo qui m'a fait ce cadeau (sérieusement : elle est pertinente, drôle, concise et me fait découvrir plein de trucs. Genre les stickers de WC qui ont la classe. Une tuerie), je ne peux pas ne pas honorer l'invitation.
Et donc allons-y... (soupir de contrition hyper réaliste)

Mes écrivains préférés

Ca commence bien ce truc : on touche un sujet qui aurait tendance à me filer des complexes. Je crois que je fais plein de trucs mais je lis beaucoup trop peu. Rendez-vous compte : j'ai toujours pas lu un seul Guillaume Musso.

Plus sérieusement, je peux facilement me faire tout petit quand on parle littérature parce qu'il y a des tas de bouquins que j'ai pas encore ouvert. Ce qui ne veut pas dire que je n'ai aucune culture en la matière. Mais bizarrement, ça tourne toujours autour de l'univers du roman noir et du polar. Ce n'est un secret pour personne : j'aime beaucoup Ed McBain pour la simplicité et en même temps son efficacité à développer des univers denses (j'en parlais ). Mais question densité, rien ne vaut à mon sens James Ellroy qui n'a pas son pareil pour poser une atmosphère.
Et je citerai aussi Jérome Charyn, romancier complètement marteau dont la tétralogie consacrée au personnage d'Isaac Sidel, chef de la police new-yorkaise qui passe son temps à déambuler en clodo dans un univers à la fois onirique et réaliste (Sidel est bouffé par un vers solitaire et ses hommes sont appelés les anges, par opposition à son principal adversaire chez les flics, Rosenblatt dont les sous-fifres sont les corbeaux), est bluffante. Ca et puis Robert Merle, dont le roman L'Ile m'a beaucoup marqué au lycée.

Mes livres préférés

Il y en a plusieurs comme Le Dalhia noir d'Ellroy mais il y a surtout Le livre de ma mère d'Albert Cohen. Un témoignage bouleversant : celui d'un fils qui vient de perdre sa mère juive et se rappelle les travers de la défunte tout autant que la façon dont il l'a régulièrement repoussée parce qu'elle était clairement envahissante. Ca parle de la famille, de la relation mère-fils avec une puissance qu'on n'oublie pas. Et puis il y a la phrase. Celle qu'on peut lire dans le dernier quart du livre et qui a peut-être bien changé ma vie (je sais : c'est pompeux. Mais je crois que c'est vrai). Je ne l'ai pas appris par coeur mais, l'idée, elle, est inscrite dans ma façon d'être. "Les enfants sont de pauvres fous qui ne savent pas que leurs parents sont mortels. Et ils sont sitôt punis lorsque ces derniers sont partis". Mine de rien, ça vous fait apprécier un certain nombre de choses différemment.

Mes créateurs préférés

Oui, bon là... c'est un gars en vacances avec une chemise que l'on jurerait piquée à Brian Adams qui vous écrit (please forgive me, Brian), donc comment dire... Très honnêtement, je n'ai pas de vraies références en la matière, ce qui ne veut pas dire que je m'habille comme un sac non plus. Mais je n'ai pas de choix arrêtés en la matière : Laurent Cerer, Brice et d'autres encore... Mais puisqu'on en parle, je trouve que les créateurs pour hommes manquent souvent d'imagination (surtout pour les chemises !). Voilà, voilà.

Les choses émouvantes

Il n'y a pas un truc en particulier qui m'émeut : je marche vachement plus à l'instant. A une exception : une fille avec un regard triste, ça me fera toujours craquer (et c'est ce qui fait que les filles qui me connaissent très bien se moquent de moi à cause de ça).
Sinon, il y a des tas de trucs qui me touchent évidemment : le mariage de mon meilleur ami et de ma meilleure amie m'a fait verser une jolie paire de larmes (non, je ne suis pas le héros évadé d'un film des années 50 : froid et impassible) ; la fête que mes parents ont organisé pour mes 30 ans avec tous ceux que j'aime aussi (pour l'anecdote, j'ai ramené mon meilleur ami à la BennyGare et pendant le trajet, l'infâme personnage, me connaissant bien, m'a dit : "C'est bon, on est entre nous, tu peux te lâcher si tu veux". Ce qui m'a fait râler, la gorge serrée, "Non merde : je conduis là, tu fai chi(censuré) !"). Mais je ne les ai pas listées.

Les choses que je déteste

- Les managers branleurs, qui vous disent "Je te laisse voir, je te fais confiance" et vous descendent en votre absence quand vous faites le mauvais choix. Les manipulateurs, quoi.

- Les gens qui sont dans la posture : ceux qui tirent des généralités et se reposent sur leurs a priori. Et le pire, c'est que certains deviennent managers branleurs.

- Les épinards et la bière (bon, là je déteste pas mais je raffole vraiment pas).

- Les scripts de Shonda Rhymes, la créatrice de Grey's Anatomy. Je sais que certains aiment et je respecte leur choix. Moi, je trouve qu'elle écrit à la perceuse des histoires balourdes, lacrymales et faciles. Avec des personnages gonflants en plus.

- Heu... les chemises à fleurs ou à motif improbable ?


Bon, bon, bon... je me suis acquitté de ma grosse tâche. Je vais donc pouvoir inviter d'autres personnes à en faire de même. Sans trop savoir si elles accepteront (j'espère que oui), je vais donc choisir :
Miss400
NicMo
Adeline
et Miam

Sur ce, vous aussi, sortez couverts sur la blogosphère.

Bien à vous,
Benny

jeudi 13 mai 2010

Back from the dead again !

En-fin !

J'ai enfin réglé mes problèmes d'ordi et je peux poster à loisir en fin de journée par ici. Mine de rien, ça fait du bien : c'est que ça m'avait manqué de ne pas venir papoter dis donc. Et surtout, je me suis rendu compte que j'éprouvais une petite sensation de manque quand, en fin de journée et lorsque je suis en vacances, il n'y avait pas moyen de se connecter au web. Bon, la sensation de manque est toute relative mais elle est bien réelle. Bigre...
En-fin !
Car oui, je suis en vacances depuis le début de la semaine et ça, c'est un authentique bonheur : je vais surtout pouvoir poster à loisir et tenter de vaincre la malediction 2.0 qui frappe ce blog. Quand arrivent les mois de mai et juin, j'ai en effet pris la mauvaise habitude de laisser cet espace en jachère de chez jachère. Voilà pourquoi dans les prochains jours, je vais corriger le tir en :
- parlant musique et TV, pour changer (je remercie à ce titre la Fnac de BennyCity qui a foutu par terre mes efforts d'économie DVDesques avec sa redoutable promo "2 coffrets en prix vert achetés = le troisième offert")
- m'acquittant d'un tag bloggesque (merci AussieLilie...)
- papotant sur tout le reste.

Tout ça pour dire en résumé : les enfants, papa est de retour !

Sinon, vous ça va ?

Bien à vous,
Benny

Special bonus : J'accepte un gage de celui où celle qui dira de quel film vient cette image (je suis d'humeur princière, hein : c'est pas dur... donc soyez pas chien au niveau du gage)