dimanche 20 février 2011

"Mr Sunshine" : nouveau lever de soleil pour Matthew Perry ?

Bienvenue au Sunshine Center de San Diego, stade couvert qui accueille, soir après soir, des milliers de Californiens. Que ce soit pour un match de basket, pour des spectacles ou des concerts, l'édifice qui appartient à Crystal Cohen (Allison Janney) est le théâtre de tous les événements, de toutes les surprises. Et aussi de tous les imprévus.
Leur gestion? C'est le job de Ben Donovan (Matthew Perry), le directeur.
En poste depuis dix ans, Donovan travaille avec toute une petite équipe. Il y a Alonzo (James Lesure), ex-basketteur reconverti qui joue de son image de gendre idéal; il y a Alice (Andrea Anders), directrice du marketing qui entretient une relation sentimentale compliquée avec Ben; il y a aussi Heather (Portia Doubleday), son assistante  pas si douce qu'elle n'en a l'air, et bientôt... Roman (Ben Torrance), le fils un peu ahuri de Crystal que cette dernière a collé dans les pattes de Ben le jour de ses quarante ans.

Car oui, Donovan a tout juste 40 ans quand débute la série. C'est le jour qu'Alice choisit pour mettre enfin un terme à leur relation... pour s'engager avec Alonzo. Le directeur entame alors un examen de conscience et constate que sa vie ne tourne qu'autour de son job et surtout, de sa petite personne. Peut-être est-ce le temps de remettre les choses à plat, puisque le temps passe très vite...

De bons prémices, 
des marques à trouver

C'est un acteur que j'ai toujours aimé. A ses débuts, mais aussi dans le rôle de Joe Quincy dans The West Wing ou quand il interprétait le rôle de Matt Albie dans Studio 60. Même quand il était bouffi par les médocs dans Friends, je l'aimais bien... alors autant dire que retrouver Matthew Perry (plutôt affuté, en plus) dans une comédie dont il est le producteur, c'est une bonne nouvelle. Surtout quand on découvre à ses côtés Allison Janney et la sublime Andrea Anders (Ah, son rôle dans Better off Ted...).
Avec un pitch assez sympa et un cadre original pour l'histoire (le stade et ses coulisses), Mr Sunshine débute gentiment. On éprouve du plaisir à retrouver les figures qui composent le casting et les deux premiers épisodes sont assez efficaces. On sourit peut-être plus que l'on ne rit mais c'est parce qu'on sent que la bonne formule n'a pas encore été complètement trouvée.
Matthew Perry fait très bien son boulot, Andrea Anders aussi, le duo Roman/Heather est discret mais super efficace... mais le personnage de Allison Janney aurait sans doute besoin d'être un peu mieux exposé. Pour l'instant, il fait un peu penser à celui de Tracy Jordan dans 30 Rock: capable de tout et n'importe quoi, mais un peu n'importe comment parfois.

Le besoin d'un peu de temps

L'analogie avec 30 Rock tient d'ailleurs à plus d'un titre. On a l'impression que Mr Sunshine tournera à plein régime quand une vraie dynamique de groupe s'instaurera entre les personnages, comme cela aura été le cas pour l'équipe entourant Liz Lemon. Il faut aussi qu'une complicité s'établisse avec le spectateur, comme avec toute bonne comédie et cela semble franchement faisable si on lui laisse le temps. En tout cas, j'ai préféré ces débuts-là à ceux de Cougar Town. Pourvu que ça dure: personnellement, j'ai envie d'y croire.

Bien à vous,
Benny

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