vendredi 28 mars 2008

UNAIRED 3/3 : En février, j’ai fait travailler l’industrie du disque des 90’s

Avant de chanter You know my name (la BO de Casino Royale) pour qu’on retienne son patronyme, Chris Cornell ressemblait à un mouton mexicain depressif. Sans rire. Quand on voit sa tête sur la photo qui accompagne l’album Badmotorfinger de Soundgarden, on se dit qu’Axl Rose, les pantalons collants et les cheveux longs ont marqué au fer rouge l’inventivité esthétique des hard rockers des 90’s, côté look.

De la rage (pas seulement contre la machine)...

Côté musique, Badmotorfinger est un album énergique, voire agressif. Pour ne pas dire carrément énervé. La reprise de Rusty Cage, qui ouvre le bal, donne à cet effet le ton de ce que sont les autres pistes. Pas mal mais pas vraiment nuancé, donc un poil répétitif et pas très marquant.

... à la créativité débridée

Heureusement pour Soundgarden, et pour paraphraser un rolling stone obsédé sexuel, le temps était de son côté. C’est en tout cas ce que l’on se dit en écoutant Superunknown, sorti en 1994. Outre le cultissime Black Hole Sun, cet album permet de découvrir pleinement l’inventivité musical du groupe de Cornell. Ici, les rythmes évoluent au fil des titres et c’est autrement plus aboutis. Et très vite les mélodies de Fell on black days, Superunknown, Kickstand, Spoonman et Head Down vous laissent une jolie trace dans l’oreille… (bizarre cette image, on dirait que je parle de cérumène…)
Un album rock grunge de haute tenue, qu’il faut avoir dans sa CDthèque.

Bien à vous,
Benny

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