samedi 6 septembre 2008

Partir, revenir… et mieux repartir

Je suis rentré ! Le séjour à Paris puis Bordeaux s’est bien passé même si franchement, question soleil en Gironde, ça aura été la grosse désillusion (c’est le syndrome Amélie, lire le post précédent). Qu’à cela ne tienne : la ville possède de vraies curiosités architecturales, un patrimoine et une identité bien affirmée. Autant dire que je n’ai pas tenu en place.

Des paysages et des sons

Et c’est une constante chez moi depuis plusieurs années : Paris, Marseille, Biarritz, La Rochelle, Arcachon, Bordeaux… j’adore faire un petit séjour en solo pour me balader pendant de longues heures jusqu’à me retrouver avec de sacrées courbatures aux jambes. Lecteur CD puis MP3 sur les oreilles (pour coller une BO aux paysages que j’ai pu découvrir, et repenser à ses images à chaque fois que je réécoute certaines chansons), c’est pour moi l’occasion de faire tout ce que je ne fais pas le reste de l’année. D’abord, pour le grand bavard que je suis, c’est un peu l’occasion de m’isoler.
De réfléchir à la façon dont les semaines et les mois se sont écoulés depuis mon précédent périple. De voir ce que j’ai fait, ce que j’ai vu, ce que j’ai manqué… pour mieux faire une liste de projets pour la rentrée. Pas sûr que je fasse tout ce à quoi j’aspire mais bon, en même temps, ce ne sont pas d’idiotes résolutions de début d’année alors… Une chose est sûre : je suis prêt pour ma rentrée.
Et pour cela, rien de tel que de marcher de longues heures… même quand il pleut. C’est un peu comme dans Forrest Gump, quand le héros traverse le pays de long en large et on cherche à comprendre pourquoi. Sa réponse : « j’ai juste envie de courir, c’est tout ».
Moi, je marche, c’est tout.

Où l’on vient, où l’on va

Ce qui ne veut pas dire que je suis un sauvage, au contraire : je bavarde avec les gens que je rencontre et j’aime aussi beaucoup partir en virée avec des potes. Mais parfois, ça fait du bien de se retrouver seul et, sans complaisance, de faire le point. Avant de rentrer, parce que quand même, la solitude, au bout d’un moment, c’est gonflant…
Paradoxe : c’est finalement quand je suis seul que je pense le plus à mes amis, à ma famille, à l’évolution de nos rapports. A la façon de profiter le plus possible de nos liens alors que le temps glisse toujours entre les doigts.
On en revient à Forrest Gump. Au moment où, alors que Gump retrace quelques unes de ses plus belles découvertes au fil de ses aventures, Jenny, mourante, lui confie : « j’aurais tellement été être avec toi… ». Et lui de lui répondre, en désignant sa tête : « mais tu y étais, là dedans ».

A ma famille, à mon Cinq majeur, et à tous ceux qui se reconnaîtront (dont les quatre personnes qui lisent ce blog) : vous étiez avec moi à Bordeaux et c’était cool.
C’est une phrase absolument neuneu, un peu comme ce post. Mais tout à fait sincère.

Bien à vous,
Benny

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