dimanche 19 août 2012

Les questions de l'été : Quelqu'un peut me dire comment "Private Practice" m'a piégé?

Je n'en reviens toujours pas. Moi qui ai toujours dit que Grey's Anatomy et les histoires produites par Shonda Rhymes me laissent plus que froid, je dois aujourd'hui vous faire un terrible aveu.

Ce soir, Private Practice débute sa saison 4 sur France 2... et bon sang, vous pouvez être sûr que je vais regarder ces épisodes.

Mine de rien, c'est assez déstabilisant.

Comment est-ce que tout a commencé ? Je crois que c'était un accident. Un moment posé devant la télé avec mes parents, avec une revue dans les mains en attendant qu'ils aillent se coucher et que je puisse récupérer la télécommande, pour regarder Deadwood en DVD.

Anatomie d'un accident

C'était l'an passé et... j'ai été attrapé par un bout d'histoire. Plus précisément, j'ai aimé la description de la relation unissant Cooper (Paul Adelstein, que j'aime vraiment bien) et Violet (Amy Brenneman, laquelle revient régulièrement dans mon parcours de sériephile, de NYPD Blue à Judging Amy). Le pédiatre et la psy sont amis, ils sont vraiment très proches et ça passe vraiment bien... loin de toute tension sexuelle artificielle.

Ce n'est pas le seul cas de figure. Mais là, il y a eu un truc.

Du coup, j'ai continué. J'ai retrouvé avec plaisir Kate Walsh aperçue vite fait dans la série phare de Rhymes (et elle est assez sublime, quand même...), je suis tombé sous le charme de KaDee Strickland et je trouve que les histoires médicales sont assez prenantes. En plus, il y a Brian Benben, et même Taye Diggs et Tim Daly sont supportables. Donc...

C'est soapy... mais ça passe (Argh !)

Bon, soyons francs : on retrouve les éléments qui me rebutaient complètement dans Grey's Anatomy (des moments d'hystérie qui peuvent être balourds, des éléments hyper soapy -1- notamment en fin de saison...) mais là, encore une fois ça passe. Comme si tout était mieux dosé.

Les personnages masculins manquent parfois de relief (impression que j'ai toujours eu devant les aventures de Meredith, the girls and the boys), mais les histoires médicales s'articulent mieux.

Je ne vais pas descendre en flèche Grey's Anatomy (2) et être honnête : je n'ai pas vu beaucoup d'épisodes, ça ne me parle pas. Pas du tout. Du coup, je ne pensais vraiment pas tomber sous le charme des aventures du cabinet d'Ocean Side... et c'est pourtant le cas. C'est bien produit et quand on rentre dedans, on a du mal à en sortir.

Bon sang, si ça se trouve, je vais jeter un oeil à Scandal.
Aidez-moi !

Bien à vous,
Benny

(1) : J'adore ce mot. Le glisser partout, c'est ma nouvelle passion.
(2) : Et pourtant, hein... ce serait facile et cathartique.

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