vendredi 24 août 2012

Mon Village à moi

Taper juste. Dire tout ce que cela aura été pour moi sans faire dans le post "copinage stérile", qui n'intéresse pas grand'monde. C'est ma mission du jour et je l'accepte, alors que je ne pouvais écrire ces quelques lignes à l'instant T, puisque j'étais loin des autoroutes de l'information.

Le 4 août dernier, Le Village, webzine consacré aux séries françaises et européennes, a sorti son dernier édito, annonçant la fin d'une aventure qui aura duré cinq ans et demi. Sur ce blog, j'ai beaucoup parlé de pErDUSA mais assez peu de son double européen. La raison : pendant longtemps, trop longtemps, je ne me suis intéressé qu'aux séries nord-américaines. Il aura fallu la plume alerte, le goût du partage et l'enthousiasme communicatif de Sullivan Le Postec pour que je me décide à sauter le pas. C'était avec Sherlock, c'était en 2011. Et c'était super chouette.

Des découvertes sur et autour de l'écran

A l'époque, je réfléchissais déjà sérieusement à la perspective de rejoindre la Grande Méchante Ville mais je ne me serais jamais imaginé au Village. J'ai pourtant poursuivi mes expérimentations européennes en lisant les articles de l'équipe et une fois arrivé sur place, je me suis lancé. L'envie de vivre une nouvelle aventure collective m'aura conduit vers une histoire qui aura été très différente de ce que j'ai vécue à la BennyCorp. Mais elle aura vraiment participé à mon installation dans une vie et une ville nouvelles.

Je ne crois pas trahir un secret d'état en vous confiant que j'ai su assez vite que la saison 2011/2012 serait la dernière. Sullivan m'a prévenu tôt : je me suis donc dis qu'il fallait que j'en profite résolument. Pour rencontrer le plus de monde possible pour mes projets... mais pas que.

Finalement, j'ai rencontré du monde mais aussi des univers. De nouvelles séries, de nouvelles nations de la fiction dans lesquelles je n'avais jamais mis le nez jusqu'ici. Au Danemark, en Israël, mais aussi... en France, et cela de plusieurs façons.

Cette année au Village m'aura en effet surtout permis de redécouvrir les séries bleu, blanc, rouge. D'aller au delà du constat plus ou moins négatif pour repérer des artistes qui ont des choses à dire et qui ont tout à gagner à travailler dans la continuité.

Garder un oeil sur (toute) l'Europe...

Clairement, le téléspectateur que je suis pense que le chemin est long pour que je devienne accro d'une série de chez nous comme j'ai pu l'être d'Urgences, Due South, The West Wing ou Code Quantum. Mais il est faisable : je suis surtout complètement ouvert à cette perspective. Et ça, je le dois vraiment au Village, à son rédacteur en chef comme à Dominique Montay et Emilie Flament.

Au bout du compte, dans une année où beaucoup de choses ont changé pour moi, ce n'est pas rien.
Et il fallait que ce soit dit, en attendant la suite.

Bien à vous,
Benny

1 commentaire:

Sullivan a dit…

Merci à toi ! :-)