lundi 6 octobre 2008

Benny & the perfect girl

Pendant longtemps, si on me demandait à quoi pouvait ressembler la femme parfaite, je répondais "facile : elle a un sale caractère, elle a un sourire et des fesses d'enfer, parle le latin et pête au lit". Je pensais qu'avec un portrait comme ça, j'esquissais les principaux traits d'une fille surprenante, cultivée mais décomplexée (oui, enfin faut pas non plus que ce soit un problème clinique le dernier point, hein). Et puis bon, la vie étant ce qu'elle est, mon parcours sentimental trèèèès tortueux, j'ai dû revoir mon jugement.

Du coup, je fais une pause.


En plus, tout bien réfléchi, je crois que la fille idéale, c'est peut-être elle. Je ne l'ai jamais vue mais j'adore ce qu'elle écrit. Vraiment. C'est un peu la reine de la phrase barrée. Celle qui, chez Walter, repère avec acuité toutes sortes de travers.


Comme à la Benny's Corp, ses chefs sont parfois aussi bons managers que derviches tourneurs. Des gars persuadés de maîtriser les logiques de groupe et d'équipe, qui sont imbus de leur prétendu savoir mais sont surtout de sacrées quiches. Et ça, elle ne se prive jamais de le démontrer à coups d'exemples bien sentis.


Je suis de retour et elle m'a joué un tour.


Je suis très, très fan de ses traits d'humour : elle est caustique, pas vraiment cynique. En tout cas si on conçoit le cynisme comme une façon d'exprimer son aigreur. Non, elle, elle est plus acide qu'amère.
En plus, elle aussi est montée dans ce grand huit de la rencontre que serait soi-disant internet. Juste le temps d'avoir mal au coeur (au cas où vous vous dîtes "oh, c'est romantique", je précise que ça veut surtout dire avoir envie de vomir) sur un manège très, très artificiel. Souvent même, à lire ses chroniques, on se dit que ça fiche autant la trouille que le train fantôme.
Et elle a raison.


N'empêche, elle est drôle et, au détour d'une ou deux phrases piquantes, on devine une chouette nana. Inventive, imaginative. J'ai même envie de dire émouvante, parce que des fois elle se livre un tout petit peu (si, si : faut juste lire entre les traits :p).


Et comme elle est parfaite, elle m'a joué un tour de cochon.
Elle m'a taguée.
Elle le paiera.

Indiquer le nom de la personne avec un lien vers son blog.



C'est Une Blonde dans la ville. Le lien, c'est là. Je n'ai rien de plus à dire à cette personne. Sauf que je la bisouille, tiens.

Prendre le livre que l'on lit actuellement (ou que l'on préfère) et l'ouvrir à la page 123.Recopier le texte de la cinquième phrase et les trois suivantes.



Alors, je vous aurais bien lu un extrait de "La Psy" de Jonathan Kellerman, le livre que j'arrive pas à finir en ce moment parce que je ne suis pas d'humeur à bouquiner. Mais je l'ai laissé chez mes parents lors de mon séjour chez eux cet été.
Dommage parce que, ce que j'en ai lu, c'était bien. Bien écrit en tout cas : les dialogues ressemblent à de vrais dialogues et ca fait du bien parce que je trouve que beaucoup de gens mettent dans la bouche de leurs personnages imaginaires des répliques que même un personnage des Feux de l'Amour ne dirait pas. Que voulez-vous, j'ai lu une tripotée de romans d'Ed McBain et dans le genre, le pape du polar en structure modulaire (ah, là je me la pête quand même...) est plutôt balèze.

Ce qui nous amène à ce que je lisais maintenant. Juste avant de découvrir cette cyber-malédiction.
P 123, 5e phrase. Let's go.
"Deux minutes avant la fin de la cuisson, ajouter le vinaigre balsamique et mélanger. Avant de servir, goûter pour vérifier l'assaisonnement et ajouter du sel ou du poivre s'il en manque. On peut faire cuire les courgettes la veille, sans ajouter le vinaigre balsamique"."
C'est tiré de "Le Livre de cuisine pour les garçons qui veulent épater les filles avec peu de matériel et encore moins d'expérience" de Nicole Seeman.
Le haletant chapitre lu a pour nom "Courgettes confites".
Ben ouais : c'est pas parce que ma vie sentimentale est ce que "Waterworld" est à l'industrie du cinéma (comprendre, un bide qui fait rire) que je vais me laisser mourir de faim d'abord.

Indiquer année de parution, édition, titre et auteur du livre.

C'est paru en 2004, chez Tana Editions. Mmmm : pas sûr que j'achète dans la même collection le machin qu'ils ont osé appeler "Goûte ça et épouse moi".


Choisir quatre autres blogueurs/blogueuses et leur demander ce qu'ils lisent...

Et je me delecte de refiler cette belle saleté à mon petit camarade Adam de Blabla Series. Ca lui apprendra a regarder Secret Story en plein été, non mais.
Autre victime : Feyrtys. C'est en partie grâce à elle que je me suis lancée dans l'aventure bloggesque, il était temps qu'elle le sache. Par pitié, ne me deteste pas.
Victime 3 : Jess, Jess, Jess. L'amie du plat pays et son blog coloré. Eh oui, tiens, qu'est-ce que tu lis ?
And last but not least, Mr Joel J. Fleishman, une autre source d'inspiration. Lui qui disait qu'il avait moins de temps pour son blog, va pas etre déçu...


Bien à vous,
Benny



AH OUI ET PUIS... : là, j'ai été gentil. Le prochain qui me fait ça, je lui fait un portrait tellement méchant que même sa mère, en le lisant, pleurera à chaudes larmes :p

5 commentaires:

feyrtys a dit…

Oh boy!

Anonyme a dit…

wouaou... ça c'est de l'éloge, j'en ai un big smile indécrochable, merci !

Et sinon, ton livre de recette pour épater les filles, ça marche ?

Benny a dit…

You're welcome :)
Pour le livre, ça marche... pas mal. Et puis surtout, j'ai découvert que je kiffais complètement mes casseroles.
Magret de canard avec sauce au miel et à l'orange, escalopes panées maison au parmesan, crumble à la tomate... tu prépares, tu goûtes, c'est plutôt cool.
Donc au pire, si la soirée est décevante ben... j'ai de la vaisselle à faire.
...
...
Si on me cherche, là tout de suite, je crois que je vais aller pleurer aux toilettes :p

Anonyme a dit…

Peu cool cette histoire de tag, faut l'admettre. Une blonde dans la ville mérite ces éloges, tu as eu raison. Par contre, pour la photo, on dirait Britney Spears, donc une fois encore : peu cool et peu rocknroll.
Ravi de te relire même si c'est pour savoir que tu cuisines-dragues.

Benny a dit…

Moooooo...
Moi qui trouvait la photo amusante, je suis tout déçu, là. Tu m'as tout cassé mon effet, là.
Sinon, je ne cuisine-drague pas. Je suis cuisine-rateau-te. C'est différent.
Les prochains posts te plairont plus alors ;)