lundi 6 avril 2009

Bye bye, Bobby Donnell (and please don't ever come back)

Séance de rattrapage ce lundi soir sur le Benny Canapé. Jimmy diffusait la fin de la septième saison de The Practice et le premier épisode de la huitième. Dylan McDermott s'en va, James Spader entre en scène. En route pour le dernier tour de piste de la sombre soeur d'Ally McBeal.
J'étais vraiment curieux de voir à quoi ressemblait cette passation de témoin, après une saison 7 suivie de façon plutôt lointaine. The Practice, cela reste pour moi une série quand même assez... bizarre. Un début pas exceptionnel mais plutôt original. Puis, deux saisons carrément bluffantes : à l'époque, la série était à mes yeux une vraie référence. C'était au tout début des années 2000. Viendra une année pas trop mal mais moins intéressante. Mais ça, c'était juste avant une leeeeeeente descente aux enfers.
Non pas qu'il n'y ait rien à sauver dans les saisons 5, 6 et 7 de la série de Kelley. Il y a parfois de bonnes surprises. Mais sur la durée, sur une saison complète, c'est franchement pas transcendant. Année après année, Kelley répète les procès sans grand génie. Pire que tout : ses personnages n'évoluent pas. Ils deviennent même de plus en plus stéréotypés, froids. Sans âme.

Un vrai flop

La palme du héros pathétique revenant assurément à Bobby Donnell. Agaçant, inexpressif et pénible, il aura au moins eu le mérite d'être cohérent. L'histoire consacrant son départ (trop longue) est juste un condensé de tout ce qui rend le personnage insupportable. Mc Dermott en fait des caisses, pire qu'un monte-charge. On se rend compte que son personnage est coincé entre ce qu'il voudrait être et un fatiguant sentiment de culpabilité sans cesse ressassé. Un sentiment mal exprimé, par Mc Dermott ET par Kelley. Un comble...
Un événement qui démontre une évidence : Kelley avait mal structuré son personnage, et il a eu toutes les peines du monde à le faire évoluer de manière attrayante.
A toute chose, malheur est bon : je crois que cela lui a été utile, notamment pour concevoir les personnages de Denny Crane et Alan Shore de Boston Legal. Et maintenant, maître Kelley ?

Bien à vous,
Benny

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