vendredi 14 mai 2010

Y en a ce sont les marées noires, les volcans qui fument comme un barbec' allumé avec les pieds ou les banqueroutes nationales...

... moi, ce sont les tags bloggesques : chacun sa croix. Les tags ? Mais si, vous savez ! Ces maladies vénériennes du 2.0 qu'on vous file en rigolant bien et qui vous obligent à vous dévoiler, parler de vous et de vos goûts (ce que tout bloggeur déteste, c'est bien connu...). En gros, le tag, c'est l'inverse de la blennoragie : d'abord tu chopes le truc et après tu te déshabilles (Si j'exagère ? Oui. Si c'est la grande classe ? J'en conviens). Mais bon, comme c'est AussieLilie, l'une des filles les plus cool de la blogo qui m'a fait ce cadeau (sérieusement : elle est pertinente, drôle, concise et me fait découvrir plein de trucs. Genre les stickers de WC qui ont la classe. Une tuerie), je ne peux pas ne pas honorer l'invitation.
Et donc allons-y... (soupir de contrition hyper réaliste)

Mes écrivains préférés

Ca commence bien ce truc : on touche un sujet qui aurait tendance à me filer des complexes. Je crois que je fais plein de trucs mais je lis beaucoup trop peu. Rendez-vous compte : j'ai toujours pas lu un seul Guillaume Musso.

Plus sérieusement, je peux facilement me faire tout petit quand on parle littérature parce qu'il y a des tas de bouquins que j'ai pas encore ouvert. Ce qui ne veut pas dire que je n'ai aucune culture en la matière. Mais bizarrement, ça tourne toujours autour de l'univers du roman noir et du polar. Ce n'est un secret pour personne : j'aime beaucoup Ed McBain pour la simplicité et en même temps son efficacité à développer des univers denses (j'en parlais ). Mais question densité, rien ne vaut à mon sens James Ellroy qui n'a pas son pareil pour poser une atmosphère.
Et je citerai aussi Jérome Charyn, romancier complètement marteau dont la tétralogie consacrée au personnage d'Isaac Sidel, chef de la police new-yorkaise qui passe son temps à déambuler en clodo dans un univers à la fois onirique et réaliste (Sidel est bouffé par un vers solitaire et ses hommes sont appelés les anges, par opposition à son principal adversaire chez les flics, Rosenblatt dont les sous-fifres sont les corbeaux), est bluffante. Ca et puis Robert Merle, dont le roman L'Ile m'a beaucoup marqué au lycée.

Mes livres préférés

Il y en a plusieurs comme Le Dalhia noir d'Ellroy mais il y a surtout Le livre de ma mère d'Albert Cohen. Un témoignage bouleversant : celui d'un fils qui vient de perdre sa mère juive et se rappelle les travers de la défunte tout autant que la façon dont il l'a régulièrement repoussée parce qu'elle était clairement envahissante. Ca parle de la famille, de la relation mère-fils avec une puissance qu'on n'oublie pas. Et puis il y a la phrase. Celle qu'on peut lire dans le dernier quart du livre et qui a peut-être bien changé ma vie (je sais : c'est pompeux. Mais je crois que c'est vrai). Je ne l'ai pas appris par coeur mais, l'idée, elle, est inscrite dans ma façon d'être. "Les enfants sont de pauvres fous qui ne savent pas que leurs parents sont mortels. Et ils sont sitôt punis lorsque ces derniers sont partis". Mine de rien, ça vous fait apprécier un certain nombre de choses différemment.

Mes créateurs préférés

Oui, bon là... c'est un gars en vacances avec une chemise que l'on jurerait piquée à Brian Adams qui vous écrit (please forgive me, Brian), donc comment dire... Très honnêtement, je n'ai pas de vraies références en la matière, ce qui ne veut pas dire que je m'habille comme un sac non plus. Mais je n'ai pas de choix arrêtés en la matière : Laurent Cerer, Brice et d'autres encore... Mais puisqu'on en parle, je trouve que les créateurs pour hommes manquent souvent d'imagination (surtout pour les chemises !). Voilà, voilà.

Les choses émouvantes

Il n'y a pas un truc en particulier qui m'émeut : je marche vachement plus à l'instant. A une exception : une fille avec un regard triste, ça me fera toujours craquer (et c'est ce qui fait que les filles qui me connaissent très bien se moquent de moi à cause de ça).
Sinon, il y a des tas de trucs qui me touchent évidemment : le mariage de mon meilleur ami et de ma meilleure amie m'a fait verser une jolie paire de larmes (non, je ne suis pas le héros évadé d'un film des années 50 : froid et impassible) ; la fête que mes parents ont organisé pour mes 30 ans avec tous ceux que j'aime aussi (pour l'anecdote, j'ai ramené mon meilleur ami à la BennyGare et pendant le trajet, l'infâme personnage, me connaissant bien, m'a dit : "C'est bon, on est entre nous, tu peux te lâcher si tu veux". Ce qui m'a fait râler, la gorge serrée, "Non merde : je conduis là, tu fai chi(censuré) !"). Mais je ne les ai pas listées.

Les choses que je déteste

- Les managers branleurs, qui vous disent "Je te laisse voir, je te fais confiance" et vous descendent en votre absence quand vous faites le mauvais choix. Les manipulateurs, quoi.

- Les gens qui sont dans la posture : ceux qui tirent des généralités et se reposent sur leurs a priori. Et le pire, c'est que certains deviennent managers branleurs.

- Les épinards et la bière (bon, là je déteste pas mais je raffole vraiment pas).

- Les scripts de Shonda Rhymes, la créatrice de Grey's Anatomy. Je sais que certains aiment et je respecte leur choix. Moi, je trouve qu'elle écrit à la perceuse des histoires balourdes, lacrymales et faciles. Avec des personnages gonflants en plus.

- Heu... les chemises à fleurs ou à motif improbable ?


Bon, bon, bon... je me suis acquitté de ma grosse tâche. Je vais donc pouvoir inviter d'autres personnes à en faire de même. Sans trop savoir si elles accepteront (j'espère que oui), je vais donc choisir :
Miss400
NicMo
Adeline
et Miam

Sur ce, vous aussi, sortez couverts sur la blogosphère.

Bien à vous,
Benny

2 commentaires:

aussielilie a dit…

Ah ben dis donc, je peux tout arrêter après ces compliments !!! MERCI. Mais tu postes pas pendant deux semaines et d'un seul trois posts. Ça va trop vite, je peux pas suivre !

Benny a dit…

@ AussieLilie :

C'est sincère : alors fiche pas tout par terre :p
Sinon, oui : je ponds. Mais je suis en vacances et bizarrement mon planning bronzage est tombé à l'eau. Alors, je fais du clavier. C'est sympa aussi. Et je crois que ça fait même du bien au teint.