mercredi 2 janvier 2008

Ce sera l'histoire d'un mec...

Nouvelle année. Est-ce que ce sera synonyme de bonnes résolutions pour 2008 ? Certainement pas ! D’abord parce que les moins bonnes résolutions (Manger n’importe comment, glander avec des potes, faire des blagues idiotes et j’en passe), c’est beaucoup plus sympa. Ensuite parce que si j’ai décidé de me lancer dans l’aventure du blog, rien ne garantit que l’entreprise ne connaîtra pas la crise.
Alors pourquoi se lancer ? En fait, à force de consulter un certain nombre d’« exemplaires » cool, émouvants, drôles ou propices à la réflexion, j’ai eu envie d'essayer. En toute modestie.
Irrégulomadairement, comme on dit, je viendrai donc parler de mes sujets de prédilection (TV, ciné, musique, médias, les hommes, les femmes et les tapirs) en formulant le vœu de n’être ni pompeux ni donneur de leçons. D’être surtout et avant tout sincère.
Si je suis en forme et si j’en ai envie, je vous parlerais peut être de mon boulot, de mes potes, de mes relations avec les femmes (je suis célibataire, c’est un choix. Celui des autres – qui ne restent pas. Mais ça m’arrange des fois) et de mes différentes rencontres.
En gros, ce sera l’histoire d’un mec. Un gars de 29 ans et presque trois mois ce soir, pas bien grand, pas du tout blond mais adepte du sourire-qui-séduit (façon Ed Stevens). Un ex timide (25 ans d'expérience) qui, depuis un petit moment, a décidé de prendre la vie autrement.
Un mec qui fonctionne un peu à l’envers avant de rejoindre le club des trentenaires. Au lieu de devenir cynique, déçu, je deviens un idéaliste pragmatique. Traduisez : un mec qui veut croire que le mieux est toujours possible, qui se bat pour l’atteindre, mais qui a conscience que la volonté ne suffit pas toujours. Un homme prêt à accepter l’échec et à l’assumer. Bigre.
Tout ça, c'est un peu comme ce que dit le personnage de Léo McGarry, dans l’épisode 1.18 (« Let Bartlet, be Bartlet ») de The West Wing : « On a essayé le jeu au sol, ça ne passe pas. Alors on va envoyer la balle en l’air maintenant. Et si on doit se prendre un mur, ce sera à toute vitesse ». A l'image des Irlandais d'un autre temps, j'ai donc décidé de jeter ma casquette par dessus de le mur. C'était, à ce que l'on dit, ce que faisaient ceux qui, dans ce pays, étaient confrontés à un obstacle. Ils jettaient leur couvre-chef de l'autre côté et n'avaient plus, dès lors, d'autre choix que de se dépasser pour le récupérer.
Ca s'appelle vouloir vivre pleinement ma vie. Avec intensité.
Être adulte n’empêche pas d’être paradoxal : oui, je veux être un gars responsable. Mais non, je n’ai pas oublié que je suis aussi encore un gamin. Pour mes parents, et surtout ma maman. Pour certains de mes potes aussi. Mais surtout pour moi : oui, j’aime l’humour pipi caca, les blagues à deux balles et les tours de con. Non, cela ne me dérange pas d’appeler un copain et me faire passer pour une pseudo conquête dont il ne se souvient pas parce qu’il était trop saoûl la veille, quand il l’a rencontrée (Quitte pour cela, à hurler dans la rue et dans mon portable pour y arriver. Sous les yeux médusés d’une collègue, pas vraiment ménagère et de plus de 50ans de surcroît). Non je ne me prends pas au sérieux. Oui, j’espère que ça va continuer longtemps. Parce que c’est encore la meilleure façon d’être en accord avec soi-même.
Voilà. Une note d’intention comme on dit. On verra où on en sera dans trois semaines :p

Bien à vous,
Benny

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Cela et bien dit...

Un plaisir que de vous lire mon cher :-)

C'est quand tu veux pour le barathon :-))

Alex