vendredi 19 février 2010

"My name is Earl" (saison 2) : la glande évasion

Aujourd'hui, on va parler télé. Et on va s'intéresser à la sitcom préférée (ou presque) de mon e-brother Adam, My name is Earl. Retour donc à Camden County, où l'on retrouve ses ratés qui vivent dans des caravanes ou une chambre de motel et surtout son inénarable héros à moustaches, Earl Hickey, qui essaie de rétablir l'équilibre de sa balance kharmique en venant en aide à celles et ceux dont il s'est payé la tête lorsqu'il n'était qu'un malfrat sans envergure.

Un premier tiers à passer

Si je devais résumer la saison 1, je dirais qu'elle pose un concept solide dans un univers propice à de multiples délires mais que, au fil des épisodes, on alterne le bon et le moins bon. On est loin par exemple de l'adaptation de l'univers des frères Coen dans une série dont ont parlé certains critiques. Reste que le potentiel sympathie du héros, tout autant que ses aventures hautes en couleur, avait de quoi séduire du monde. Il fallait néanmoins vraiment confirmer en élevant le potentiel comique de l'ensemble des épisodes.
La saison 2 de My name is Earl débute sur les chapeaux de roue avec un vol de camion franchement drôle et dont les conséquences auront des répercussions sur l'ensemble des 24 épisodes. Petite déception : la série a un peu du mal à surfer sur ces bons prémices... et on peut même dire qu'il y a quelques épisodes ratés.

Avalanche de guests


Par chance, on constate une jolie reprise en main avec l'arrivée de plusieurs guest stars de haute volée, et dont l'aura va comme un gant avec l'univers de My name is Earl. On retrouve ainsi au générique Burt Reynolds, Jenny McCarthy, Jon Leguizamo ou encore Christian Slater. Pas franchement des stars éblouissantes mais des gueules qui cadre vraiment bien avec l'univers chemises à carreaux et chewing gum méchamment mastiqué de la série.
Après un premier tiers moyen, la série prend un vrai bon rythme et elle n'est jamais aussi bonne que lorsqu'elle s'amuse à mêler les aventures de Earl et de son frère Randy à une série de petits clins d'oeil, pastilles et autres gags qui renvoient à la foule de personnages franchement barrés de la série (de la prostituée quinquagénaire à l'avocate sourde et muette en passant par l'incontournable Nescobar A-Lop-Lop).

Une chouette conclusion

Au bout du compte, la série réussit en partie son pari : la saison 2 est meilleure que la première mais elle ne parvient pas encore à pousser au maximum son potentiel narratif. Du coup, elle donne évidemment du grain à moudre à ses nombreux détracteurs. Il n'empêche : à la fin du season finale, qui redistribue franchement les cartes, on a clairement envie de voir la suite. Parce que faire un tour à Camden, ça change bien les idées : là-bas, tout peut arriver.

Bien à vous,
Benny

5 commentaires:

aussielilie a dit…

C'est marrant, j'ai jamais réussi à accrocher à cette série (et j'ai accroché à beaucoup de séries bien moins originales... ou à la con, c'est comme on veut). Mais avec ton explication, je crois que je viens de comprendre pourquoi: je n'ai pas réussi à passer le cap de la saison 1, ça manquait de rythme. Et comme la saison 2 n'a pas l'air tellement mieux (même si...), ce sera déjà ça de temps en moins que je passerais à légumer devant la télé ! :D

Benny a dit…

@ aussielilie :

J'ai un mal fou à évangeliser les gens à cette série. D'accord, ce n'est pas la fiction de la décennie, mais bon, c'est marrant quand même...

aussielilie a dit…

Tu cherches à évangéliser les gens sur des séries ?! Prosélytisme !

Benny a dit…

Evidemment ! Et mon messie, il a une chemise à carreaux et une moustache qui fait rire. Tu parles d'une secte hein... :p

Anonyme a dit…

moi je suis fan mais faites gaffe au proselitisme les 2 acteurs principaux sont scientologues (jason lee et ethan ) ........