mardi 23 février 2010

Vracorama de février

Côté et (petite) salle obscurs

En ce moment, je regarde beaucoup de films. Et pas mal de séries aussi mais bon, ça c'est moins inhabituel. Parfois, je me laisse même piéger par des films que j'ai déjà vus, qui m'énervent... mais que je revois et qui m'énervent toujours. Tiens, je devrais installer une ouebcam pour vous montrer : non, parce que je m'énerve vraiment sur mon canapouf.
La raison de mon courroux ? Elle date du début du mois, quand j'ai revu Star Wars : la revanche des Sith. Je ne suis pas un fan absolu qui collectionne les figurines depuis mes huit ans (rends toi compte, e-lecteur de mon coeur : j'ai découvert la première trilogie au ciné en 1997, pour la sortie de l'Edition spéciale), mais force est d'admettre que l'oeuvre de Lucas pèse lourd dans l'imaginaire de la culture populaire... En fait, c'est comme le cholesterol : il y a du bon (La Guerre des Etoiles, L'Empire contre-attaque) et du mauvais (L'attaque des clones).
Problème : avec La revanche des Sith, je me fais piéger à chaque fois. Je tombe dessus, je regarde le début (la scène d'ouverture est une tuerie, vraiment. On dit que Spielberg a tourné plusieurs plans d'ailleurs) et je me fais attraper. Juste avant de m'énerver tout seul dans la deuxième heure du film. Le noeud de l'intrigue, c'est le passage d'Anakin Skywalker dans le côté obscur (au cas où tu l'ignores, e-ami en or) et ce moment précis, c'est le truc le plus pourri, le plus bancal du film.
A chaque fois, je le revois en me disant "naaaan, mais c'est sûr : y a une subtilité qui m'a échappé". Et non. Le personnage le plus sombre, l'un des méchants les plus célèbres du XXe siècle devient ce qu'il est de la manière la plus artificielle et la plus balourde qui soit. Du coup, je m'énerve. Et quand je vois les exactions qui suivent, je m'énerve encore plus.
La bataille finale me calme un tout petit peu mais je m'énerve encore en voyant la boucle bancale (genre coup de coude complice "eh, tu as vu les vaisseaux ? Eh, tu as vue la cohérence narrative et visuelle ?").
Le pire c'est que je l'ai vu quatre fois et que ça ne rate ja-mais.
Ca vous arrive vous ou j'ai un vrai problème ?

Long-métrage, long voyage
Heureusement, il y a des films que je découvre et qui me surprennent. Exemple : j'ai vu hier soir Into the Wild de Sean Penn sur Cinecinema. Je ne voulais pas en parler mais franchement, je vais être obligé. La critique est à lire très vite, tout comme celle de deux séries que je viens de finir : Mentalist et Six Feet Under, saison 1 (un revisionnage qui m'a étonné). Là aussi, plus d'infos très vite.

Un peu de musique pour finir ?
En ce moment, quand j'ai besoin d'un coup de booster, j'écoute ça :



C'est du Weezer, c'est extrait de la version longue de leur dernier album Raditude (sorti en 2009, et il est plutôt moyen), ça s'appelle Get me some et franchement, je trouve ça très très bon.

Bien à vous,
Benny

8 commentaires:

Lois a dit…

Ayant adoré Into the Wild au ciné j'attends ta critique avec impatience!

cafeinette a dit…

Pour le passage du coté obscur, je me suis longtemps demandé si c'etait une private joke, parce que ça me semblait bien pauvre...
Mais bon!
Pour Into The Wild, je n'ai malheureusement jamais pris le temps de le voir, mais c'est une envie qui me trotte dans la tete depuis un moment!

en tout cas te lire d'où je suis, c'est une petite bulle d'oxygène !
;)

Benny a dit…

@ Lois : Je vais m'y mettre. Mais du coup, j'ai intérêt d'être bon.
Ah la pression, y a que ça de vrai ! :p

@ Cafeinette : comment que ça fait trop plaisir, ce genre de com. Content de te relire sur la blogo :)

aussielilie a dit…

Into the wild est vraiment un film spécial. Enfin, disons qu'il a provoqué des choses nouvelles en moi et je trouve ça toujours plutôt puissant pour un film. Alors je suis contente que tu en parles et tu auras la pression x2 pour la critique ! :D

(sinon, la guerre des étoiles et moi, on n'a jamais été potes alors je préfère ne pas m'étendre pour ne pas me faire lyncher !)

feyrtys a dit…

J'ai hâte de voir ce que tu penses d'Into the Wild, parce que j'ai beau avoir détesté l'histoire, j'y repense souvent. C'est bien simple, à la fin du film, j'insultais le héros du film comme jamais je n'ai insulté un personnage de fiction de ma vie. Je crois que c'est à lui que je remettrais la palme du personnage le plus détestable du cinéma. Et pourtant, j'ai beau avoir eu des réactions violentes, le film est resté gravé. Fascination, probablement.

Une blonde dans la ville a dit…

J'ai du mal avec la guerre des étoiles. Je suis sans doute une béotienne mais j'ai jamais accroché. J'ai dû voir le premier épisode de la suite au ciné quand il est sorti et ça ne m'a pas laissé un souvenir impérissable donc j'ai zappé les autres.

(mais t'es pas un peu maso de revoir un film qui ne t'a pas plu ? Moi je ne m'énerve jamais (sauf contre mes amis de la RATP) devant la télé sauf si je tombe par hasard sur le 20h d'une grande chaine)

Benny a dit…

@ The Jedi Blonde :
Non mais attends c'est plus compliqué que ça. J'aime beaucoup le début du film, il est bien foutu avec des trouvailles kiffantes (genre un robot qui tousse comme s'il avait vraiment la tuberrculose. Oui, je sais : je suis un garçon étrange), c'est après que ça se complique.
Et à chaque fois, je crois que je vais trouvé le truc qui m'a échappé. Mais y en pas. D'où colère.
Chuis clair là ?
Et je confirme : c'est à voir cette colère sur canapé. Je pourrais peut être même faire de l'argent avec le spectacle.

Benny a dit…

@ Lois, Feyrtys, Aussielilie :

La chronique arrive, dans les jours qui viennent. Je me prépare tout bien comme il faut.