dimanche 9 octobre 2011

Le carré d'albums d'octobre: partie 3, "Money & Celebrity" (The Subways)


Deux gars, une fille et une batterie qui tape fort et plutôt vite. La formule de The Subways, formation britannique à la pop plutôt percutante, a déjà fait recette, surtout sur scène où ça envoie tout de même pas mal.

Assez logiquement, les deux frères Billy et Josh et la rafraîchissante Charlotte Cooper (aaah...) proposent donc un troisième album plein d'énergie. Le principe: des titres qui ne remporteront jamais le prix des textes les mieux écrits (non, pas de danger) mais qui sont susceptibles de vous donner la pêche en les écoutant.
Si on excepte Celebrity, qui est un assez honteux plagiat de la rythmique de Banquet de Bloc Party, Money & Celebrity est un album qui privilégie l'efficacité, jusqu'à rappeler, dans ses meilleurs moments, l'envie de Green Day entonnant son mythique Basket Case, notamment sur We don't need money to have a good time (J'ai dit quoi sur les textes, déjà?).
Le point noir, c'est que l'ensemble manque quand même un peu de fond. Il n'y a pas ici de titre vraiment audacieux, de rupture burnée (c'est du français pas un pseudo-anglicisme) capable de marquer durablement les esprits. Et le plus gros problème de Money & Celebrity est là: si on ne boude pas son plaisir à l'écouter, rien ne garantit que dans un an, dans deux ans, on s'en souvienne de façon marquante.




En résumé: si on vous l'offre, prenez-le. Mais demandez si on ne veut pas vous offrir les tickets de concert qui vont avec. C'est pas parce qu'on est en pleine crise de la Dette qu'il faut baisser le pavillon du culot et des ambition.

Bien à vous,
Benny 

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