mardi 22 décembre 2009

La nouvelle qui change (un peu) tout

C'est fou: hier à la même heure, je me demandais sur quoi je pourrais blogger cette semaine. Et puis j'ai reçu ce message, aujourd'hui à 14h07. "Notre petite fille est née hier (...) nous sommes comblés".
Et voilà comment ma meilleure amie est devenue maman. Elle est mariée à un de mes meilleurs amis et j'ai longtemps répété que, techniquement, le jour où ils auraient un enfant, ce serait mon nouveau meilleur ami...

D'une pensée à l'autre

Plaisanterie neuneu mise à part, ça fait drôle ce genre de nouvelles. Parce que ça vous fait repenser à la première fois que vous l'avez croisée elle, dans des escaliers où elle a poussé un de ses fameux "Bonjour !" pleins de vie, emplis de sourire et d'énergie. Avec ce quelque chose qui fait qu'on ne peut pas ne pas aimer cette personne.
Vous repensez aussi à la première fois que vous l'avez vu, lui, et que... ben sur le coup, vous n'en avez pas pensé grand'chose. Mais, à dire vrai, il en est ainsi pour tous les mecs qui me sont le plus proches aujourd'hui. Donc, c'est plutôt rassurant.
Vous repensez à ces longues discussions que vous avez eu avec elle et au cours desquelles, tour à tour, on a baissé le masque. On a accepté de laisser entrevoir ses faiblesses. Dans une froide rue de janvier, à déambuler pour comprendre ce qui vient de vous arriver. Ou dans une salle entourée de bureaux fatigués, quand ça devenait un peu dur de tout garder.
Vous repensez à ces échanges que vous avez eus et que vous avez lui. Quand le simple de fait de mettre en perspective les choses ensemble vous tirent vers le haut, suscite chez vous un mélange d'admiration et de respect, et en même temps préserve la proximité qu'il y a entre vous.
Vous repensez à son ventre rond, tout contre vous, quand vous la quittez une dernière fois, alors qu'elle ne sera bientôt plus une future maman et que vous êtes si fier d'elle. De ce qu'elle est comme de ce qu'elle sera.

Quand file la vie...

Vous repensez à cet échange de regards que vous avez avec lui, au moment où il dit toujours: "Tu sais que tu reviens quand tu veux". Vous savez qu'au fond de vous, vous êtes touchés comme la première fois par cette marque d'affection sincère. Et ça vous fait sourire quand il ajoute: "Ouais, sauf les trois prochains mois, hein...".
Vous pensez à eux, à tout ça. Et vous vous dites que le temps passe. Mais ces nouvelles de vie rendent cela léger.
L'histoire retiendra que quand j'ai reçu le message au boulot, Deezer égrénait les notes d'une reprise de Rod Stewart par les Stereophonics. Handbags and Gladrags. Des bagages et des fringues.



C'est un peu léger à souhaiter à la petite nouvelle (même si les paroles sont bien). Alors j'attendrai de la voir pour lui dire tout le reste.

Bien à vous,
Benny

2 commentaires:

Cafeinette a dit…

Ahhh ce genre de nouvelle a en général le pouvoir de nous faire faire des "flash back"... De revoir défiler des moments drôles, moins drôles, mais de nous donner une certaine nostalgie avec tout de même un sourire et la fameuse légèreté dont tu parles !
Bienvenue à ce petit bout !

Benny a dit…

@ Cafeinette : et c'est exactement ça, tu m'as compris. J'ai pas mal "flashbacké" mardi.
J'ai lu tes dernières aventures, j'espère que toi ça va : passe de bonnes vacances et... accroche toi à tes convictions, même si ce n'est pas toujours glop.
Joyeux Noël !