dimanche 27 décembre 2009

Mon année en une BO : 19 titres pour tout raconter (partie 1)

Vous ne pensiez tout de même pas qu'il ne se passerait rien de ce côté-ci de la blogosphère à cause du post tout aussi énigmatique que précédent ? Nan : pas de vacances dans le Monde de Benny, en tout cas pour ce qui est des aventures bloggesques.
Il est d'autant moins question de flemmarder que l'on arrive dans la dernière semaine de l'année. C'est l'heure de bilanter, et en musique s'il vous plaît.

Ladies & gentlemen, voici la Bande originale de 2009 pour mes oreilles : tous les titres qui accompagné les moments forts de ces douze derniers mois.

Something is not right with me (Cold War Kids, Album : Loyalty to Loyalty) : Cela aura été une constante cette année. Dès que j'ai voulu sortir des sentiers battus, je suis tombé sur un album aussi sombre et froid qu'une fin d'après-midi de janvier. C'est d'ailleurs à cette époque que j'ai acheté cet album. Reste cette petite surprise. Pêchue, étonnante et diablement efficace. "Le noir n'est jamais tout à fait noir", comme on dit.
Un moment : un soir de janvier, à la BennyCorp. Une course effrénée pour finir un dossier sur... "Être un mannequin à BennyCity". Tout un poème.

Boxes (Charlie Winston, Album : Hobo,photo 1) : alors, lui, il m'a bien eu. Quand j'ai écouté pour la première fois son album, je m'attendais à un massacre. Raté et c'est tant mieux : l'album est aussi inventif qu'énergique... quand il n'est pas carrément drôle. La merveille, c'est évidemment ce titre où les notes de piano tourbillonnent légèrement avant de vous embarquer complètement. C'est fort.
Un moment : la descente de la sixième avenue de New York en août. Il y avait un monde fou et pourtant, ce titre vous isole un peu. Idéal pour prendre un poil de recul, et savourer le truc extraordinaire que vous êtes en train de vivre.

Doberman (Kasabian, Album : Empire) : il y a toujours un moment dans l'année où j'achète un album qui date un peu mais qui m'a échappé. Cette année, ç'aura été Empire. Un album réussi, ça se termine toujours par un dernier titre mortel. Doberman, c'est ça. Il y a quelque chose d'épique dans cette compo et ça, ça me parle toujours.
Un moment : J'aurais pu dire New York aussi, notamment l'arrivée à Washington Square Park. Je vais dire le mois de mars et une sortie un samedi soir avec des collègues. Très sympa et en toute simplicité.

That's the Reason (The Rakes, album : Klang) : une petite découverte sans prétention, et qui a tourné, tourné et tourné dans le lecteur CD de la BennyMobile une bonne partie du printemps. Donc à chaque fois que j'entends ce titre, je me revois en train de rouler vers un de mes rendez-vous de mars/avril.
Un moment : je viens de le dire. Vous suivez, oui ?

Up to you now (Ben Harper & Relentless 7, album : White Lies for Dark Times, photo 2) : un très, très beau titre. Ben Harper retrouve la fougue que l'on ne lui connaissait plus trop et ce titre touche au coeur.
Un moment : dernier jour de mai, le sportif dont je parlais début janvier a réussi son pari. Il est sans doute plus complexe, plus truqueur que je ne le pensais quelques mois plus tôt (je suis naïf, faut le savoir) mais là, il est arrivé au bout de son défi. C'est fort à vivre. Et c'est beau parce que, quelque part, c'est le début de la fin de l'aventure pour lui.

Back in Town (Izia, album : Izia, photo 3) : une des jolies surprises. Avec sa voix, avec sa puissance naturelle, la toute jeune fille de Jacques Higelin bouscule les convenances... et me bouscule aussi. Va falloir confirmer maintenant. J'attends de voir la suite avec curiosité.
Un moment : un dimanche soir de juin. La première fois que j'entends ce titre à la radio. Une authentique claque.

La suite, c'est pour une prochaine fois...
Bien à vous,
Benny

Aucun commentaire: