lundi 28 décembre 2009

Mon année en une BO : 19 titres pour tout raconter (partie 2)

On reprend cette déambulation musicale des douze derniers mois, entre jolies mélodies et moments marquants.

No Hassle Night (The Dead Weather, album : Horehound) : le même cas de figure que Cold War Kids, sauf que Jack White (The White Stripes/The Raconteurs) fait partie du projet. Du coup, j'étais curieux forcément. C'était bien mais pas inoubliable. On sauvera néanmoins ce titre : sombre mais assez envoûtant.
Un moment : une balade à pied de nuit, en septembre. C'est une musique qui se prête bien à ce genre de sortie.

Going to California/Ten Years Gone (Led Zeppelin, album : Greatest Hits, volume 2) et To my Friend (Mountain, album : Climbing !) : alors là, on envoie du lourd. On touche à la quintessence même. Et on revient surtout à L'Instant de cette année. Mon voyage à New York évidemment, et surtout la traversée du Brooklyn Bridge de nuit. Il aura été difficile de choisir quels titres garder dans la soixantaine que j'ai écoutée en boucle aux USA. Et pourtant, ce sont ces trois-là qui s'imposent.
Parce que c'était un moment magique, étourdissant. Emouvant. Et parce que ces musiques correspondaient parfaitement. Ca vous ait déjà arrivé de vivre un grand moment et d'en avoir conscience ? Moi, je peux vous dire que ça m'est arrivé au moins une fois en 2009 vendredi 5 septembre à 20h20 à New York. Rien de moins.

The Scorpion Sleeps (Rob Zombie, album Educated Horses, photo 2) et Shallow be Thy Game (Red Hot Chili Peppers, album : One Hot Minute) : deux titres pas découverts cette année mais que j'ai glissés dans une playlist de rentrée, postée ici même. Je voulais avoir la pêche pour retourner à la mine et avec ça, c'était gagné. Il faut savoir que le titre des Red Hot, c'est carrément un de mes hymnes. Une intro funkie à mort, une énergie ébourrifante, une capacité à varier les rythmes revigorante, c'est clairement un titre phare pour moi. De ceux que j'emmènerais sur une île déserte.
Un moment : tous les matins de septembre. Et le plus beau, c'est que ça marchait à chaque fois.

Nothing to do with You (Emilie Simon, album : The Big Machine, photo 3) : Une autre très bonne surprise de 2009. Elle en a pris des risques, Emilie Simon, avec cette album. Elle en a récolté aussi, des critiques peu amènes. Mais moi, j'ai vraiment aimé son virage electro-cabaret. Aussi étonnant qu'enthousiasmant, elle a apporté un vrai vent de légèreté à l'automne.
Un moment : tous les soirs du mois d'octobre, pour rentrer à la maison ou partir en vadrouille.

Sundial/Back Round et Caroline (Wolfmother, album : Cosmic Egg, photo 1) : Ils ont l'héritage des 70's dans leurs cordes (et dans leurs cheveux aussi, si on en juge la photo - assez drôle - qui ouvre ce post) mais ne se reposent pas dessus. Ils ont gardé la fougue du projet original (hormis le chanteur, tous les autres ont pris la tengeante) et ont su épurer leur son. Ils ont gagné une place de choix dans ce classement : après Consolers of the Lonely des Raconteurs en 2008, Cosmic Egg est mon album de l'année. Rock is not dead. Not yet.
Un moment : quand le téléphone a sonné un jour de novembre, Caroline, leur triste ballade résonnait dans mon appart. Ma grand'mère venait de décéder. Et ce titre est à jamais hanté par ce moment.

Heart of Stone (The Raveonettes, album : In and Out of Control), Tangerine (Led Zeppelin, album : Led Zeppelin II) : le premier a une rythmique imparable, et a beaucoup résonné chez moi à mesure que les préparatifs de Noël avançaient. Une découverte sympa, sans prétention mais très agréable. Le second n'est pas une nouveauté mais c'est ce que j'écoutais en quittant l'appart de ma meilleure amie à Paris, avant la naissance de son bébé. Un joli moment avec une belle mélodie pour l'accompagner.

Bien à vous,
Benny

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