mardi 1 décembre 2009

Le DVD de décembre : "Mi$e à Prix"

Primo Sparazza est un boss de la pègre comme on en fait plus. On peut même dire que c'est le dernier de son espèce. Son règne, marqué par plus de cent assassinats sans la moindre condamnation, touche bientôt à sa fin. Et pour cause : son ex protégé, Buddy Aces Israel (Jeremy Piven, Ari Gold dans Entourage) a décidé de le balancer aux fédéraux.
Israel sait mentir mieux que personne : à Vegas, il est magicien.
L'illusion, la tromperie, c'est son quotidien. Trahi, Sparazza veut se venger et pas n'importe comment. Il ne veut pas seulement qu'Israel meure, il veut également qu'on lui ramène... son coeur. Voilà pourquoi il est prêt à mettre le prix : celui qui remplira cette misson hors normes touchera un million de dollars.

Explosif compte à rebours

Informés, les agents fédéraux Carruthers (Ray Liotta) et Messner (Ryan Reynolds) vont avoir du boulot s'ils veulent sauver leur témoin. Parce qu'entre les hommes de main de Sparazza, ceux qui veulent entrer dans ses bonnes grâces et ceux qui sont attirés par l'appât du gain (sans oublier des ex-flics embauchés par un avocat adepte du travestissement pour récupérer le repenti), ils sont nombreux à vouloir "fumer Israel", comme le veut le titre original (Smokin'Aces).
Ils sont nombreux... et ils ont de la gueule puisqu'on a deux tueuses à gages black (dont l'une d'elle est jouée par Alicia Keys), un spécialiste de la torture, trois néo-nazis qui se baladent avec des tronçonneuses, un spécialiste du déguisement et... un mystérieux homme de main appelé le Suédois.
Vous l'aurez compris : Mi$e à Prix rassemble une galerie de portraits peu commune. C'est peut-être pour ça que l'histoire met du temps à prendre son envol. Lentement, les différents protagonistes vont converger vers le penthouse dans lequel Israel a trouvé refuge, au sommet d'un hôtel de luxe où il attend que son avocat et les fédéraux trouvent enfin un accord.
Mais on sait que la rencontre de tout ce petit monde est ineluctable. Et qu'elle sera sanglante...

Un twist final overzetop

Ici, pas de psychologie à outrance, même si le repenti au centre de l'histoire est un peu plus intéressant qu'on pourrait le croire. Clairement, on est dans la débauche d'action carrément jubilatoire, parfois même purement délirante... Au fur et à mesure que progresse le récit, on sent qu'un retournement de situation final va redistribuer les cartes. Un peu comme un ultime tour de magie. Le réalisateur Joe Carnahan (Narc) l'amène efficacement mais... je dois dire que j'ai pas du tout adhéré. Too much à mon goût.



Cela ne remet pas en cause l'efficacité de ce long-métrage nerveux. Mais ça m'a quand même gâché le truc, parce qu'on était pas loin de l'énorme réussite.
Et vous, qu'en penserez-vous ?

Bien à vous,
Benny

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