vendredi 18 mai 2012

"Chuck" (saison 4) : Les aventures de Mr. & Mrs Carmichael

Plus d'un mois après la semaine spéciale Chuck, je remets ça une (avant-)dernière fois, en chroniquant la plus longue saison (24 épisodes) de la vraie-fausse série d'aventures de NBC.

Après avoir très adroitement géré le passage à l'InterSecret 2.0, qui fait du héros un super-espion updated, Chris Fedak et Josh Schwartz devaient gérer le pire des adversaires qui soient pour l'équipe Bartowski : la routine.

Chuck vs. le double-piège

Chuck, à la base, c'est un garçon maladroit, un espion malgré lui qui craque pour la sculpturale blonde qui lui sert de garde du corps. Après le démantèlement de l'Alliance, sa vie est considérablement différente : le réparateur de Nerd Herd assume complètement son statut hors normes et l'agent Walker et lui coulent des jours heureux après s'être tourné autour pendant une petite cinquantaine d'épisodes.

S'il n'est pas facile de réussir la première mutation, la seconde, elle, est carrément casse-gueule. Il y avait donc de quoi être inquiet.

Pour se sortir de ce double-piège, la série a décidé de s'appuyer sur ses fondamentaux. Parce que Chuck, c'est un tout : le mélange de références geek, de codes du récit d'espionnage et des caractéristiques de la comédie romantique donne un caractère un peu hybride au récit. Et c'est ça qu'il fallait préserver.

Casey et Morgan superstars

Si la tension de la romance Chuck/Sarah en prend un coup par la force des choses, Chris Fedak et Nicholas Wootton (le nouveau producteur exécutif, ex de NYPD Blue) ont fait le pari de s'appuyer sur la dynamique de groupe du show pour préserver le punch de la série.

Globalement, ça marche bien : développées sur des nouvelles bases, celle du couple hors normes, les aventures de Sarah et Chuck n'ont pas le charme des débuts (le fait que cette relation devienne sérieuse fait que les scénaristes tournent un peu en rond), mais elles ne sont pas non plus trop fades. Certains épisodes sont, à ce sujet, particulièrement réussis, comme Chuck vs. The Wedding Planner.

A contrario cependant, l'installation durable du binôme Casey/Morgan donne un joli coup de fouet aux histoires. Et elles permettent surtout de préserver le capital humour du show. A tous les coups ou presque.

L'intrigue Volkoff, 
storyline maline

Comme à chaque saison depuis la deuxième année, un fil rouge court sur toute la saison. Cette fois-ci, il s'agit de l'intrigue liée à Alexei Volkoff. 

Elle s'articule autour de deux axes : à l'image de ce qui a été fait pour la saison 3, ces 24 épisodes se décomposent en effet en deux étapes (de l'épisode 1 à 13, et de l'épisode 14 à 24 : la peur de se faire annuler en cours de route ?) et là aussi, le bilan est globalement positif.

Si l'ensemble débute sur un bon rythme, on notera quand même que l'intrigue a un peu de mal en repartir dans la seconde période. Mais un twist bien amené permet de lier l'ensemble avec brio, et de donner un peu plus de relief à toute la saison. Au final, tout cela tient même très bien la route.



On aurait donc tort de bouder son plaisir. Surtout quand Linda Hamilton, Timothy Dalton, Lou Ferrigno et plein d'autres guests viennent sur le plateau.

Bien à vous,
Benny

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