vendredi 4 mai 2012

Le Top 5 des séries que j'attends désespérément de revoir en France, un jour...

Le constat est là. Plutôt pénible, un peu lassant. A l'heure de la télévision numérique terrestre, les chaînes se multiplient mais les grilles de programmes restent marquées par un conformisme, une uniformité qui est assez déprimante.

Avec ce post, il ne s'agit pas de se plaindre des rediffusions d'Urgences, Stargate : SG1, Chuck ou Buffy. Ce que je critique, ce sont des politiques de diffusion qui me laissent circonspect.

Exemple avec Urgences : quatre épisodes sont proposés chaque après-midi les lundis, mardis, jeudis et vendredis sur France 4... mais seulement 10 épisodes différents chaque semaine.

Nouvelle coqueluche de l'access prime time de NT1, Chuck fait l'objet d'une surdiffusion ce printemps après deux ans sans aucun créneau. J'ai bien compris que l'objectif, c'est de boucher des trous et de ramener du monde, mais quand même... le manque d'ambition éditoriale des décideurs me laissera toujours songeur.

Voilà pourquoi aujourd'hui je propose un top 5 des séries qui mériteraient de revenir sur les écrans français après une seule diffusion dans les dix à quinze dernières années.

On ne sait jamais : certains sont peut-être en manque d'idées, de suggestions. Du coup, je me dévoue.

NUMERO 5 : WONDERLAND

Créée en 2000, c'est la première série produite par Peter Berg... et cela aura été un flop assez retentissant (ABC n'en a diffusé que deux épisodes : ce qui, à l'époque, avait provoqué la fureur de l'ancien acteur de Chicago Hope). 

Pourtant, ces huit épisodes ne manquent pas d'idées ni d'originalité, puisque l'on suit le quotidien d'un groupe de psychiatres. 

Michelle Forbes (Battlestar Galactica) était au générique et son personnage s'appelait Lyla Garrity. Exactement comme le personnage de Minka Kelly dans Friday Night Lights, produite par le même Peter Berg. Dont on attend aussi une vraie diffusion française.



NUMERO 4 : THE CORNER

C'est le truc qui m'étonne le plus. A l'heure où beaucoup saluent le travail et le talent de David Simon (parfois en enrichissant le débat, parfois en racontant n'importe quoi), on attend toujours de revoir à l'antenne la première mini-série imaginée par le créateur de Treme et The Wire.

Adaptation d'un excellent bouquin dont j'ai déjà parlé, cette courte histoire explore les ravages de la drogue dans un des quartiers pauvres de Baltimore. Au casting, on retrouve plusieurs figures de l'univers porté par l'ex-plume du Baltimore Sun. Cerise sur le gâteau : Charles S. Dutton tient un rôle de premier plan, comme une sorte de narrateur.

NUMERO 3 : 
GIDEON'S CROSSING

Série d'une saison (2001/2002) imaginée par le scénariste du pilote de Homicide (Paul Attanasio), avec dans le rôle principal l'acteur phare de la série produite par Levinson et Fontana (André Braugher). Veuf, Ben Gideon est un cancérologue de renom. Il partage son temps entre soins et formation des internes.

Je me souviens assez bien du pilote, de son thème musical et de la complexité du traitement de ces maladies, car la technique et l'humain s'enchevêtrent de façon troublante dans les histoires. Ballon d'essai pour celui qui est aussi le producteur de House, c'est une série que j'aimerais vraiment revoir...




NUMERO 2 : SPORTS NIGHT

Une autre oeuvre dont les téléphages parlent souvent... mais que beaucoup d'amateurs de séries n'ont pas vu. Première série créée par Aaron Sorkin, elle se déroule dans les coulisses d'une émotion de télé consacrée au sport.

Elle réunit un casting de très haut niveau (Peter Krause, Josh Charles, Felicity Huffman ou encore Sabrina Lloyd) et le duo Sorkin/Schlamme se retrouve aux manettes ensemble pour la première fois.

Idéal pour voir le chemin parcouru par Sorkin en un peu plus de dix ans. Juste avant l'arrivée de The Newsroom sur HBO.

NUMERO 1 : NORTHERN EXPOSURE

Non, ce n'est pas qu'un clin d'oeil au camarade Arnaud J. Fleishman. Ayant vu St Elsewhere il y a plusieurs années (une série culte des années 80) mais ayant aussi entendu et lu beaucoup de choses sur cette série de Joshua Brand et Michael Falsey, j'ai vraiment envie de la voir enfin.

Après tout, si aujourd'hui on cite cette série en référence pour parler du projet Midnight Sun qui doit arriver dans les prochains mois sur NBC, j'aimerais autant savoir de quoi il retourne.

Ce que ça raconte : un médecin new-yorkais s'installe en Alaska pour rembourser son emprunt étudiant. Et se retrouve immergé dans une étonnante communauté.



Comme beaucoup, j'aimerais bien voir enfin cette série dont on dit que c'est une authentique référence. Pas vous ?

Bien à vous,
Benny

4 commentaires:

AJF a dit…

Il y a peu de chances que ces séries reviennent un jour sur nos écrans, à moins d'en avoir les DVD (ce qui est le cas pour ma part en ce qui concerne Northern Exposure).
Déjà, à l'époque, leur diffusion a été sacrifiée. Northern passait au milieu de la nuit. Tout comme Sports Night. Alors imaginer qu'une chaine courageuse (est-ce que ça existe seulement) les ressorte des cartons...

Benny a dit…

@ AJF

Bon, tu as sûrement raison... mais tu sais bien que ce blog est parfois l'improbable capitale de l'optimisme, cher confrère.

Et puis bon, même si ça n'aboutit pas, rien que pour le plaisir de te lire ici, ça valait le coup de pondre cette note :)

Stéph a dit…

Tiens, Sports Night, j'aimerais beaucoup découvrir cette série, ne serait-ce que pour le casting (Peter Krause addict...).

Sinon j'ai le souvenir d'une série policière qui passait fin des années 80 (certainement sur TF1) et qui avait marqué ma jeunesse mais que je n'ai depuis jamais revue : Un Flic dans la Mafia. Mes souvenirs de ce qui s'y passe sont assez flous, mais je me souviens parfaitement avoir bien accroché à la diffusion. J'aimerais bien la revoir, ne serait-ce que pour vérifier ma bonne impression de l'époque...

Le personnage qui m'avait vraiment marqué dans cette série était celui de Franck, joué par Jonathan Banks dont je me délecte de ses apparitions en tant que Mike dans Breaking Bad.

Benny a dit…

@ Stéph : Très bon souvenir "Un Flic Dans la Mafia" / "Wiseguy" ! C'est l'autre vraie grande oeuvre de Stephen J. Cannell avec Profit.

Je l'ai revue il y a quelques années et c'est vrai que c'est chouette.

A bientôt :)