mercredi 24 mars 2010

Bringing out your dead songs

Décidément, ce mois-ci, les disparus aiment se faire entendre. Après Johnny Cash (on en parlait il y a quelques jours ici même), c'est au tour de la discographie de Jimi Hendrix de nous réserver une petite surprise. Valleys of Neptune regroupe des enregistrements datant de 1969, entre Londres et New York, un peu avant que l'artiste ne file à Woodstock et entre, du même coup, un peu plus dans l'histoire. L'album compile des titres peu connus mais pas vraiment inédits... hormis Valleys of Neptune.
Depuis quelques jours, les fans se divisent autour de ce nouvel album : cette évidente opération commerciale est-elle bonne à remettre dans les placards dont on l'a extirpé ? Tout dépend du point de vue où l'on se place. Si on regarde la discographie de Hendrix, on se dit que Valleys of Neptune fait clairement office de batard dans une famille prestigieuse. Plus encore, c'est le marketing foireux l'accompagnant qui peut agacer : raconter que ces titres sont tous inédits, c'est se foutre de la gueule de l'acheteur en ajoutant la carotte collector devant son nez.



Mais c'est aussi l'occasion de rappeler que l'homme multipliait les enregistrements alternatifs de son oeuvre : celles qui ont été sélectionnées sont bien fichues et ça donne plutôt envie de revenir aux bons vieux classiques. On appelle ça une oeuvre mineure, un peu hypocrite (lire chère... surtout pour ce que c'est, quand même), mais pas désagréable... même si elle pourrait quand même donner envie aux puristes de s'arracher les cheveux.

Bien à vous,
Benny

Aucun commentaire: