dimanche 5 décembre 2010

The Shield (saison 4) : celle où la guest star s'appelle Monica

Aujourd'hui, on solde les vieux comptes, on remet la pendule à l'heure, on essaie de rattraper le temps perdu. La quatrième année des aventures de la Strike Team, je l'ai en effet vu cet été... il est donc plus que tant d'en parler.
Pour rendre ça un chouya dynamique, on va un peu changer la formule. Car oui, ce post aurait pu s'appeler "Les cinq questions auquel il faut répondre en voyant la saison 4".

Question n°1 : Qu'est-ce que ça raconte, 
ces 13 nouveaux épisodes ?
Aceveda quitte le bureau de capitaine alors que la Strike Team est démantelée. Vic et Ronnie bossent toujours à Farmington, alors que Lem bosse à la brigade des mineurs et que Shane est affecté aux moeurs. Monica Rawling (Glenn Close) prend la tête du Barn et entend mettre en place une ambitieuse politique de saisies des biens issus du trafic de drogue. Elle compte sur MacKey pour installer ce dispositif. Sur le papier, l'idée est bonne. Dans les faits, sa mise en place est plus complexe. Surtout quand Aceveda leur met des bâtons dans les roues. Et encore plus quand Antwon Mitchell, caïd qui se déclare repenti, refait son apparition dans les rues...

Question n°2 : Glenn Close, c'est une guest qui tient la route ou pas ?
Son personnage est plutôt pas mal. Son arrivée permet en tout cas de donner une nouvelle impulsion aux oppositions entre les personnages principaux. Principalement celle entre Aceveda et MacKey. Mais ç'aurait pu être plus réussi. La mise en valeur de sa farouche volonté de faire bouger les choses  - et son incapacité à y parvenir dans un contexte défavorable - aurait pu être plus forte. Le vrai second rôle qui crève l'écran, c'est évidemment Anthony Anderson dans le rôle d'Antwon Mitchell. Il reprend la place de l'adversaire de la saison pour la Strike Team, occupée en saison 2 par Armadillo Quintero, et on franchit un nouveau cap en la matière.

Question n°3 : C'est quoi, l'enjeu de cette saison ?
Cette année, The Shield revient plus directement à un de ses thèmes fondateurs, sa marque de fabrique : la notion de territoire. Comment on le défend et comment on l'occupe. McKey, Rawling, Mitchell, Aceveda : chacun à sa façon de le percevoir. Zone de combat, zone de droit, zone de business, zone politique : chaque couche se superpose dans le script et c'est ce qui fait son dynamisme, sa force.

Question n°4 : Sinon, c'est lequel l'épisode qui tue ?
Back in the hole, l'épisode 10, porté par une confrontation très attendue, se pose un peu comme le sommet narratif de la saison. Pourtant, je dirai que l'épisode 5, Tar Baby et son final, qui place Shane dans une situation qui paraît inextricable, est sans doute celui qui m'a le plus marqué. Mais c'est peut-être parce que j'attendais trop de Back in the Hole...


Question n°5 : Bon, mais à part ça, c'est bien ?
C'est du The Shield, donc c'est très solide, très cohérent et électrique. On est dans le prolongement direct de la saison trois qui m'avait particulièrement impressionné. Mais je dois dire que la façon dont les principaux protagonistes, un moment séparés, finissent par tous se réunir sans s'appesantir sur la force des antagonismes qui les opposait au début de la saison, m'a plutôt gêné. C'est donc, selon moi, une bonne saison mais elle n'est pas supérieure à la précédente.

Bien à vous,
Benny

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