mercredi 31 décembre 2008

L'année Dunder Mifflin

Ambiance "season finale" aujourd'hui. Un petit coup d'oeil dans le rétro, c'est parfois rigolo. Surtout lorsqu'on regarde les titres qui ont rejoint ma DVDthèque. Pêle-mêle, il y a eu Deadwood, The Office, 30 Rock, How I met Your mother, et, plus récemment Damages avec l'édition Deluxe (saisons 1 à 6) du coffret The Shield. C'est pas si énorme que ça. Et grosse surprise, ça fait beaucoup de sitcoms pour un garçon qui a toujours préféré les dramas.

Une drôle d'année

Celle qui restera pour moi la découverte (et a fortiori, la série) de l'année, c'est sans conteste The Office. Dans mon entourage, j'ai essayé de faire de nouveaux adeptes mais ça n'a pas toujours marché. Je ne vais pas faire la review du show (je l'avais déjà faite ici). Mais pour moi, alors que je commence la saison 3 (oui, moi et mon sempiternel retard...), The Office ne faiblit pas.
Parce que la dynamique de groupe du casting fonctionne bien. Parce qu'en cherchant l'amour, Michael Scott, s'il est toujours aussi bête et pathétique, n'en devient pas moins attachant. Parce que, pour l'instant, l'histoire entre Jim et Pam ne s'essoufle pas (d'où mon inquiétude : leur duo survivra-t-il à une relation de couple ? J'en frémis).
Parce que c'est une série qui n'est jamais aussi drôle que quand les personnages réagissent avec subtilité devant une caméra à l'affut (ah, les regards de dépit de Ryan...). Parce que je m'éclate toujours autant en suivant le "personnage en plus" qu'est justement la caméra et dont "l'humanité" s'etoffe parfois avec inventivité.
Tout ça pour (re)dire que The Office, c'est ma série de 2008.

Une distinction malédiction ?

J'espère qu'à l'avenir, je garderai mon enthousiasme pour les aventures qui se déroulent à Scranton parce que les séries qui m'ont marqué ces dernières années m'ont un peu déçu dans l'ensemble. En 2006, c'était House et en 2007 Rescue me. Comme je n'en suis qu'à la troisième des aventures de Hugh Laurie, j'ai bon espoir de m'éclater devant la saison 4, vu l'unanimité des louanges qui ont accompagné ces épisodes. Pour Rescue me... on va voir. La saison 2 n'était pas mauvaise, c'est juste qu'elle était moins ebourrifante que la première année. L'effet de surprise s'est estompé et je n'ai pas complètement accroché à certaines options scénaristiques. Mais je serai là dès que je pourrai acheter la saison 3.

L'Oceanic 815 des classiques

A côté de ça, pas de bol : je suis tombé dans le triangles des Bermudes des saisons bof : West Wing saison 5, Homicide saison 7, Heroes saison 2 (oh, un euphémisme, vous avez vu ?)... et il va falloir remédier à ça. Bon, il y a quand même eu la saison 4 de Lost (mais je suis ça un peu en dilettante) pour relever le niveau et surtout la saison 1 de Deadwood...

The good, the bad et surtout the Ugly Betty

Côté nouveautés dans le format 42 minutes, la palme reviendra sans conteste à Ugly Betty pour sa saison 1 et le début de le saison 2. Un vrai tour de force car je ne partais pas convaincu. Mais avec un dynamitage en règle de la télénovela comme celui-là, difficile de résister. Parfois, c'était même carrément jubilatoire. Pour moi, Rebecca Romijn est d'ailleurs l'actrice de l'année.
Chuck, la gourmandise de Josh Schwartz, a également su tirer son épingle du jeu comme Samantha Who ? ou Saving Grace avec Holly Hunter. On en reparlera sûrement bientôt.
L'escroquerie de l'année (ou plutôt la déception), c'est The Kill Point. On ne peut pas aussi bien commencer une histoire pour bâcler la fin comme c'était ici le cas. C'est juste pas possible, Mr De Monaco. Pis changez de nom aussi, pour la peine...


Non, ne partez pas tout de suite fidèles lecteurs (enfin toi, là...)


Réjouissons-nous : la suite sera, je le crois, un meilleur cru. L'année prochaine, plus de reviews et surtout plus de séries dans le Monde de Benny. J'ai en effet envie de renforcer cet aspect du blog. Au programme, l'an prochain donc : Damages saison 1, la critique saison par saison de The Shield, la suite de The West Wing, Dexter, encore des sitcoms (les suites de 30 Rock - aaaah ! - et de How I met your mother -ah ? - l'arrivée de Old Christine) et peut-être même l'inclassable The Wire (mais si je pouvais choper The Corner avant, ce serait bien. Oui, oui : je suis un garçon psycho-rigide).
Tout ça avec, en plus, les surprises qu'on n'avait pas prévues... ou les suggestions que vous aurez à me proposer.

D'ici là, prenez soin de vous. Et rendez-vous en 2009.

Bien à vous,
Benny

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